Barbe aurait vécu au milieu du IIIème siècle à Nicomédie en Asie Mineure, aujourd'hui Izmit, un port de Turquie. Dioscore, son père, était un être d'une humeur bizarre et d'un naturel cruel ayant, il voulait la protéger des assauts de prétendants trop entreprenants. Pour cela il l'enferma dans une tour, cette célèbre tour ressemblait plus à un palais magnifique qu'à une prison. Barbe profita de l'absence de son père pour faire percer une troisième fenêtre en plus des deux dont disposait sa prison dorée, pour symboliser la Trinité : le Père, le Fils et le Saint Esprit, de même elle y traça des signes de croix.
Son père, à son retour, lui demanda l’explication de ces signes. Elle lui dit qu’elle avait voulu représenter un Dieu en trois personnes et la mort du fils de Dieu sur la croix. Dioscore entra dans une grande colère en voyant que sa fille embrassait "les rêveries" des chrétiens et mit le feu à la tour. Barbe réussit à s'enfuir et se réfugie dans les rochers des environs. Un berger découvre la cachette et avertit son père.
Ce dernier la traîne devant le gouverneur romain de la province qui la condamne à d'affreux supplices. Comme la fille continue à invoquer le Christ, le gouverneur ordonne au père de trancher lui-même la tête de sa fille, son père la décapite.
C'est alors que, se retournant à la Cour, il fut, par le ciel, frappé d'un coup de foudre qui réduisit son corps en cendres.
Plus tard, le corps de Sainte-Barbe fut exhumé solennellement et ses reliques transportées en divers pays. Par cette intervention divine contre son père, elle s'était révélée puissance de feu.
L'histoire de Sainte-Barbe étant basée sur des sources plus ou moins légendaires, son nom a été supprimé du calendrier par l'Eglise en 1969. Il fut remplacé par "Barbara", nuance lexicale bien subtile!