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Le lyonnais
Passionné accro
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Localisation: morancé playa
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Posté le:
29 Fév 2008, 23:22 |
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enfin une bonne nouvelle en esperant que enfin 4an et demi aprés ce drame un lueur d'espoir aparait pour savoir la verité et trouver les coupables et les raisons ce cette accident tragique |
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Predator
Vétéran
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Posté le:
01 Mar 2008, 19:47 |
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Citation: | Draguignan : Un pompier mis en examen pour soustraction d'indice
Une vérité judiciaire sortira-t-elle un jour, au sujet de la mort atroce de trois pompiers de La Seyne-sur-Mer, dans l'un des grands feux de l'été 2003 à La Garde-Freinet ? Après presque quatre ans d'instruction sur une éventuelle responsabilité dans la chaîne de commandement, un dossier annexe vient d'être ouvert au cabinet de Mme Cina, juge d'instruction au tribunal de grande instance de Draguignan.
feu mortel de la garde-freinet
Il concerne un sous-officier pompier, spécialiste des communications au Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de Draguignan, qui a été mis en examen mercredi dernier pour soustraction d'un document susceptible de concourir à la manifestation de la vérité.
Bandes baladeuses
Cette information judiciaire, distincte du dossier principal ouvert au lendemain de l'incendie, fait suite à une plainte avec constitution de partie civile des familles des pompiers disparus. Celle-ci a pour objectif de faire la lumière sur les conditions dans lesquelles les bandes d'enregistrement des communications entre le PC mobile et le Sdis, la nuit du drame, ont mystérieusement disparu quand on a voulu les consulter quelques mois après. Elles ont finalement ressurgi plus d'un an après, mais elles étaient inexploitables.
De là à penser que l'état-major des pompiers pourrait avoir eu quelque chose à cacher? Cette nouvelle mesure d'instruction aura au moins le mérite de crever l'abcès, si ce n'est d'apporter enfin une vérité que les familles n'en peuvent plus d'attendre.
Dans la nuit du 1er au 2 septembre 2003, peu après 21 heures, deux camions de pompiers qui faisaient partie d'une colonne engagée sur la RD 14 entre La Garde-Freinet et Grimaud ont été pris au piège par des flammes d'une violence inouïe. Il s'agissait d'un « phénomène de bulle thermique » selon les experts civils.
L'équipage du camion de Brignoles s'en est sorti. Mais dans le second, venu de La Seyne, Georges Lahaye, Michel Giovannini et Patrick Zedda ont péri.
A la recherche d'une faute de commandement
Leurs familles se demandent toujours pourquoi les trois hommes ont été envoyés au plus fort de l'incendie sur une piste étroite, où apparemment il n'y avait rien à défendre. Cette thèse d'une possible faute de commandement est soutenue par leur avocat, le pénaliste toulonnais Jean-Claude Guidicelli.
Il s'en était ouvert au juge d'instruction trois mois après le début de l'enquête. Celle-ci avait d'abord cherché à établir la responsabilité d'un éventuel incendiaire. En vain.
L'audition des enregistrements des messages opérationnels aurait-elle permis de répondre à cette question ? On n'en saura jamais rien. Et la question est désormais posée au major Bernard Fugier de savoir pourquoi.
Mais sur le fond du dossier, qu'il s'agisse d'un incendiaire ou d'un officier responsable, personne n'a pour l'instant été mis en examen.
G. D.
Var Matin |
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_________________ PFG1, PFG2 |
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Dr House
Passionné impliqué
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Posté le:
01 Sep 2009, 18:46 |
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Citation: | Pompiers morts au feu en 2003 : le non-lieu a ravivé la douleur
Paru aujourd'hui, mardi 1 septembre 2009
Dans l'affaire des trois pompiers seynois, morts au feu le 1er septembre 2003, la juge d'instruction de Draguignan a rendu le 31 mars dernier une ordonnance de non-lieu, écartant ainsi toute faute de commandement.
Le premier coupable, l'incendiaire, n'a jamais été retrouvé. Et la charge d'« homicides involontaires par imprudence, inattention, imprudence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité » n'a pas non plus été retenue.
« Le flash thermique, argument imparable »
Pour la première fois depuis cette décision de justice, et six ans jour pour jour après l'horrible drame, les familles s'expriment (1). Leurs plaies sont encore vives. « Pire, elles se sont intensifiées avec le non-lieu, et ce profond sentiment d'injustice qui nous habite depuis », expliquent-elles.
« On nous a bernés pendant six ans pour arriver à un non-lieu. Six ans de souffrance. Tout cela est inhumain pour nous », estime ainsi Carole Zedda.
La justice n'a finalement retenu qu'un coupable : le feu, amplifié par un phénomène de « flash thermique » (2). « On l'a vu sur les dossiers du Tanneron et de Cabasson (3) », estime Lucien Giovannini, lui-même ancien pompier professionnel : « Le flash - ou bulle - thermique, c'est l'argument imparable pour la défense du commandement. Quand ce phénomène arrive, plus personne n'est fautif. Mais si les camions se trouvaient là, à ce moment-là, c'est bien qu'on les y a envoyés... »
Entre colère, désespoir et dégoût, les familles ont du mal à faire leur deuil. « Il y a très peu de temps que je parviens à penser à Michel sans être obsédé par ce camion en flammes, dans lequel je me suis endormi avec lui tous les soirs durant de longues années », confie Lucien Giovannini.
« Pour nous, c'était », ajoute Nathalie Leballais-Zedda.
Écoeurés, épuisés, les membres des familles, en majorité, n'ont pas fait appel de ce non-lieu (4). « Des éléments accablants ont déjà été présentés en première instance, et nous n'avons déjà pas été écoutés. Je ne veux pas donner à ces gens-là une deuxième occasion de gonfler le torse », annonce Lucien Giovannini, avant de conclure : « Pour l'instant, ils sortent blanchis par la justice. Mais chez les pompiers, dans les casernes, les choses se savent... »
« On n'attend plus rien... »
Quand on leur demande ce qu'ils espèrent aujourd'hui, les membres des familles Giovannini, Lahaye, et Zedda, reçus séparément et sans s'être concertés, sont unanimes : « Plus rien. On ne veut pas d'argent, pas même d'officiers en prison. Simplement que quelqu'un aux commandes ce soir-là vienne nous voir, pour reconnaître simplement, les yeux dans les yeux : "OK, on l'admet, on a fait une erreur". On ne veut même pas qu'ils demandent pardon, on ne les croirait pas. »
Depuis six ans qu'ils attendent que soit faite la vérité sur la disparition tragique de Georges, Michel et Patrick, les familles ne se satisfont pas de celle de la justice.
1. Var-matin a rencontré Lucien Giovannini (père de Michel), Émilie Zedda et Nathalie Leballais-Zedda (mère et soeur de Patrick), Richard et Morgane Lahaye (père et fille de Georges), puis Carole Zedda (veuve de Patrick).
2. Ou « bulle thermique » : dans un fond de vallon riche en combustible, le gaz combustible prend la forme d'une bulle, qui ne peut pas se mélanger à l'air car sa température est trop élevée, provoquant finalement un violent embrasement généralisé.
3. Le 31 juillet 1985, quatre pompiers du Luc ont perdu la vie au Tanneron, et le 21 juin 1990, trois sapeurs-pompiers et un jeune homme qui les accompagnait sont morts dans l'incendie de Cabasson.
4. Aucun des membres des familles que nous avons rencontrés n'a pas fait appel.
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_________________ "Je ne savais pas qu'il était possible pour une femme d'être anormalement irritable". |
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seneque
Référent TEXTES
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Posté le:
02 Sep 2009, 08:47 |
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Citation: | Le chef du Sdis revient sur le drame du 1er septembre 2003, « une douleur immense » vécue lors de son premier été à la tête des pompiers varois.
Directeur du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) depuis fin 2002, le colonel Eric Martin est revenu pour Var-matin sur l'incendie de La Garde-Freinet dans lequel périssaient, le 1er septembre 2003, Michel Giovannini, Patrick Lahaye et Georges Zedda. Entretien.
Quel souvenir gardez-vous de la campagne incendie de l'été 2003 ?
« Il s'agissait de ma première dans ce département. J'ai ainsi été catapulté dans une campagne feux de forêt absolument terrible, avec des dégâts colossaux tant sur l'environnement - 20 000 hectares brûlés -, que sur le corps des sapeurs-pompiers et la population en général. Sept personnes sont mortes cet été-là dans les incendies, dont les trois pompiers de La Seyne. C'était la première fois que je perdais des hommes... »
Qu'avez-vous ressenti ?
« Évidemment, une douleur immense. En tant que directeur du Sdis, je suis un peu le père de famille, le chef de corps de tous les pompiers. »
On vous a reproché d'être un peu distant...
« En tant que chef de corps, je ne peux pas non plus exprimer trop ostensiblement ces sentiments. Je n'ai pas le droit d'être faible. Je suis également discret par nature, mais ce n'est en aucun cas du désintéressement. Je ressens cette perte, et suis plus blessé qu'on ne pourrait le croire. »
Les familles et proches des victimes vivent mal ce non-lieu.
« Je partage leur douleur, et je peux comprendre leur colère. De notre côté, par respect pour cette douleur, et témoignant de notre volonté de ne surtout pas les blesser davantage, nous privilégions le plus possible l'apaisement. Raison pour laquelle, aussi, nous évitons de communiquer sur ce sujet. A l'image de toutes les cérémonies en hommage à tous les sapeurs-pompiers morts en service, dont le caractère est toujours discret, sobre et bref. Mais que je ressens chaque fois du plus profond de mes tripes. »
Quel regard portez-vous sur les suites judiciaires de ce drame ?
« Je ne souhaite pas m'exprimer sur ce sujet, car un appel est en cours, et je le respecte sur la forme comme sur le fond. Pour l'instant, la thèse d'un événement soudain et brutal a été retenue. Pour la suite, comme tout le monde, j'attends patiemment, depuis 2003, de savoir un peu mieux ce qu'il s'est passé. »
Des changements ont-ils eu lieu au Sdis après le drame, tant au niveau du matériel que des méthodes ?
« Humblement, je répondrai : aucun. Tous nos véhicules sont toujours aux normes. Les camions impliqués dans ce drame étaient très récents. Nous sommes parfois même plus exigeants que le sont les normes nationales. De même pour les méthodes, elles sont les mêmes au niveau national, et nous faisons partie des Sdis s'investissant un peu plus encore dans ce domaine. Tous les cadres du pays suivent d'ailleurs les mêmes formations. » |
source : var matin |
_________________ Plutôt que de savoir ce qui a été fait, combien il vaux mieux chercher ce qu'il faut faire |
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boute
Habitué
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Inscrit le: 21 Déc 2006
Messages: 60
Localisation: saint pierre (ile de la reunion)
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Posté le:
04 Sep 2009, 06:22 |
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salut,
Petition signee avec enormement de retard. Etant un ancien du var je suis d autant plus concerne. Courage aux familles. Les sp de la reunion sont derriere vous. |
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vers39
Habitué
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Inscrit le: 10 Juin 2009
Messages: 126
Localisation: 39
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Posté le:
04 Sep 2009, 21:35 |
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Bonsoir,
Dans l'article du Varmatin ,le directeur du sdis dit qu'il n'y a pas eu de
changement.
Si .
Les cagoules ,qui ont été choisies en 2007 par le SDIS, étaient de couleur rouge et pas conformes à leur CCTP.Il avait demandé 100%
non feu.
Pour la couleur rouge,elle n'était pas conforme à l'arrêté de 06 mai 2000.
La cagoule choisie n'a que 73% d'aramide,21% DE VISCOSE F.R,4% DE
polyamide qui n'est pas non feu et 2% d'antistatique.
La DGCCRF est intervenue,la seule réponse à cet appel d'offres a été
modification de l'arrêté en mai 2008,où la couleur rouge a été rajouté.
Quel pouvoir !!!!!!!!!!
Pour info,le sdis 83 avant l'appel d'offres de fin 2007,avait des cagoules
100% ARAMIDE.
SALUT
a++ |
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pompier61
Passionné
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Inscrit le: 23 Mai 2008
Messages: 495
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Posté le:
07 Sep 2009, 21:19 |
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bonsoir petition signer en retard |
_________________ pompier plus qu'un métier une passion |
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