Auteur |
Message |
seneque
Référent TEXTES
Sexe:
Inscrit le: 14 Sep 2006
Messages: 2926
|
Posté le:
15 Jan 2009, 08:47 |
|
La précision de Raboliot a son importance, d'un autre coté cette proposition émane d'un député de la majorité présidentielle...
a+ |
_________________ Plutôt que de savoir ce qui a été fait, combien il vaux mieux chercher ce qu'il faut faire |
|
|
|
brembored
Référent ENGINS
Sexe:
Inscrit le: 07 Juin 2005
Messages: 12099
Localisation: Rhône-Alpes
|
Posté le:
15 Jan 2009, 10:19 |
|
On entend aussi (et surtout, non?) des projets de régionalisation, des embryons d'achats groupés inter-SDIS (hors UGAP, hein...) apparaissent ici et là, et l'échelle de la région est de plus en plus citée, SP et autres, comme étant la plus pertinente pour la gestion d'un pays comme la France (morcellement énorme de communes, départements trop petits pour gérer certaines entités, mais Etat trop loitain pour ça aussi.) |
_________________ Sauvons les CPI http://opti-secours.over-blog.fr/ |
|
|
|
gendy54
Passionné
Sexe:
Inscrit le: 17 Juil 2007
Messages: 452
|
Posté le:
15 Jan 2009, 11:35 |
|
C'est sûr que quand tu vois la gueule géographique de mon département... il faut plus de 2h entre les 2 bouts du département.
L'échelon régional paraît être un bon compromis. Ca permettrait de faire des économies en terme d'achat de matériel. |
_________________ Donat
CRF 92-10. CI - ex-DLUSA CRF Nancy (54) |
|
|
|
Shrulk
Modérateur
Sexe:
Inscrit le: 25 Fév 2006
Messages: 8327
|
Posté le:
15 Jan 2009, 12:16 |
|
|
|
|
greg
Vétéran
Sexe:
Inscrit le: 11 Avr 2005
Messages: 5131
|
Posté le:
27 Jan 2009, 15:05 |
|
brigadistator a écrit: | http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1355.asp
Citation: | Document
mis en distribution
le 12 janvier 2009
N° 1355
_____
ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
TREIZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 18 décembre 2008.
PROPOSITION DE LOI
rétablissant les compétences de l’État
en matière d’incendie et de secours,
(Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
PRÉSENTÉE
Par M. Jean-François MANCEL,
député.
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
La protection de nos concitoyens face aux risques et aux accidents de tous ordres est l’une des responsabilités essentielles de la sécurité intérieure, au même rang que la sécurité publique. À ce titre, les catastrophes naturelles ou industrielles qui ont frappé notre pays ces dernières années ont révélé, dans des conditions souvent dramatiques, l’utilité de cette mission aux yeux de nos concitoyens.
Aussi, l’organisation collective de la sécurité de nos concitoyens en matière d’incendie et de secours est l’une des compétences pour laquelle il ne saurait être question de déroger au principe d’égalité de traitement pour tous.
Ce principe, inscrit dans le préambule de notre Constitution – « une même sécurité des citoyens face aux calamités » – est pourtant aujourd’hui mis en péril.
En effet le dispositif juridique échafaudé au fil des ans pour répondre à cet impératif se caractérise par un enchevêtrement complexe et ambigu des compétences au point de rendre leur exercice contradictoire.
Ainsi, si le maire et le préfet exercent leur autorité sur les services d’incendie et de secours dans le cadre de leurs pouvoirs respectifs de police, la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité a transférée au département depuis le 1er janvier 2006 la totalité du financement des moyens humains, matériels et immobiliers des services d’incendie et de secours (SDIS) alors que la mise en œuvre opérationnelle de ces moyens lui échappe totalement, notamment en matière d’organisation, de choix des matériels ou de gestion des carrières.
Une seule voie peut permettre de corriger les imperfections que sont :
– La séparation entre le prescripteur des dépenses et le payeur, source de dilution des responsabilités ;
– L’inégalité de traitement pour le citoyen consécutive au mode de financement des services d’incendie et de secours.
Cette solution consiste à rendre à l’État la responsabilité et l’exercice d’une compétence régalienne.
Bien loin de contrer le mouvement de décentralisation, ce choix est celui d’une décentralisation bien comprise dans laquelle l’État se concentre sur son coeur de métier et peut ainsi transférer au profit des collectivités les domaines d’action qui n’engagent pas la cohésion nationale.
De plus, rendre à l’État la compétence qui lui revient dans le domaine des services d’incendie et de secours permet d’offrir aux sapeurs-pompiers :
– un déroulement de carrière beaucoup plus valorisant au sein d’un corps national unique ;
– des conditions d’exercice mieux adaptées aux exigences de leur profession, en particulier dans les zones sensibles où ils sont parfois pris à partie au cours de leurs interventions ;
– la reconnaissance du risque inhérent à leur métier.
Cette réorganisation clarifierait enfin le système tout en garantissant l’égalité de traitement et l’efficacité du service que sont en droit d’attendre nos concitoyens.
En outre, elle permettrait de renforcer durablement les corps de sapeurs pompiers volontaires qui pourraient être intégrés aux forces de réserve et bénéficier de contrats de volontariat aussi attractifs que ceux proposés par les armées.
Enfin, en ce qui concerne le financement du retour de cette compétence à l’État, un dispositif transitoire organisera une sortie progressive du dispositif actuel afin de ne pas entraîner une surcharge financière brutale pour l’État.
PROPOSITION DE LOI
Article 1er
Toutes les compétences en matière de protection et de secours contre l’incendie et les catastrophes naturelles ou industrielles sont transférées à l’État.
Article 2
Les sapeurs-pompiers professionnels sont des fonctionnaires de l’État, régis par la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’État.
Les modalités de leur intégration dans les cadres de la fonction publique de l’État sont fixées par décret en Conseil d’État.
Article 3
Les modalités de dévolution à l’État des biens affectés aux services d’incendie et de secours sont fixées par décret en Conseil d’État.
Sont abrogées toutes les dispositions contraires à la présente loi.
Article 4
Il est institué une période transitoire de dix ans à compter de l’adoption de la présente loi durant laquelle l’État est autorisé à prélever de manière dégressive sur les dotations aux départements et aux établissements publics intercommunaux les ressources nécessaires à l’exercice des compétences transférées aux termes de la présente loi. La dégressivité de ce prélèvement, liée dans son volume à l’indice des prix à la consommation, est fixée par décret en Conseil d’État.
Article 5
Il est créé un comité départemental de la sécurité civile composé des élus locaux, des sapeurs-pompiers, de représentants de la sécurité sociale et des entreprises présentant un risque industriel. Ce comité est consulté par le préfet pour toutes les questions liées à l’organisation territoriale du service d’incendie et de secours et à la promotion du volontariat.
Article 6
Les charges occasionnées pour l’État par la présente loi sont compensées à l’échéance du délai à l’article 4, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. |
Voilà, les pompiers, service d'Etat, au même titre que la Police Nationnale ou la Gendarmerie.....
vos réactions et avis......
briga |
|
_________________ Bon plan photo, le blog pour les photographes amateurs |
|
|
|
greg
Vétéran
Sexe:
Inscrit le: 11 Avr 2005
Messages: 5131
|
Posté le:
27 Jan 2009, 15:05 |
|
Brachou a écrit: | salut.
Je pense que ca serait plus simple, et surtout il y aura peut être moins
de disparité entre les départements, pour l'équipement les formations.
Pour le recrutement aussi ca sera peut être plus simple non? a moins qu'ils laissent comme c'est actuellement.
Ensuite, le système de réserve pour les volontaires, comment ils peuvent organiser ca? Ils veulent faire comme dans l'armée?
enfin cette proposition de loi intervient alors que la départemtalisation est en cours ou achevée dans certains départements. Qu'elles seront les conséquences?
Au fait ce député il est de droite ou de gauche? Car dans un cas la proposition a une chance de passer et dans l'autre cas ca sera plus dur! |
|
|
|
|
|
greg
Vétéran
Sexe:
Inscrit le: 11 Avr 2005
Messages: 5131
|
Posté le:
27 Jan 2009, 15:05 |
|
brembored a écrit: | Je peux faire mon vieux con râleur sur ce vieux serpent qui ressort épisodiquement ?
En préambule de mon post, je dis quand même : Pourquoi pas ? (voté pour)
Je me pose cependant une question : le projet de loi propose un nivellement par le haut.
Très bien. Mais demain, quand il va falloir payer, ne sera-t-il pas par le milieu, voire le bas ?
A l’époque des services communaux, quelques villes tiraient le niveau vers le haut grâce à un budget confortable attribué par certains élus convaincus des retombées d’un SIS puissant et à la pointe.
A l'inverse, des villes rachetaient des camions d'occaz, ne filaient rien à leur SP, etc.
Aujourd’hui, cet échelon est le SDIS, on a quelques SDIS qui fouillent, cherchent, avancent.
De plus, pour se couvrir en cas de pépins, on a vu arriver des engins neufs, plus des bricolages parfois douteux, meilleurs EPI, etc.
Revers de la médaille, on nous dit que ça coute...
ça n'aurait pas couté autant si les maires l'avaient fait au temps où c'était de leur ressort...
On a donc des SDIS qui réussissent à avancer au travers d’une jungle de textes qui sont soit une aide (si on les moyens de les appliquer), soit une contrainte, car si on les suit à la lettre, on ne fait plus rien, finit la créativité…
On n’aurait pas de feux de pénétrations, pas de travaux sur l’écheveau, etc.
Mais demain, si on est harmonisé par l’Etat, qui fera cette fonction de recherche et de poussée vers le haut, puisqu’a priori, on aurait tous les mêmes budgets pour le même matos ?
Citation: | Aussi, l’organisation collective de la sécurité de nos concitoyens en matière d’incendie et de secours est l’une des compétences pour laquelle il ne saurait être question de déroger au principe d’égalité de traitement pour tous. |
Si ça permet à tout le monde, même en Lozère ou en Indre, d’avoir un textile complet, un VSAV à moins de 15min, fonçons…
Mais si la départementalisation a coutée cher car il a fallu mettre à niveau les communes délaissées, l’étatisation pourrait à son tour couter un œil, je ne sais pas s’il a chiffré l’enjeu…
Mais ce serait très bien, en tout cas…
Citation: | Ce principe, inscrit dans le préambule de notre Constitution – « une même sécurité des citoyens face aux calamités » – est pourtant aujourd’hui mis en péril. |
Aujourd’hui seulement ?
Alors que pour un pays développé, on a toujours été en retard sur nos voisins, Anglais, Allemands, Nordiques, sur les USA, etc?
Et pourtant, je dirais même que ça s’améliore : certains SDIS hier équipés de manière obsolète ont fait de gros efforts…
Pis si en parallèle on continue de shooter des SMUR et des SAU en rural, on ne pourra pas tout faire, nous SP…
Citation: | En effet le dispositif juridique échafaudé au fil des ans pour répondre à cet impératif se caractérise par un enchevêtrement complexe et ambigu des compétences au point de rendre leur exercice contradictoire. |
Ah bon ? C'est vrai?
C'est spécifique aux pompiers?
Citation: | Ainsi, si le maire et le préfet exercent leur autorité sur les services d’incendie et de secours dans le cadre de leurs pouvoirs respectifs de police, la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité a transférée au département depuis le 1er janvier 2006 la totalité du financement des moyens humains, matériels et immobiliers des services d’incendie et de secours (SDIS) alors que la mise en œuvre opérationnelle de ces moyens lui échappe totalement, notamment en matière d’organisation, de choix des matériels ou de gestion des carrières. |
Il oublie que certains maires ne filaient pas un rond à leurs pompiers communaux quand ils avaient justement la main sur le budget de leur SIS, et que bizarrement depuis que c’est le SDIS qui paye, ce sont les mêmes qui réclament des pros ou une nouvelle caserne…
Citation: | Une seule voie peut permettre de corriger les imperfections que sont :
– La séparation entre le prescripteur des dépenses et le payeur, source de dilution des responsabilités |
Ok, mais on se retrouve dans un schéma souvent décrié par d’autres corps où l’Etat impose mais ne donne pas les moyens.
Ca me rappelle cette loi qui dit qu’un CS, c’est 13 SP à la garde, qu’un CSP doit avoir un moyen élévateur, etc.
C’était imposé, mais sans moyens derrière, çà a longtemps été bafoué…
Et ça l’est encore d’ailleurs : tous les CS de France ont 13 SPV d'astreinte en journée?
Citation: | – un déroulement de carrière beaucoup plus valorisant au sein d’un corps national unique ; |
Je croyais que certains nous qualifiait déjà d’armée Mexicaine ?
On a déjà une déformation de la pyramide hiérarchique par un grand nombre de S/O (Passage « automatique » des SPP et de plus en plus de SPV pour suivre le mouvement et parce qu’avant on a manqué d’encadrement S/O), on a ce problème des majors qui n'arrivent pas à passer Lieut (c'est pas quelques centaines?), ça va changer quoi et faire quoi de plus ?
Citation: | – des conditions d’exercice mieux adaptées aux exigences de leur profession, en particulier dans les zones sensibles où ils sont parfois pris à partie au cours de leurs interventions ; |
En quoi le fait d’être du ressort de l’Etat va changer quelque chose ???
Citation: | – la reconnaissance du risque inhérent à leur métier. |
Ah bon ? et pourquoi l'Etat ne le reconnait toujours pas depuis tant d’années que les SPP le demande alors ?
Citation: | En outre, elle permettrait de renforcer durablement les corps de sapeurs pompiers volontaires qui pourraient être intégrés aux forces de réserve et bénéficier de contrats de volontariat aussi attractifs que ceux proposés par les armées. |
Il est proposé plus haut de séparer le prescripteur et le payeur. Il suffirait donc que l’Etat, prescripteur, impose au département, payeur, une vraie attractivité financière aux SPV. Mais ça n’a jamais été fait, et là encore cette loi viendrait tout changer ?
(Ne débattons pas ici de l’attractivité financière pour les SPV, on sait qu’en plus, ce n’est pas la priorité mais toutes nos élites en sont persuadées…)
Citation: | retour de cette compétence à l’État |
En pleine manie de décentralisation, ça ne passera jamais…
Citation: | Il est créé un comité départemental de la sécurité civile composé des élus locaux, des sapeurs-pompiers, de représentants de la sécurité sociale et des entreprises présentant un risque industriel. Ce comité est consulté par le préfet pour toutes les questions liées à l’organisation territoriale du service d’incendie et de secours et à la promotion du volontariat. |
Pour faire diminuer le nombre de VSAV pour piches ?
Bon, tout ça mis à part, si ça permet vraiment d’harmoniser vers le haut, pourquoi pas.
Mais comme la départementalisation qui a coutée chère pour cette raison, entre autres, il faudra y mettre des moyens…
On ne mettra pas les SDIS peu peuplés au niveau de l’IdF ou du Sud en un coup de baguette magique…
Et quelle reprise pour les CPI communaux?
Désoél d'avoir encore été long...
Alex |
|
|
|
|
|
jsp01
Nouvelle recrue
Sexe:
Inscrit le: 15 Aoû 2008
Messages: 13
Localisation: oyonnax
|
Posté le:
01 Fév 2009, 19:36 |
|
on aurait peut etre plus de moyen financier dans les different cs ? |
|
|
|
|
seneque
Référent TEXTES
Sexe:
Inscrit le: 14 Sep 2006
Messages: 2926
|
Posté le:
06 Fév 2009, 12:24 |
|
Citation: | Renationaliser les Sdis : une idée sérieuse ?
Les départements ont à nouveau brandi, mercredi, le retour à la nationalisation des Sdis. Une façon de protester contre leur mise à l'écart des décisions récentes qui a porté ses fruits : l'Etat s'est engagé à changer ses méthodes de travail et à accompagner toute nouvelle décision de "fiches d'impact budgétaire". Bonne nouvelle par ailleurs : les Sdis vont atteindre leur "pic d'investissement".
Les départements, qui organisaient la deuxième Journée nationale des Sdis, mercredi 4 février, ont remis la question de la nationalisation des services d'incendie et de secours sur le tapis. Conséquence d'un "ras-le-bol", de l'accumulation de décisions prises dans leur dos depuis plusieurs mois alors qu'ils sont aujourd'hui le principal financeur des Sdis. Les présidents de conseils généraux, dans leur résolution de décembre dernier, avaient déjà tenu à rappeler le principe du "qui paye commande". "Il ne saurait demeurer concernant ces services deux autorités. Dans ces conditions, la grande majorité demande que les Sdis soient étatisés", avaient-ils expliqué. Deux mois après, les relations avec l'Etat se sont légèrement améliorées mais la détermination reste grande. Pourtant peu favorable à cette idée de nationalisation, Claudy Lebreton, le président de l'Assemblée des départements de France (ADF) a reconnu qu'elle avait "une certaine cohérence". "Un grand service qui regroupe gendarmerie, police, pompiers, services de santé et hôpitaux, cela a une cohérence. Je mesure l'émotion que cette proposition a suscité, on a des retours." Le débat ne fait-il que commencer alors qu'une proposition de loi du député Jean-François Mancel va elle aussi dans le sens du "rétablissement des compétences de l'Etat en matière d'incendie et de secours" ? En tout cas, elle agite les présidents de conseils généraux : trois d'entre eux ont pris la parole mercredi pour manifester leur intérêt, même si, à l'ADF, on veut plutôt y voir l'expression d'un "coup de gueule".
Fiches d'impact budgétaire
La nationalisation des Sdis est un serpent de mer presque aussi vieux que le début de leur départementalisation en 1996. Mais c'est le débat concernant les "rouges et blancs", c'est-à-dire les relations entre les pompiers et le Samu, au cours duquel les départements ont été tenus à l'écart, qui a créé l'irritation que l'on connaît. Débat qui a débouché en juin dernier sur la présentation d'un "référentiel sur l'organisation du secours à personne et l'aide médicale d'urgence". Placés devant le fait accompli alors qu'ils sont mis à contribution, les élus représentés au sein de la Cnsis (Conférence nationale des services d'incendie et de secours) ont refusé, en novembre dernier, d'examiner l'arrêté interministériel qu'on leur soumettait, exigeant une fiche d'impact financier. D'autres pommes de discorde sont venues s'ajouter : un projet de décret sur les vacations des volontaires (dont l'impact financier a été évalué entre 50 et 63 millions d'euros par l'ADF) abandonné depuis ou le maintien du "plafonnement" des contingents communaux dans le budget 2009. La détermination des départements semble avoir porté ses fruits si l'on en juge par le message que le directeur de la Sécurité civile, Alain Perret, est venu délivrer mercredi. "Nous avons décidé de faire évoluer notre manière de travailler. Avant, on était dans une situation ubuesque majeure : l'Etat produisait un certain nombre de règles et les remettait sur le bureau des élus", a-t-il reconnu. Difficile d'être plus clair. Et de proposer : "pour toutes les nouvelles actions juridiques, l'administration présentera une fiche d'impact budgétaire". De quoi satisfaire Eric Doligé, le président de la Cnsis, pour qui "le ministre a senti le vent du boulet". Vu sa situation financière, l'Etat, de fait, ne semble pas du tout intéressé par ce retour.
La commission tripartite mise en place par Michèle Alliot-Marie dans le cadre de son plan "Ambition volontariat" sera un premier test pour inaugurer ces "nouvelles relations" de travail. Car les échanges promettent d'être vifs, les élus se refusant à tout "statut du volontaire". De plus, les départements demandent une vraie reconnaissance de leur rôle de "patron". A l'heure de la clarification des compétences, certains présidents évoquent à demi-mot une véritable compétence opérationnelle des conseils généraux sur les Sdis (excepté pour les opérations de grandes envergures, type plan Orsec). Car "qui paye commande".
|
source : www.localtis.info
Vous noterez la dernière phrase de l'article, le choix de la couverture des secours doit-elle restée au niveau de la fonction régalienne de l'Etat ou peut-elle faire l'objet d'une politique publique locale ? |
|
|
|
|
mehdi196
Nouvelle recrue
Sexe:
Inscrit le: 02 Avr 2008
Messages: 18
|
Posté le:
10 Fév 2009, 15:50 |
|
Quand est ce que cette proposition de loi sera présentée ???? |
|
|
|
|
|
|