Forum Pompier : le forum dédié au métier de sapeur-pompier

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Modérateur Sexe: Inscrit le: 25 Fév 2006 Messages: 8327

Salut,

Il y a un juste milieu cependant à atteindre... Un PATS sollicité "régulièrement" pendant son temps de travail pour faire de l'opérationnel peut tout désorganiser comme :
- retard sur la réparation d'un véhicule, et donc retard sur le suivant, etc.
- retard dans les paies
- retard dans des dossiers divers
- etc.

La liste est longue. Une seule personne, de temps en temps, éventuellement, mais plusieurs, bossant dans la même entreprise (le SDIS), régulièrement, pose beaucoup plus de problème. Nous sommes donc forcément obligés de garder nos PATS tout le temps, à l'exception de catastrophes éventuellement, nous sommes d'accord. Mais pour du courant, nous aurons davantage de soucis de désorganisation.

Je me souviens que j'en avais discuté avec des personnes ici et là, PATS et SPV, et que nous avions abordé le sujet de les faire partir en inter' sur leur temps de travail. Et on en arrivait au même conclusions qui ci-dessus, un PATS qui part une heure, c'est par exemple un véhicule en panne en moins de transférer, donc un retard dans la réparation, entraînant une suite logique de retard...

Nous sommes donc forcément obligés je pense, à un moment donné, d'avoir "pas mal" de SP bloqués à partir, ne créant pas une faille dans la chaîne administrative à chaque départ. Il faudrait dans ce sens confier alors à ces "opérationnels" qui attendent des dossiers "non" urgents comme il se fait déjà aujourd'hui : des groupes de travail sur tel ou tel matériel, telle innovation, en essayant de les intégrer davantage dans le cursus "technique".

L'élaboration de RETEX également pourrait être assez intéressant à l'instar de ce que tu évoquais déjà Pierre-Louis. A vrai RETEX, avec les biens, les moins biens, les solutions proposées, prends vite du temps.

Bye.

Posté le: 17 Jan 2012, 18:47

Les faits, c'est qu'il y a des pompiers des villes, et des pompiers des champs.
Les pompiers des villes sont comme les rats du même endroit, ils se supposent supérieur en tout... il sont supérieur à la ville.
Le savoir des pompiers des villes est somptueusement inutile lorsqu'ils sortent promener dans les champs.
Les pompiers des champs voudraient souvent aller à la ville, mais ne réalisent pas forcement que leur savoir et inutile à la ville, et que si ils sont light pour la ville,ils sont les seigneurs des champs....

quel que soit le statut de ces SP

Évidement peu de PROS dans les champs. Mais combien de pompiers de la ville sont fichus de travailler en autonomie avec des renforts aléatoires et lointains?

C'est naïf de penser que le statut fait la qualité.... très naïf (tant dans un sens que dans un autre). smile_aie

PS: Le rat est une allusion à une fable, ceux qui comprennent sont les élus,ceux qui ne lisent qu'au premier degré doivent apprendre leur classiques,et désespérer d'avoir un soupçon de culture. smile_hehe

Posté le: 17 Jan 2012, 18:52

Je pense qu'il faut comparer ce qui est comparable.
Il y a nécessairement une différence de niveau technique et sportif entre un pro (quand l'esprit de son centre ne prône pas les manœuvres télé mais c'est un autre débat) et un SPV du CI de trifouillis à 50 départs par an.

Le nier serait illusoire mais.
Il y a un mais.
Bien sur qu'il y a des kekes au concours (et meme que grace au piston yen a qui passent...) mais il y a aussi des SPV pechus, qui ont bossé dur le sport, l'écrit et l'oral et qui l'ont.
Le SPP n'est pas qu'un brillant externe qui est arrivé tout neuf dans le monde des SP.

A partir de là, il y a la personnalité de chacun.
Mais je pense que ce coté élitiste que certains s'octroient n'impressionne que peu nos élus qui eux voient surtout le coût et la gestion de la partie professionnelle du SDIS de leur département.

On peut trouver ca triste et arguer que la sécurité n'a pas de prix mais eux regarde ca