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jackfirefighter63
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22 Sep 2012, 17:24 |
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Bonsoir, un de mes derniers récits ou le dernier je pense. (Enfin ! Vous êtes soulagés, hein? )
11 Septembre 2012 :
Voilà, ayant été victime de quelques problèmes avec internet, je ne reviens que maintenant pour vous raconter la suite de mon fabuleux parcours chez les pompiers. Oui je dis bien « fabuleux » car je ne suis pas déçu d'avoir signé, bien au contraire et j'ai beaucoup de chance de faire partie de cette grande famille... C'est probablement la dernière fois que j'écris mes aventures : je pense avoir raconté les grandes lignes de mon parcours et maintenant le jeune piou-piou que je suis va prendre son envol.
Voilà, dimanche dernier (NDLR : dimanche 9 Septembre) , j'ai eu la chance de partir en VSAV, c'était mon premier SAP et je m'en souviendrai ! Mais revenons un peu en arrière...
Nous sommes la semaine du 20 Août et je suis en plein dans mon PSE. C'est dur, beaucoup de pratique, des formateurs qui se contredisent parfois, les premiers cas concrets commencent et avec leur lot de remarques démoralisantes (même si bien sûr elles sont destinées à s'améliorer). La pression s'accumule et je craque à mon tour, dans le bureau du responsable pédagogique qui nous a tous pris à part : « j'ai des capacités mais je dois sortir les épaules ». Moi qui croyez avoir touché le fond quelques jours auparavant, je n'étais pas au bout de mes surprises. Enfin, je me remotive, le soir j'ai oublié les bouquins comme on m'avait conseillé et je suis sortis avec des amis.
Le lendemain soir, mon parrain m'a fait faire des cas concrets avec le VSAV du centre, quelques SP du CS et des collègues de la formation. J'en ai « raté » plusieurs : je me rappelle encore celui où j'étais obnubilé par la pose de ce collier cervical sans avoir vérifier en premier lieu la ventilation. Heure du décès : 19h49. Mais ce n'était qu'un entraînement, heureusement... Le soir dans le foyer, il m'a remis les idées en place et c'est avec encore plus de volonté que je suis arrivé au stage le lendemain.
Les jours ont passés et celui de l'examen est arrivé à vitesse grand V, j'étais prêt. Le jour J, on a commencé par l'écrit le matin puis l'après-midi, il y avait les cas concrets : un SE (secours en équipe) et un SR (secours routier). En attendant l'arrivée du jury, je me suis entraîné avec un collègue à poser un CHUT car j'avais peur de mal réaliser le geste si j'étais désigné pour pendant l'évaluation...
En fait, globalement tout s'est bien passé à-part le SE où j'ai commis ce qu'on appelle « une faute grave » considérée comme éliminatoire.
Je détaille : on est arrivé sur une hémorragie externe avec chute. Et bien sûr, j'ai étais désigné à la pose du pansement compressif. Donc j'entreprends immédiatement une compression manuelle et de l'autre main je cherche un CHUT dans le sac de premier-secours car mes camarades étaient chacun concentrés dans leur tâche. Un formateur voyant que j'étais en difficulté demande à un équipier de me donner un CHUT. En fait il y avait pas de CHUT dans le sac : « merci l'équipe d'avant ! ». Enfin, on m'en a donné un et je l'ai posé ; je l'ai mal posé : le pansement ne faisait pas le tour de la mousse.
Donc pour me donner me rattraper -c'est ce que j'en ai déduis par la suite- un autre formateur appuie sur la seringue et aussitôt la fausse plaie se remet à saigner.
« Hugo, pose un 2ème CHUT, ça saigne ! » Je m'exécute, comme précédemment je cherche d'une main le coussin hémostatique dans le sac : « merde, je ne le trouve pas ». Et là, fatal error je lâche ma compression manuelle pour tenter de trouver ce dont j'ai besoin. En fait il n'y en avait pas ; pourquoi ai-je cherché alors que j'avais déjà regardé? Le stress probablement... Du coup, on me tend un deuxième CHUT. Je le mets par dessus le premier, bien comme il faut. Je ne me suis même pas rendu compte de ma connerie. C'est un des membres du jury qui m'en informe juste après : je suis dégoûté. Mais je finis le cas sans autres problèmes : un bilan parfait, un bon brancardage.etc
D'ailleurs, jamais à l'examen on avait vus la pose de 2 CHUT en pratique. En théorie on disait : compression manuelle, si inefficace pansement compressif, si toujours inefficace 2ème pansement compressif et si ça ne marche toujours pas ; garrot. Du coup, en schématisant on oublie la compression manuelle intermédiaire ce qui est pourtant logique quand on y songe.
Du coup, la présidente du jury m'a convoquée pour que je m'explique et nous sommes tombés d'accord. Elle a compris pourquoi je n'avais pas maintenu ma compression manuelle intermédiaire et puis j'ai appris plus tard que j'avais finis 1er à l'écrit, ce qui m'a quand même bien aidé. Suite à ça, on nous a rassemblés dans la salle de cours et on nous a donnés les résultats : tout le monde a été validé. Mais comme nous a dit un formateur : « Vous n'êtes pas encore secouriste, vous avez le droit de le devenir ».
Suite à ça, on a fêté la réussite de cette examen comme il se doit. Et voilà comment s'est passé mon PSE. Je suis enfin opérationnel. Finis les stages... Du moins pour le moment ; en effet je compte bien passé le FDF, top désincar dès que je serai majeur et pourquoi pas un jour le FOR1 et l'INC1... ? On verra, pour le moment, je fais avec ce que j'ai. Je veux « bouffer » du camion rouge.
Et justement dimanche, j'ai étais servis... Étant lycéen, je ne suis disponible que le week-end et les vacances. Du coup, mon chef de centre m'a proposé d'être de « garde apprenant » quand j'étais dispo. Il faut juste que je prévienne le chef de garde et que je lui donne mon crêneau horaire. Grâce à ce système, je peux partir en 3ème au CID, 4ème au VSAV et 5ème en CCR fonction CCF. Pas de feu urbain encore même si j'ai ma FI car il n'y a pas assez de place dans le camion.
Mais revenons à ce dimanche ensoleillé : j'étais au forum des associations, je tenais le stand SP pendant que les JSP faisait cours dans la caserne, juste à côté. J'ai passé la journée à faire essayer à des gamins le casque F1, la veste de feu ou le casque F2. J'ai l'air de me plaindre mais en fait j'adore faire ça : voire cette petite lueur dans le regard des enfants quand tu lui mets le casque ; ça me rappelle moi au même âge... Enfin bref, j'étais partis me chercher un sandwich. Je reviens et là je vois les JSP autour du stand sans les formateurs. Je leur demande où ils sont passés. « Ils sont partis en inter ». Mon sang n'a fait qu'un tour et ma réaction ne s'est pas faîte attendre, j'ai couru comme un forcené jusqu'à la caserne. Le VSAV est sortis, je fonce dans la remise et je trouve mon chef et un « jeune » qui se change. Tout excité , je demande : « C'est quoi ? C'est quoi ? Je peux partir ? je peux partir ? ». « Oui, c'est un AVP» me répond mon chef, « change toi en vitesse. Par contre il y a un capitaine sur l'inter, alors tu écoutes bien ce que je te dis et tu te fais discret ». Je comprends un peu mieux sa pâleur. La pression monte, je met ma veste F1 en prenant calepin et stylo. Hop ! Le gilet apprenant, tant pis pour le cintre et je cours vers le VSAV, je monte à l'arrière.
Le VSAV part, je regarde les gens qui nous regarde partir par la fenêtre, c'est bizarre, y a vachement de monde ; ça doit être à-cause du forum des assocs. Le VSAV fait 5 m et s'arrête. Je regarde à nouveau par la vitre : « Mince, il est juste devant l'accident... » Je l'ai pas vu en arrivant pour me changer ! Rapide balayage de la zone : une moto couché sur le côté, la VL SP cabossé à l'avant avec l'officier au téléphone, une dame allongée au sol -un collègue formateur jsp est déjà au maintien tête- une autre VL légèrement encastrée dans un poteau à droite. Nous sommes 6 sans compter l'officier. Mon cœur tambourine contre ma poitrine, il y a du monde autour. Ne sachant pas quoi faire réellement, je prends le DSA comme on me l'a appris au PSE, j'hésite pour le LSU, et puis finalement non. Je suis mon chef qui s'approche de la victime. Il se retourne, me voit avec le DSA : « Attends, va poser ça, c'est inutile. » Je m'exécute rapidement et je reviens ver lui. Il me donne ma première mission : « Hugo, tu vas t'occuper de la dame qui était dans la voiture avec son bébé . Tu l'assois dans le vsav et tu veille à ce que son bébé ait de l'eau».
J'emmène la maman derrière l'ambulance, je l'assied, la réconforte rapidement et en m'excusant je m'absente 5secs pour aller chercher de l'eau pour son bébé dans le compartiment latéral. Rapide coup d’œil, y a encore plus de monde, un autre VSAV est arrivé suivis d'un FSR. Je reviens vite dans l'ambulance et j'essaie du mieux que je peux de dialoguer avec cette pauvre dame, elle n'a rien, juste choquée par l'accident. Ses proches viennent la voir et elle les rassurent sur sa santé et celle de son enfant. Moi pendant ce temps, je reste en retrait, à l'écoute et de temps en temps je jette des petits coup d’œils par la fenêtre de la cellule : un collègue fait, il y a même l'infirmier de ma visite médicale.
Mon chef vient me voir, il me demande de l'aide pour le brancard, je laisse la dame à un autre SP. J'aide mon chef et on pose le brancard devant les pieds de la victime. Une personne se tient debout au dessus de la victime et tente de la rassurer, c'est son compagnon. Il « gêne » notre action de secouriste.
«Monsieur vous pouvez vous enlever s'il vous plaît ? Ok Hugo, tu vas nous aider, tu pousseras le brancard. ». « D'accord ». Je vérifie bien qu'aucune sangles ne traînent. Et une fois la victime « soulevée », je pousse le brancard sous elle. « Tiens va chercher la pompe dans VSAV stp ». C'est comme si c'était fait, je la ramène et je suis prêt à pomper pour dépressuriser le MID.
Une fois la victime « coquillée », j'ouvre les portes de l'ambulance et on me demande de faire descendre le chariot pour qu'ils puissent engager le brancard dessus. N'étant pas très familier avec ce nouveau véhicule, j'ai pinaillé à trouver le bouton et au final c'est un SP qui l'a fait d'une main ; ou comment passer pour un con sur inter...
Ensuite mon adjudant-chef me demande d'aller donner des consignes au JSP qui sont restés « un peu seuls » tout au long de l'inter et qui nous observe. J'y vais et je reviens dans la cellule. Je m'approche de la victime : « Bonjour Madame ca va ? ». La victime est paniquée : elle a chaud avec son cuir de motard dans le matelas-coquille : elle suffoque. Nous mettons la climatisation à fond pour refroidir l'air ambiant. Son mari fait irruption dans la cellule et essaie de la convaincre de venir avec lui, qu'elle peut choisir une autre alternative.etc. Du coup moi et un collègue, on lui explique que c'est pour le bien de son amie, que même si elle n'a rien, on joue la jurisprudence. La réponse claque comme un coup de fouet dans l'air : « Ho vous les jeunes, vous allez pas me dire ce que je dois faire ! », la victime pleure et stress encore plus. Alerté par le bruit, le chef de groupe entre à son tour et demande au monsieur de sortir. La situation devient tendue et il faudra que le CDG s'énerve carrément avec les gendarmes derrières pour que le monsieur entende raison. Je reste dans l'ambulance avec la victime, l'infirmier passe puis les gendarmes lui posant quelques questions. A un moment je me retrouve avec un collègue dans la cellule. Le silence est pesant, je ne sais pas quoi dire. Il me fait alors un signe de la main discrètement qui signifie « parle à ta victime ! ». J’obéis et je tente de maintenir l'échange verbal. C'est plutôt réussis, je parviens même à faire rire la victime. Les minutes passent, son compagnon vient s'excuser et enfin, une fois le bilan passé, nous sommes prêt à partir ; direction les urgences. Je passe à l'avant avec les deux autres SP, notre CA monte à l'arrière avec la victime et le monsieur. Le trajet est rythmé par le 2 tons, les feux rouges grillés, les dépassements. C'est bizarre de voir les voitures former une sorte de haie d'honneur.
Une fois arrivé au CHU, on descend le brancard, je range le porte brancard et ferme les portes du VSAV. Mes collègues ont déjà passés la porte vitrée automatique. Je me présente à mon tour devant et là : grand moment de solitude, la porte refuse de s'ouvrir. « T'as un bouton à droite » me lance un pro. « Merci », j'appuie et je rentre à l'intérieur du bâtiment. Une fois dans le hall, on patiente un peu et nous rentrons dans une autre salle, fermé. Une infirmière ou médecin -je ne sais pas- nous attend. Elle demande au monsieur de sortir , il refuse tout d'abord mais elle avec calme et autorité elle réussit à convaincre l'homme et la victime que c'est ce qu'il y a de mieux pour elle. Il obéit. Nous transférons la victime de brancard. Ensuite le chef d'agrès demande à mon collègue de me montrer comment on désinfecte. Je sors en poussant le brancard, il me suit.
Une fois la désinfection terminée, « on rentre à la maison ». Pendant le trajet, on s'échange nos impressions et j'écoute religieusement les anecdotes de chacun. Une fois arrivé au CS, je passe un coup de serp' pour désinfecter le sol du VSAV.
Et voilà, comment s'est passé mon 1er départ SAP, c'était génial ! Je n'ai qu'une envie, repartir de nouveau !
PS: Suite à la dernière réunion de centre, il a été décidé de la possibilité pour les apprenants (comme moi) de prendre des gardes. On a un bip collectif qu'on fait tourner. Le chef de centre "nous laisse gérer à notre sauce". Enfin on verra bien ce que ça va donner...
Sinon je peux déjà faire un rapide bilan. Après presque 7 mois passés chez les pompiers, j'ai pris du muscle et surtout j'ai gagné en maturité apprenant à travailler en équipe. Chaque jour passé à la caserne est l'occasion d'en apprendre un peu plus. Apprendre sur quoi? Les techniques de chacun, le matos, les retex, apprendre à fermer sa geule et à l'ouvrir à juste escient aussi et surtout apprendre la vie. Enfin on peux dire que j'ai réalisé un rêve de gosse, celui de faire partie de cette grande famille: les sapeurs-pompiers. 3 départs à mon actif dont un feux, je ne compte pas les nid de guêpes ni les heures passés dans ce bâtiment en pierre au sein duquel je me sens si bien, avec ces gens là: bien plus que des collègues, des amis. J'ai encore beaucoup à apprendre et je suis prêt à me remettre en question si nécessaire. Il y a eu des moments joyeux, d'autres moins mais une chose est sûre: la passion est toujours présente, aussi flamboyante qu'à mes débuts !
Amicalement, Hugo |
_________________ Nous tombons pour mieux nous relever. |
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jackfirefighter63
Passionné accro
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Posté le:
16 Oct 2012, 18:19 |
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Bonsoir tout le monde. Après 8 mois d'engagement, je viens de percevoir une housse de casque et ma lampe ATEX. Happy ! (heureux) Petit rayon de soleil dans cette période morose.
Cependant ça fait +2 semaines que je suis pas passé à la caserne et ça me manque déjà, la raison?
Beaucoup de boulot au lycée . De plus je viens d'apprendre que les apprenants vont prendre des gardes mais par semaine désormais, petit problème, peu de dispo en raison de l'éloignement de mon lycée... Vivement les vacances ! Bref, c'est pas facile de combiner pompier, école, famille, amis, travail. J'ai mis un peu de temps à en prendre conscience .
Amicalement, hugo |
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cadoo
Fidèle
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Posté le:
13 Juin 2013, 14:45 |
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Salut,
Je viens de lire ton parcours, c'est très bien rédigé et très complet, on a l'impression d'y être ! Merci d'avoir fait partager ton expérience.
Une question seulement, je ne comprends pas pourquoi tu est toujours apprenant (ou était au moment ou tu as redigé ces lignes) alors que tu avais terminé tes stages et formations ? Je ne suis pas (encore) SPV donc je ne sais pas trop comment ca fonctionne.
Je me demande égallement comment ca se fait que tu n'ai pas participé à beaucoup d'inter (3 en 7 mois si je comprends bien) alors que tu as passé beaucoup de temps à la caserne. Tu es dans un CS qui sort peu ?
Je me pose beaucoup de questions pour savoir comment ca se passe ! |
_________________ S'élever par l'effort |
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jackfirefighter63
Passionné accro
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Posté le:
13 Juin 2013, 16:45 |
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Bonjour et merci pour le compliment.
cadoo a écrit: | Une question seulement, je ne comprends pas pourquoi tu est toujours apprenant (ou était au moment ou tu as redigé ces lignes) alors que tu avais terminé tes stages et formations ? Je ne suis pas (encore) SPV donc je ne sais pas trop comment ca fonctionne. |
En fait, je serai équipier sur ma prochaine garde: le 5 juillet Normalement, c'est quand on a toutes ses formations je crois, d'autres disent que c'est au bout d'un an et toute ses formations. Enfin ce n'est pas très clair. Mais ce qui est sûr, c'est que j'ai un chef "prudent" et c'est pas dans la "culture locale" d'être pressé. C'est pourquoi je n'aurais plus du être apprenant depuis mars mais que je passe seulement équipier en juillet: enfin les départs au fourgon, avec une nouvelle textile en plus
Citation: | Je me demande également comment ca se fait que tu n'ai pas participé à beaucoup d'inter (3 en 7 mois si je comprends bien) alors que tu as passé beaucoup de temps à la caserne. Tu es dans un CS qui sort peu ? |
Tu verras surtout que SPV en milieu rural c'est une activité qui prend beaucoup de temps et que le quotas d'inter n'est pas forcément proportionnel... M'enfin quand on aime, on ne compte pas!
Etant lycéen, je prends surtout des gardes pendant les vacances mais ça ne m'a pas empêché d'en faire des inters: j'en suis à une trentaine actuellement, j'ai fais mon 1er delta sur avp, bref je fais mon petit bout de chemin tranquillement.
Sinon je suis dans un centre qui tourne à environ 365 inters à l'année donc ça va, j'ai pas à me plaindre. Mais à la rentrée, je vais me renseigner pour prendre de la garde postée dans un centre mixte.
C'est normal que tu te poses des questions et si t'en as d'autres, n'hésites pas. En tout cas, il finit toujours par y avoir retour sur "investissement" chez les pompiers, crois-moi...
Amicalement, hugo |
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cadoo
Fidèle
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Posté le:
13 Juin 2013, 18:58 |
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Je comprends mieux ! Merci pour ces éclaircissements.
Pour ma part, j'ai postulé dans un gros CS (celui de la ville ou j'habite en fait, je me suis pas basée la dessus pour "choisir"). Il y a 75 pro, 50 volontaires et la semaine dernière j'ai été voir aux portes ouvertes, c'est un centre qui doit couvrir tous les "petits" centres qui se trouvent autours et eux sortent beaucoup moins. Uniquement pour la ville ou la caserne se trouve, il y a eu 6000 inter l'an dernier. C'est pour ca que j'étais étonnée que tu ai fait peu d'inter, mais en milieu rural effectivement ca doit être différent.
Quand j'ai été au don du sang cette année, j'ai fait un peu attention (le centre de collecte est collé à la caserne, on voit les garages par la fenetre), ca a peut-être duré 20-30min a tout casser (le don) et il y a eu 3 ou 4 départs.
Je passe la commission de recrutement la semaine prochaine, je croise les doigts, apparemment les places sont chères (je sais pas combien il y a de places cette année mais on m'a dit qu'en général c'est de l'ordre de 2 places libres pour une 10aine de candidats). Il va falloir que je me défende bien si je veux passer ! |
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jackfirefighter63
Passionné accro
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Posté le:
13 Juin 2013, 20:41 |
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Ah d'accord: grosse boutique en effet... T'es dans quel département ?
Bon courage pour ta sélection alors. Le sport à fond et restes motivé
Amicalement, hugo |
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cadoo
Fidèle
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Posté le:
13 Juin 2013, 21:28 |
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Je suis dans le 57 !
Merci, je vais tout faire pour être prise. Le sport je m'entraine deja depuis quelques temps, et je vais continuer jusqu'aux tests sportifs (ce sera vers octobre/novembre selon la personne que j'ai eu au téléphone).
Mais la ou il faut vraiment cartonner c'est l'entretien, c'est la qu'ils vont choisir les personnes qu'ils veulent prendre selon le nombre de places libres. Si on passe la, on passera quoi qu'il arrive au sport si on a le minimum requis (pallier 5 Luc Leger et 8 pompes, je ne sais pas si il y a un barème fille donc je ne compte pas la dessus). Mais il n'y a pas de concurrence au niveau du sport à priori.
Je pense que je vais mettre en avant le fait que j'ai été réserviste à l'armée pendant 2 ans et ma stabilité professionnelle (je suis en CDI) qui peut être un plus par rapport à un étudiant qui ne sait pas encore ou il va aller pour poursuivre ses études, ou pour travailler (moi je resterais ici quoi qu'il arrive). Je vais aussi avancer le fait que j'ai déjà le PSC1 passé à l'armée (ils n'auront donc pas à me financer cette formation).
La course à pied c'est bon, je met le paquet sur les pompes du coup, c'est pas encore ca. Depuis que j'ai arrêté l'armée, j'ai pris un peu de poids et j'ai arreté de m'exercer, du coup j'ai tout perdu. J'ai pris beaucoup de force depuis que je m'y suis remise grace à la méthode des pompes inclinées en descendant progressivement au fil du temps (j'ai commencé sur une table, puis sur le bord de la baignoire, sur deux chaises et actuellement sur deux poufs en cuir, la prochaine étape est le sol, et qui sait, peut-être même qu'ensuite je mettrais mes pieds sur une chaise pour une progression encore meilleure ?). Je m'accroche ! |
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jackfirefighter63
Passionné accro
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Posté le:
13 Juin 2013, 22:27 |
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Je te conseille la méthode Lafay pour le renfocement musculaire, c'est très bien réalisé. Il y a même des tutos sur you tube .
Sinon tu as de très bons arguments.
Citation: | Je vais aussi avancer le fait que j'ai déjà le PSC1 passé à l'armée (ils n'auront donc pas à me financer cette formation). |
Juste oublis celui, là: le PSC1 est compris dans ta formation de secourisme: SAP et donc que tu l'ai ou pas ne fais pas vraiment de différence. Ca montres juste que tu t'intéresses au secourisme .
Amicalement, hugo . Pourquoi ne créé-tu pas "ton parcours" ? |
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cadoo
Fidèle
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Messages: 201
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Posté le:
15 Juin 2013, 09:59 |
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Je possède la méthode Lafay pour femmes, mais elle est surtout basée sur le modelage physique. Assez impressionnant d'efficacité cela dit, mais les exercices purement axé sur la force sont les pompes et tractions (pour modeler les bras ) et je n'ai as encore assez de force pour les realiser. Donc en attendant, je reste suspendue en position traction le plus longtemps possible (je pense qu'au bout d'un moment je pourrais me hisser, ca travail les memes muscles) et pour les pompes je les fais inclinées.
Pour le PSC1, on m'avait dit au telephone que je devrais le passer avant mon incorporation, peut-être que ca a changé et la personne ne le sait pas ! Du coup j'en parlerais mais en axant sur le fait que j'ai une 1ere notion de secourisme.
Je n'ai pas créé mon parcours pour eviter de vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, je ne suis pas encore prise ! Cela dit, c'est pas une raison pour polluer le tiens, j'en resterais donc la.
Merci encore pour tous ces conseils ! |
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Seth
Habitué
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Localisation: Sarthe
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Posté le:
15 Juin 2013, 12:23 |
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Coucou,
jackfirefighter63 a écrit: | Citation: | Je vais aussi avancer le fait que j'ai déjà le PSC1 passé à l'armée (ils n'auront donc pas à me financer cette formation). |
Juste oublis celui, là: le PSC1 est compris dans ta formation de secourisme: SAP et donc que tu l'ai ou pas ne fais pas vraiment de différence. Ca montres juste que tu t'intéresses au secourisme . |
Nous en Sarthe, on est obligé d'avoir fait le PSC1 avant le SAP. |
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