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GI
Passionné accro
Inscrit le: 14 Déc 2005
Messages: 1606
Localisation: IDF
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Posté le:
02 Juil 2015, 17:11 |
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* appliquée ou pas, et plutôt pas, l'annexe1, qui fixe les contours, est en complète refonte, indique le document.
* Aujourd'hui, la notion de détresse vitale / non vitale est interprétable, et, d'un dpt à l'autre la réponse à un appel qui arrive au 15 sera différente (ap/sp) . La réponse à un appel qui arrive au 18 est selon moi assez semblable d'un dpt à l'autre du fait de la notion de prompt secours. |
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Gabriel Pasternak
Nouvelle recrue
Inscrit le: 27 Juin 2015
Messages: 6
Localisation: SDIS31
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Posté le:
02 Juil 2015, 22:53 |
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Je vois ce que tu veux dire GI. Avec la disparition de frontières claires entre les interventions dévolues aux SP et celles dévolues aux AP, le risque de perdre une partie de nos missions de SAP devient réel.
Mais comme tu dis, tout ça part d'une dérive de la médecine de ville où on se retrouve à devoir "pallier à". Pallier au médecin de la maison de retraite qui ne bosse pas le week-end, pallier à l'ambulance privée qui n'est pas disponible, pallier au médecin de garde qui est débordé, etc..
J'ai l'impression que tu pars du principe que maintenant ces interventions sont "à nous" et que en céder une parcelle aux AP serait une perte. Moi je pars du principe que ces interventions n'ont jamais été à nous, et que si elles passent directement des mains des médecins que ça n'intéresse pas à celles des AP que ça intéresse, ça peut nous permettre de nous consacrer à nouveau à notre vraie mission qui est l'urgence.
C'est en ça que nos lectures divergent, car cette porte ouverte aux AP signifie pour moi que les SP vont pouvoir retrouver le sens de leurs missions de SAP, et pour toi cela signifie qu'ils risquent de les perdre.
La bonne lecture se situe certainement entre les deux, c'est peut-être juste une question de timing, selon la compétitivité des AP de son département : d'abords qu'ils prennent ce qu'on a pas à faire, après à nous d'être vigilant le jour où ils tenterons d'institutionnaliser un grignotage de nos missions originelles. Ce qui est peut-être déjà le cas dans ton département je veux bien le croire mais chez moi on en est loin. |
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GI
Passionné accro
Inscrit le: 14 Déc 2005
Messages: 1606
Localisation: IDF
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Posté le:
02 Juil 2015, 23:38 |
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détrompe-toi l'histoire du passé je n'en ai rien à battre.
peut-être que bibendum finançait des ambulances blanches le long de la rn7 dans les années 60, peut-être que les sp du 54 décalaient en j7 et blouse blanche déjà dans les années 80 avec un interne assis entre les 2, que les sp du 68 posaient des masques laryngés, que les sp de dijon et de strasbourg n'ont pas armé de vsav pendant des années sauf pour le soutien sanitaire...
en la matière le passé ne donne aucune crédibilité, ni aux uns, ni aux autres. aujourd'hui lepérimètre des uns et des autres est défini par les textes.
ce qui me préoccupe c'est aujourd'hui, c'est l'histoire de demain.
les sp doivent garder un pied dans le sap. (raisons : équilibre des coûts pour le contribuable, équilibre de la SC qui repose sur des effectifs spv qui ont fait leur preuve et qui sont incontournables)
Donc, pour cela il faut exister, et pour exister, il faut un minimum d'inter pour être légitime.
par exemple si les futurs textes ne limitaient l'intervention des sp que'à la VP, ce serait signer l'arrêt programmer du modèle sp en France qui seront remplacés par des privés |
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Gabriel Pasternak
Nouvelle recrue
Inscrit le: 27 Juin 2015
Messages: 6
Localisation: SDIS31
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Posté le:
03 Juil 2015, 04:47 |
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Ah.. C'est à dire que tu considère qu'on a plus vocation à faire de l'urgence véritable, que ça c'est du passé?
Peut-être aussi qu'avant on décalait avec des chevaux et que les soutes à carburant étaient remplies de foin mais je ne parle pas de ça.
Encore une fois tu ne vois midi qu'a ta porte.
On a bien compris, tu as TRES peur que les ambulances prennent tout le SAP aux pompiers, c'est bon c'est noté merci. |
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GI
Passionné accro
Inscrit le: 14 Déc 2005
Messages: 1606
Localisation: IDF
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Posté le:
03 Juil 2015, 07:44 |
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Je comprends ce que tu dis.
la "vocation" des sp, c'est-à-dire l'idéal, ce ne serait de faire que de l'urgence. Comme à l'époque où les gens faisaient le 18 quand c'était grave.
non pas par condescendance. mais par soucis d'efficacité du service public. Revenir à l'essentiel, à des tâches à plus forte valeur ajoutée. Où on se sent utile. N'entend-on pas l'équipage vsav d'ailleurs dire parfois, satisfait, "aujourd'hui, on a fait du pompier" en fin de journée.
C'est humain. Maintenant, l'explosion de la sollicitation 15/18 est problématique. Mais comment faire le tri entre l'urgence et le non urgent ? OK des arbres de choix y aide, mais cela reste des concepts.
Si on veut véritablement ne laisser que l'urgent, voire l'urgentissime aux sp, ou encore faire un distingo du type vp=sp, domicile=ap, les sp n'auraient plus rien en volume d'inters et donc, à terme le sap serait intégralement retiré aux sp. avec les conséquences décrites précédemment
je te donne peut-être l'impression de m'accrocher aux inters de type gastro.
Pas spécialement.
A un niveau minimum d'activité oui.
ce positionnement est transposable aux autres activités sp :
si demain tu dis "la dépollution c'est pas notre métier", des privés s'engouffrent dedans. idem pour le grimp, le sd, les désincars sur autoroute à concession privé, puis les désincars sur tout type de voie etc. etc.
Et à la fin qu'est-ce qu'il reste aux sdis ? l'incendie.
jusqu'à ce que les assureurs le prennent à leur compte.
alors oui, il y aura toujours des gens pour porter secours.
Mais pas tout à fait les mêmes. Et oui, tu peux critiquer, tu peux penser que j'ai peur, mais simplement ce n'est pas ma conception de l'avenir.
très cordialement, |
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