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syldeg59
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Posté le:
31 Aoû 2008, 04:52 |
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bonjour
triste nouvelle pour les pompiers belges
BRUXELLES Deux pompiers ont perdu la vie, samedi après-midi, lors d'un incendie survenu dans l'ancien centre sportif d'Uccle. Un autre pompier a été grièvement blessé lors de cette intervention.
Selon les premières informations, les deux pompiers sont morts lors d'une intervention sur un bâtiment inoccupé et abandonné depuis 15 ans, rendant leur disparition d'autant plus cruelle qu'il n'y avait aucune vie à sauver.
Le pompier grièvement blessé serait, lui, atteint aux épaules.
Les autorités locales ont annoncé une conférence de presse dans le courant de la soirée, après que les familles des victimes auront été informées.
Situés au Dieweg, les bâtiments sinistrés appartiennent à la société Delens, mais étaient gérés par les "Jardins de Dieweg" qui exploitent quelques terrains de tennis aux alentours.
C'est d'ailleurs un moniteur du club de tennis qui a donné l'alerte, en milieu d'après-midi.
Selon des informations recueillies sur place, le bâtiment hébergeait de temps à autres des squatters.
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VERDI 14
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Posté le:
31 Aoû 2008, 12:45 |
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syldeg59
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Inscrit le: 02 Mar 2008
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Posté le:
01 Sep 2008, 07:10 |
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BRUXELLES Le sergent Jean-Louis Dubois, du poste de la chaussée de Mons des pompiers d'Anderlecht, était davantage que le supérieur hiérarchique du caporal Tacqueniere. "J'étais son supérieur, mais j'étais surtout son ami depuis 28 ans."
Et samedi après midi, quand il y a eu cet appel pour le Dieweg où l'on demandait un camion-échelle en renfort, c'est le sergent qui prend le volant et Alain Tacqueniere qui s'assied à côté. "Nous sommes partis à deux. Je suis revenu seul."
Devant Jean-Louis Dubois qui parle de la mort d'un ami, le journaliste se sent petit. C'est Jean-Louis Dubois qui répond à la question de savoir pourquoi ils ont pris des risques dans ce bâtiment en feu mais vide d'occupants : "Pas pour sauver les briques : il y avait une mince possibilité que quelqu'un se trouvait à l'intérieur."
En revanche, il est des questions auxquelles le sergent Dubois ne répond pas. Pourquoi, par exemple, se sont-ils avancés apparemment si loin au milieu dans le bâtiment ? Ni ce qui s'est passé. "On vous a servi une version. Moi, je n'ai rien à ajouter."
Sur place, des problèmes d'approvisionnement en eau font que la présence d'Alain Tacqueniere (qui est échelier, NdlR) près de l'échelle du véhicule E19 n'est pas indispensable.
L'officier cherche un volontaire pour accompagner le sergent Batselier. "Alain était toujours partant. Avec le Taque, c'était toujours oui."
Pompier, ambulances 100 : le Taque a tout fait, tout vu et était revenu de tout. En intervention dans des quartiers sensibles, pour venir en aide, il avait même essuyé des jets de pavés.
"Tous nous sauvons des vies. C'est pour cela que je dis que non, Alain n'était pas fier de son métier, mais très fier. Le dimanche matin, s'il n'était pas de service, il disait comme nous tous qu'il appréciait d'être avec les siens... mais que quand même, la caserne. Chez les pompiers, quand on se dit bonjour, on ne se serre pas la main; on se fait la bise..." |
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syldeg59
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Inscrit le: 02 Mar 2008
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Posté le:
01 Sep 2008, 07:14 |
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UCCLE La question sur toutes les lèvres après la mort de deux pompiers bruxellois, tous deux mariés et pères de famille, dans l'incendie samedi après midi d'un bâtiment désaffecté au Dieweg à Uccle : pourquoi sont-ils entrés dans un lieu vide où il n'y avait personne à sauver.
Hier, nous retrouvons le sergent Jean-Louis Dubois. La veille, à 14 h 42, c'est lui qui pilotait l'Écho 19 , le camion-échelle E19 qui, des casernes d'Anderlecht, fonçait vers Uccle. À sa droite dans le camion, le caporal Tacqueniere, qui bientôt va périr. Le sergent Dubois tient à dire que "s'ils sont entrés, c'est parce qu'on ne pouvait exclure que quelqu'un soit resté à l'intérieur. S'ils sont entrés, croyez bien que c'est pas pour sauver des briques".
Francis Boileau, porte-parole, ajoute deux raisons. "D'abord, ils sont entrés par la partie avant du bâtiment qui n'était pas encore touchée par l'incendie. À ce moment, le danger ne se situait pas de ce côté-là. Ensuite, ils sont entrés parce qu'il n'y a qu'au cinéma qu'on pense qu'il est possible d'éteindre un bâtiment en feu en restant à l'extérieur."
14 h 42, donc, de très nombreux appels - l'incendie est visible depuis le ring - annoncent ce bâtiment en feu au bas du complexe sportif (tennis) des Jardins du Dieweg. Les premiers véhicules sont sur place à 14 h 53. Au total, 30 pompiers avec 3 autopompes, 2 échelles, 3 camions- citernes et 5 ambulances venant des casernes d'Uccle, de l'Héliport, d'Anderlecht et du poste Delta d'Auderghem. Jusque dans les années 1990, le bâtiment en feu, un bâtiment de bureaux propriété de la Générale de banque, servait de centre de formation. En acier, béton (et amiante !), sa structure est légère, donc fragile, ce qu'ignorent les pompiers de samedi.
Les lieux sont désaffectés. Squatters, tagueurs et jeunes du quartier finissant les vacances : depuis 15 ans, y entre qui veut. À 15 h 20, quand le sergent Batselier et le caporal Tacqueniere s'y introduisent avec leur officière stagiaire, la lieutenante Anne Wibin, 37 ans, première femme pompier à accéder à cette responsabilité, la partie avant n'est pas enfumée, seul l'arrière brûle.
Les trois grimpent à l'étage sous toiture et s'y aventurent en reconnaissance. Ils se trouvent au milieu et sont séparés, les hommes d'un côté, leur officière dans un bureau, quand le drame survient. Et ce fut l'enfer. Anne Wibin a crié "Je suis en difficulté" . De l'extérieur, des collègues ont pu la rejoindre et l'évacuer par une fenêtre, les vêtements en feu. Trop tard déjà pour Tacqueniere et Batselier. 2 veuves, 3 orphelins.
Depuis, des pompiers se posent des questions. Comment taire qu'au domicile d'une victime, dimanche après midi, une femme, de douleur, de rage, a crié : "On les a envoyés au casse-pipe." L'explication ? Le bâtiment possède un faux plafond sur toute sa longueur. Environ 500 m³. En s'effondrant, la partie arrière de la toiture a soufflé ces 500 m³ de fumées et de gaz enflammés vers l'avant du bâtiment, à l'étage supérieur, celui où se trouvait l'équipe en reconnaissance. Pas vraiment le flash over , donc. Accidentel ? Personne ne le pense d'un incendie si rapide - bien que le feu ait pu couver - dans un bâtiment vidé de tout mobilier. L'affaire, d'ailleurs, est à l'instruction chez le juge Lugentz, pour incendie volontaire. Dès les lieux sécurisés - sans doute mercredi -, des chiens y seront envoyés pour déceler la présence éventuelle d'un accélérant. Mais hier, la substitute France Ruchard, du parquet, ne pouvait écarter l'éventualité d'y trouver d'autre victime, les décombres n'ayant toujours pas pu être fouillés à fond.
Gilbert Dupont
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syldeg59
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Posté le:
01 Sep 2008, 16:25 |
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L’auteur de l’incendie qui a causé la mort de deux pompiers s’est présenté à la police
UCCLE 16 ans... c’est l’âge du jeune homme qui a bouté le feu, accidentellement, dit-il, à l’ancien bâtiment désaffecté d’Uccle. Patrick Batselier et Alain Tacqueniere, deux pompiers mariés et pères de famille, y ont laissé leurs vies. En exclusivité, nous pouvons vous révéler que l’auteur de l’incendie s’est spontanément présenté au commissariat de police d’Uccle, dimanche en fin de soirée. Rongé par les remords, l’adolescent issu d’une famille aisée sans histoire, s’est confié à son père. Ce dernier abasourdi n’a pas hésité une seule seconde à se rendre à la police.
L’adolescent a expliqué que l’incendie était accidentel. Il n’a jamais voulu faire de mal à personne et surtout pas aux pompiers. Il a, en réalité, profité des locaux vides pour s’amuser un peu. Peu de temps avant le drame, il a téléphoné à un copain âgé à peine de 13 ans et lui a fixé rendez-vous dans l’ancienne salle de sports désaffectée depuis plus de 10 ans. C’est là qu’ils amusent à tagger et aussi à jouer un jeu bien plus dangereux : le lance-flammes ! Ils allument un briquet après avoir appuyé sur le bouton de la bonbonne ! Effet garanti |
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guillaume17
Vétéran

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Localisation: Charente Maritime (17)
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Posté le:
07 Sep 2008, 15:59 |
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