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sp84200
Habitué
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Posté le:
13 Mai 2013, 21:31 |
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Bonsoir à tous,
Voici un article très intéressant sur nos pratiques d'immobilisation rachidienne, traduit du très bon journal des services d'urgences extrahospitalières (JEMS) nord-américain par le site de Swissrescue!
Voici le lien :
http://www.swissrescue.ch/dossier/jems/2013_04_immob_rachis_jems.pdf
Bonne lecture
Cordialement
ps : pour la culture uniquement, les RN restent bien entendu vos bibles! |
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pl.lamballais
Référent INC
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Posté le:
13 Mai 2013, 23:51 |
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sp84200 a écrit: | Bonsoir à tous,
Voici un article très intéressant sur nos pratiques d'immobilisation rachidienne, traduit du très bon journal des services d'urgences extrahospitalières (JEMS) nord-américain par le site de Swissrescue!
Voici le lien :
http://www.swissrescue.ch/dossier/jems/2013_04_immob_rachis_jems.pdf
Bonne lecture
Cordialement
ps : pour la culture uniquement, les RN restent bien entendu vos bibles! |
Excellent. Cela confirme à 100% ce que j'observe au Brésil. Ici, quand j'ai commencé à parler du matelas à dépression et du confort qu'il apportait, on m'a regardé avec de grands yeux d'abord parce ce type de matériel est totalement inconnu ici, et ensuite parce que la notion de confort, on ne comprend pas trop ce que ça veut dire.
Le seul qui a prété attention à cela, c'est un ami ambulancier qui travaille pour le compte d'un hopital privé et qui constate un nombre hallucinant de victimes avec douleur dorsales et qui a fait le lien non pas avec le choc de l'accident mais avec le fait que la victime est transportée à plat dos sur une planche!
Résultat pour les services qu'on met en place, on a fait fabriquer des matelas coquilles et on réserve la planche pour l'extraction.
Amusant de constater que tout ce qu'on a appris en bon vieux CFAPSE était en fait super bien adapté.
En tout cas, IMMENSE merci pour l'article!!
Amitiés
Pierre-Louis |
_________________ http://www.flashover.fr
"Y a t-il un danseur de claquettes au bar du mess des officiers?" (WJ) |
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zagamore
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Posté le:
14 Mai 2013, 11:38 |
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bonjour,
merci pour cet article ! Il a le grand mérite de faire la synthèse de ce qui fait débats depuis quelque temps au sein des communautés « anglo-saxonnes » du secours. Notamment sur la meilleure utilisation de la planche vs MID.
effectivement, dans ce domaine comme dans d'autres, les choses pourraient évoluer… Sachant que ces évolutions semblent au minimum reposer sur deux axes :
1) des données scientifiques mieux connues, qui font que ce que l'on pensait vrai hier ne l'est peut-être plus aujourd'hui.
2) une formation plus poussée.
C'est justement là qu'en France le bât blessera…
Pour la RCP, les recommandations parues en 2010 ne sont toujours pas en vigueur…bref, on est jamais trop pressé sur ce sujet là !
Nos formations, pour tout un tas de raisons dont le volontariat(au sens large, bénévolat associatif compris) et la polyvalence font partis, finissent parfois paraître « simplistes ». Les alourdir serait un problème (pour mémoire, la partie théorique du PHTLS , qui sert souvent de module « traumatologie » dans certains pays est plus gros à lui seul que les PSE 1 et 2 réunis).
Quand je vois des sujets comme celui-ci :http://www.forum-pompier.com/sujet38751.html , j'ai tendance à me dire que complexifier la formation ne se ferait pas sans difficulté.
Parce que ce qui est décrit là, comme geste en formation initiale, ça se résume par : « tous les inconvénients du plan dur et aucun des avantages du matelas, juste parce qu'on a toujours fait comme ça sans comprendre pourquoi on a toujours fait comme ça". Et ce alors même que c'est une position à l'opposé de celles des référentiels.
Et des sujets de ce type, sur les forums parlant de secourisme, il y en a des kilos pelletés..
bref,ça, plus la réticence culturelle du corps médical à « transférer » une partie de l'évaluation au simple secouriste, on n'est pas prêt de voir de grands changements s'opérer..
D'un autre côté, dans l'état actuel des textes, rien n'interdit déjà à une autorité d'emploi de décider de privilégier le MID au plan dur pour l'immobilisation totale du rachis…
Zag
au passage , je note aussi que le principe de la mise sur le coté d'un traumatisé du rachis, y comprit sur planche, semble poser question...du reste , certaines discussions autour des normes ILCOR 2010 tournaient sur la remise en question du dogme du tout PLS.. |
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pl.lamballais
Référent INC
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Localisation: Brasilia (Brésil)
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Posté le:
14 Mai 2013, 13:18 |
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zagamore a écrit: |
C'est justement là qu'en France le bât blessera…
Pour la RCP, les recommandations parues en 2010 ne sont toujours pas en vigueur…bref, on est jamais trop pressé sur ce sujet là !
Nos formations, pour tout un tas de raisons dont le volontariat(au sens large, bénévolat associatif compris) et la polyvalence font partis, finissent parfois paraître « simplistes ». Les alourdir serait un problème (pour mémoire, la partie théorique du PHTLS , qui sert souvent de module « traumatologie » dans certains pays est plus gros à lui seul que les PSE 1 et 2 réunis).. |
As-tu lu l'article en entier? Si tu lis tout, bien, tranquillement, tu verras que ce qui coince c'est l'approche USA donc le "tout planche" et surtout, SURTOUT, le fait qu'ils ne connaissent pas l'usage du matelas coquille.
Il n'y a donc rien à "apprendre" puisque la manière de faire en Europe est visiblement la bonne. D'ailleurs, une simple phrase telle que "Le matelas vacuum et d’autres civières sont utilisés avec succès depuis des années en Europe. " dans un magazine Américain, houlalalal!!!! Il a surement fallut au moins 3 semaines de débat à l'équipe rédactionnelle pour autoriser ça!
Quant à la question sur la PLS, elle n'est pas posée dans l'article et on sous entend même une chose: si on a douté de la PLS c'est certainement parce que sur la planche, ce n'est pas possible. En fait, si on suit le cycle de décision, on constate la même chose qu'en incendie: on prend une décision sur un point précis et ensuite, sans remettre en cause cette décision, on remet en cause d'autres points (les lances régulées sont un exemple flagrant de choix d'outils ridicule, dont on ne peut ensuite plus reconnaitre l'erreur d'achat. Car on ne veut pas avouer s'être fait mettre une grosse quenelle!).
Ainsi, on prend la planche et on dit que c'est bien, on en achète, on met des strap partout, y'a de jolies couleurs, c'est nouveaux donc plus "sexy" que le vieux matelas et la pompe ridicule et puis "les paramédics en ont" etc...
Une fois cette idée admise, on constate qu'en fait, ça pose des problèmes. Mais comme on a pris une décision vis à vis de la planche, on n'ose pas revenir sur cette décision. Donc on remet en cause le reste: ça s'appelle un piège abscon.
On se rend compte que la PLS sur la planche, ça marche pas? On remet donc en cause la PLS.
Là, l'article indique "Le matelas vacuum peut également supprimer le padding, répartir le poids uniformément et immobiliser le patient en position latérale car l’outil peut être moulé autour du patient pour mieux emballer efficacement celui-ci." ce qui tend à dire que l'auteur ne veut pas tomber dans le piège abscon: la planche, OK. Mais pour la PLS ça marche pas. Donc comme ce qui compte ce n'est pas le matos, mais la victime, alors je remet en cause le matos.
J'ai fait une étude sur la PLS et le syndrome de Mendelson. Ma conclusion c'est toutes les études doutant de la PLS sont axées principalement sur un fait: on utilise la planche donc on peut pas mettre en PLS donc "la PLS ça doit pas être super utile". En fait, les articles ne traitent pas de "La PLS est-elle utile?" mais plutôt de 'Moi j'ai une planche, alors, la PLS, est-ce vraiment utile?". Car en fait, la question c'est toujours "bénéfice vs effort". Si tu as une planche, la PLS c'est super galère et comme le bénéfice est minime, alors tu mets pas en PLS. Si tu as un matelas, comme tu peux facilement brancarder en PLS alors tu peux récupérer ce petit bénéfice de la PLS.
Il est vrai qu'avec le temps et le rapide turn-over dans les services, les "anciens" équipement disparaissent super vite des mémoires. Ici, au Brésil, plus personne ne connait le matelas coquille. Ce n'est plus enseigné et si tu veux en acheter, c'est sur catalogue et c'est complétement hors de prix (équivalent de 5.000 Euros, dans un pays ou le SMIC est de l'ordre de 500 Euros)
Comme j'ai toujours été persuadé de l'efficacité de ce système , on en fait fabriquer.... chez un fabricant de structure gonflables pour les enfants! et encore, on a eu de la chance. Car à Brasilia, il y a UN matelas coquille, utilisé par une médecin de l'hopital principal de la ville, pour faire passer les radios aux traumatisés! Et comme son matelas et tout vieux, c'est notre fabricant de structure pour enfant qui le lui répare.
Mais si tu n'en as jamais vu, pour la PLS, tu ne sauras pas comment faire et il faudra alors que tu "inventes" le matelas coquille?
L'article revient en fait de compte à un usage type "CFAPSE": la planche pour extraire les gens, et ensuite, le matelas coquille.
Rien de nouveau à apprendre. Simplement, ne pas chercher de complications et toujours penser au confort de la victime.
Amitiés
Pierre-Louis |
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kinderbueno
Nouvelle recrue
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Localisation: 34
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Posté le:
14 Mai 2013, 13:22 |
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Cet article donne des réponses aux questions que je me posais sur le sujet "traumatisme du rachis". L'inconfort de la planche est apparemment manifeste. Ce qui est intéressant, pour quelqu'un comme moi qui a passé ses PSE1, PSE2 et SAP1 il y a quelques mois, c'est de voir à quel point la formation dispense de réflexion à ce sujet. C'est limite si en sortant du SAP, on n'est pas conditionné à réagir : suspicion de trauma rachis = planche. |
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pl.lamballais
Référent INC
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Posté le:
14 Mai 2013, 14:35 |
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kinderbueno a écrit: | Cet article donne des réponses aux questions que je me posais sur le sujet "traumatisme du rachis". L'inconfort de la planche est apparemment manifeste. Ce qui est intéressant, pour quelqu'un comme moi qui a passé ses PSE1, PSE2 et SAP1 il y a quelques mois, c'est de voir à quel point la formation dispense de réflexion à ce sujet. C'est limite si en sortant du SAP, on n'est pas conditionné à réagir : suspicion de trauma rachis = planche. |
A mon avis, cela vient beaucoup plus des gens qui te forment que des réelles recommandations.
Car les référentiels ne sont pas aussi systématiques. Si tes formateurs sont "fan des USA" alors ils calquent leur comportement sur ce pays, ce qui les conforte dans leur croyance. Or à la base, la croyance qu'ont les Américains dans la sacro-sainte planche, est fortement accrue par le fait qu'ils n'ont plus que ça. Et dans ce cas, comment croire à autre chose?
Amitiés
Pierre-Louis |
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zagamore
Passionné impliqué
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Messages: 901
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Posté le:
14 Mai 2013, 16:10 |
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kinderbueno a écrit: | Cet article donne des réponses aux questions que je me posais sur le sujet "traumatisme du rachis". L'inconfort de la planche est apparemment manifeste. Ce qui est intéressant, pour quelqu'un comme moi qui a passé ses PSE1, PSE2 et SAP1 il y a quelques mois, c'est de voir à quel point la formation dispense de réflexion à ce sujet. C'est limite si en sortant du SAP, on n'est pas conditionné à réagir : suspicion de trauma rachis = planche. |
salut,
bah non justement c'est ça le problème : ce réflexe n'a pas lieu d'être,comme le dit PL ( ) les référentiels offrent deux possibilités : planche ou matelas : rien n'oblige à se limiter à la planche… ton cas est même pire encore, puisqu'il revient à cumuler les défauts de ces deux matériels (tu vois bien l'absurdité de laisser la personne sur la planche dans le coquille ) ! sur ce coup là, c'est un problème de formateurs, pas de formation.
on est d'ailleurs dans une situation un peu absurde : on a peut-être une des formations les plus complètes en termes de techniques disponibles, mais avec tellement peu de connaissances de fond qu'on en arrive à utiliser toutes les techniques à tort et à travers.
L'article conclut que l'idéal est plutôt d'apprendre à combiner au mieux ces différents outils, il serait donc intéressant d'essayer de comprendre quand choisir l'un ou l'autre.
Par exemple, pour moi qui suis à Paris, compte tenu de mes délais,la planche peut ne pas poser de problème d'inconfort, incontournables si on à 30 minutes de transport de manière habituelle…mais tout cela re-pose le problème de la formation.
PL , je te rassure, j'ai tout lu. Tu décris effectivement un biais: quand on a deux systèmes différents, on ne peut pas forcément transposer automatiquement de l'un à l'autre, il faut comprendre pourquoi.
Effectivement, les USA ignorent quasiment le MID. donc, ils ont des problèmes et des questions de "plancheur " Mais au Québec par exemple, ils utilisent les 2, en privilégiant d'ailleurs, de mémoire le matelas pour les transports. Donc eux, ils ont des solutions...
Ce que je relevais moi n'est pas tant un problème de disponibilité des matériels que de formation des gens à savoir lequel utiliser. Et à ce jour, la formation française me paraît en dessous de tout…
L'algorithme cité dans l'article est assez proche d'ailleurs de ceux de la littérature « anglo-saxonne »…
Personnellement, il ne me choque absolument pas, mais aujourd'hui force est de constater qu'avec les connaissances dispensées au PSE, c'est inapplicable.
Maintenant, il suffit d'insérer ce type d'algorithme et de former des gens à ces critères pour que ça puisse se faire sans aucun problème.
Mais quand on voit par exemple que le Glasgow est souvent utilisé comme critère, et que l'enseignement de ce score semble poser un énorme problème en France (pas en Belgique, pas en Suisse...), j'en déduit que tout ça n'est pas gagné !
concernant la PLS, le débat portait réellement sur son efficacité dans l'absolu, et sur l'analyse gains/risques en cas de lésion du rachis . La question du matos n'était même pas abordée..
zag |
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sp84200
Habitué
Inscrit le: 20 Juil 2012
Messages: 75
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Posté le:
16 Mai 2013, 12:52 |
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C’est un plaisir de partager ce type de lecture, il faudrait que cela soit lu par le plus grand nombres, pour faire évoluer les mentalités et les pratiques.
Voici quelques pistes de travail pour aller dans le sens de l’article…
Ces 2 dispositifs ont leurs avantages et leurs défauts, et ne sont pas indiqué pour les mêmes raisons, en fonction des différents critères compris lors de l’intervention (Age, trajet, stabilité, anatomie, morphologie, pathologie…)!
http://phtls.fr/PHTLS_France/Telechargements_files/g.pdf
La solution parfaite n’existe pas mais il serait convenable dans un premier temps d’utilisé ces outils de façon adapter et optimale (ex : la planche devrait être utilisé avec du padding, ce qui n’est jamais le cas en France !)
http://phtls.fr/PHTLS_France/Telechargements_files/e.pdf
Quoi qu’il en soit, que l’on choisisse l’un ou l’autre, l’immobilisation abusive est délétère du point de vu de la morbidité/mortalité et du traitement définitif. C’est pourquoi il serait crucial d’appliquer et de comprendre le principe d’immobilisation sélective, pour le bien de nos patients.
http://phtls.fr/PHTLS_France/Telechargements_files/d.pdf
Cordialement |
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sdf 30
Passionné accro
Inscrit le: 31 Jan 2010
Messages: 1133
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Posté le:
19 Mai 2013, 19:20 |
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kinderbueno a écrit: | C'est limite si en sortant du SAP, on n'est pas conditionné à réagir : suspicion de trauma rachis = planche. |
Je dirais : conditionné à ne pas réfléchir. Ce qui est à mon avis aussi le cas pour d'autres formations... |
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Nrs27
Référent SDIS-CS
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Inscrit le: 09 Mai 2006
Messages: 4687
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Posté le:
19 Mai 2013, 21:39 |
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Si nous n'avions que des C/A qui tiennent la route, nous pourrions avoir des équipiers qui ne soient formés qu'à appliquer bêtement les gestes (un peu comme le manœuvre d'un maçon)...
Et comme en plus dans l'ensemble équipier + C/A , nous ne sommes pas certain du résultat, il faut simplifier au max la formation et réduire la possibilité de réflexion .... ce qui est un tord à mon avis (mais ne pas laisser tout le monde gravir les échelons non plus....) |
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sebdf68
Passionné
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Localisation: haut-rhin
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Posté le:
26 Mai 2013, 12:00 |
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Très intéressant à lire même pour un peu initié.
Comme quoi, en europe on fait des trucs pas si mal.
Mais l'article m'a fait me poser une question ou plutôt une remarque:
- Il est dit que le matelas coquille est pratique car il s'adapte à la forme du corps en se moulant justement à celle-ci. Cela augmente le confort mais aussi la qualité du maintien.
Pour faciliter l'utilisation, on m'a appris a rigidifier légèrement (mais déjà bien) le matelas. Attention c'est peut être du CDDD voir du sa dépend du formateur.
Or en rigidifiant le matelas avant de le mettre sous la personne, a priori je dirais que l'on perd l'avantage principale à savoir sa capacité à s'adapter au corps que l'on va poser et finalement on revient presque a avoir une planche (qui maintien un peu mieux).
Ne sommes nous pas tombé dans une situation ou l'outil est bon, mais la pratique à légèrement détourné l'outil le rendant ainsi moins efficient? |
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jackfirefighter63
Passionné accro
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Posté le:
26 Mai 2013, 16:15 |
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Bonjour. Moi aussi j'ai appris qu'on devait un peu durcir et mouler le coquille avant mais après de toute façon, rien ne t'empêche de le remplir d'air pour l'adapter au mieux à la victime .
Amicalement, hugo |
_________________ Nous tombons pour mieux nous relever. |
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zagamore
Passionné impliqué
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Posté le:
27 Mai 2013, 08:17 |
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jackfirefighter63 a écrit: | Bonjour. Moi aussi j'ai appris qu'on devait un peu durcir et mouler le coquille avant mais après de toute façon, rien ne t'empêche de le remplir d'air pour l'adapter au mieux à la victime .
Amicalement, hugo |
c’est une option. Qui à un inconvénient , c'est que les billes coincées sous la victime elles ne seront pas repositionnable. Une autre est de venir déposer la victime sur le matelas : durcir le bidule , ca permet e le rendre plus maniable. Si c'est la victime "qui vient " au brancard ", au moyen d'un brancard cuiller, par exemple, la question est réglée.: ou si on met le coquille "vide " sur le plan dur, comme on est censé faire, ce qui le rigidifie de fait "... |
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brembored
Référent ENGINS
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Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le:
27 Mai 2013, 09:09 |
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Cette pratique est intéressante pour créer une "gouttière" permettant d'amener le matelas sous la victime plus aisément lors du pont.
Ceci étant, elle nécessite en effet avant de bien s'assurer que des billes sont présentes partout, et équitablement réparties.
Sinon une fois le matelas sans billes sous le rachis de la victime, il est trop tard...
Rien de sorcier, faut juste ne pas le zapper.
Mais en effet c'est plus pratique.
Ensuite, il faut nécessaire ouvrir un peu le robinet du MID pour pouvoir mouler les côtés sur la victime, de fait on retrouve un peu la notion de confort au niveau du rachis au cours de cette manip. |
_________________ Sauvons les CPI http://opti-secours.over-blog.fr/ |
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pl.lamballais
Référent INC
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Posté le:
06 Juin 2013, 20:54 |
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sp84200 a écrit: |
La solution parfaite n’existe pas mais il serait convenable dans un premier temps d’utilisé ces outils de façon adapter et optimale (ex : la planche devrait être utilisé avec du padding, ce qui n’est jamais le cas en France !) |
Si ça peut te rassurer (mais est-ce rassurant...) c'est quasiment le cas partout et c'est très compréhensible.
La planche est vendue comme "super génial, simple et facile à laver". Sauf que les "pads" sont vite sales. Donc on les lave, une fois, deux fois, puis ils sont tellement sales qu'il faut les changer.
Là, les ennuis commencent: comme la quasi totalité des services fonctionnent en mode "administration" on sait que pour acheter 2 crayons c'est aussi compliqué que pour acheter 50 camions. Bilan, on jette un pad, puis un autre, puis une sangle... et à la fin, on a un truc tout crado, on pad plus et on sangle avec ce qu'on a (je vois ça tous les jours).
Le seul "hic" en fait c'est pas la planche ou le matelas. C'est que pour mettre un traumatisé sur un matelas coquille, ben à 2, ça le fait pas.
On ruse donc financièrement en prétextant qu'à 2 ça ira... si on a une planche et justement, dites donc, ça tombe bien, j'en ai à vendre.
Aux USA, en incendie, ça a été la même chose avec la ventilation, vendue comme "super génial car une équipe de 3 mecs suffit pour gérer le feu quand il sont aidé spar le ventilateur". Car le vendeur de planche comme de ventilo, c'est un vendeur. Rien d'autres. Et il sait que tout le fric que le service passe en salaire, c'est des ventes de matos que lui, le commercial, ne fera pas.
Amitiés
Pierre-Louis |
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