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VIENNE. Un pompier a été blessé hier, au cours d'un important incendie de broussailles qui a ravagé deux hectares au-dessus de la ville. Le feu s'est déclaré aux alentours de 20 h 30 et n'était fixé que vers 23 h 15. L'origine du sinistre est pour l'heure indéterminée

Près d'une quarantaine de soldats du feu ont combattu hier l'incendie qui s'est déclaré juste au dessus de la capitale de l'Isère rhodanienne. Pendant la nuit, un piquet de surveillance devait être mis en place. Photos Hervé COSTEHier, entre 20 h 30 et 21 heures, un important feu de broussailles s'est déclaré sur les hauteurs de Vienne, au-dessus de la rue Victor-Faugier dans la vallée de la Gère, heureusement, dans une zone inhabitée. Depuis le centre-ville, on pouvait voir un immense panache de fumée s'élever.
Immédiatement, les pompiers appuyés par la police nationale (le commissaire Roth était sur les lieux) se rendaient sur place pour combattre l'incendie malgré les difficultés de circulation liées aux festivités du 14 juillet.
En tout, une quarantaine d'hommes des casernes de Vienne, Givors et Sainte-Colombe, commandés par le capitaine Lallement, étaient déployés en deux groupes pour combattre le sinistre sur le flanc gauche. Il s'agissait de deux groupes " feu de forêt " chargés de prendre l'incendie à revers. Ce qu'ils ont fait en progressant toutefois avec difficulté sur un terrain escarpé. En contre-bas, rue Victor-Faugier, un dispositif était mis en place pour protéger les habitations.
Vers 22 h 30, le feu était maîtrisé sur le flanc gauche mais continuait de progresser au-dessus de la vallée de la Gère. Les pompiers ont donc fait appel à la grande échelle qu'ils ont disposée sur un parking au pied de la colline en flammes, ils ont ensuite chercher à noyer l'incendie en prenant de la hauteur. Vers 23 h 15, le feu était fixé ; toutefois, les pompiers poursuivaient leur progression pour éteindre les foyers encore actifs. Environ deux hectares ont été la proie des flammes et, parmi les soldats du feu, l'un d'entre eux a été victime d'un malaise et évacué sur le centre hospitalier de Vienne. Pendant la nuit, un piquet de surveillance a été mis en place. On notera que pendant toutes les opérations de secours, le député-maire de Vienne Jacques Remiller était informé de la situation par le chef du groupement des pompiers. Quant à l'origine du sinistre elle n'était pas, hier soir, déterminée.

Salut,

C'est pas un message qui pourrait enrichir la partie "Articles" ça ??

Sinon, merci pour l'info smile_top

slt moi je suis d echirolles on a le dih qui est partit ce matin sur votre feu et il est revenu ce soir tu etais la bas toi ?
a bientot

moi jetai sur place mais pa dans lintervention mais du cout sa a changer il ni a plus 1pompier blesse mais 7 pompier

Dok_Tof a écrit:

Salut,

C'est pas un message qui pourrait enrichir la partie "Articles" ça ??

Sinon, merci pour l'info smile_top

je sai pa du tt je suis nouvelle sur le forum jse pa tt a fei encore tt les rubrique

plus dinformation encore sur cete incendie

La chaleur écrase le plateau au-dessus de Vienne. En ce début de samedi après-midi caniculaire, tout semble calme dans ce secteur campagnard à l'écart de la ville.
C'est au fond d'un champ de chaumes surplombant d'un côté le Rhône et de l'autre la vallée de Gère, que les pompiers sont à l'oeuvre, loin de l'agitation citadine et des regards des curieux. Sous les ordres des capitaines Bellu et Criner, ils sont 37 à s'activer. L'objectif ? Noyer sous l'eau et le " mouillant " (un additif qui permet de fixer sur les cendres une sorte d'émulsion), les quatre hectares détruits par le feu depuis qu'un violent incendie s'est déclaré jeudi soir, à l'heure du lancement des festivités du 14 juillet.
Après plusieurs heures d'une âpre bataille contre les flammes dans ce coteau escarpé situé en aplomb du pont Rabelais qui permet de relier Saint-Martin à la rue Victor-Hugo, les secouristes avaient levé leur dispositif vendredi dans la journée, ne laissant sur place qu'un piquet de surveillance. C'était sans compter avec la ténacité du feu. Attisé par le violent vent qui a soufflé vendredi toute la journée, vers 21 h 30, le foyer était de nouveau actif, obligeant même les policiers à évacuer pendant deux heures, les six habitants de deux maisons proches. Toute la nuit de vendredi à hier, les soldats du feu venus du grand pays viennois, se sont relayés pour occuper le terrain, dans des conditions particulièrement ardues, tant les lieux sont difficiles d'accès, entre pentes dangereuses et barres rocheuses. Au point qu'au total, au cours de presque 48 heures d'intervention, ce sont sept secouristes qui ont été légèrement blessés, brûlés ou incommodés par les fumées. Hier au petit matin, face à la complexité de la tâche, il a été décidé de procéder à de nouveaux largages d'eau depuis un hélicoptère-bombardier. Entre 7 h 30 et 9 heures, l'appareil a effectué une douzaine de rotations au-dessus de cette colline située face à l'hôpital, entrecoupées d'approvisionnements dans le Rhône. À 13 heures, les équipes ont été relayées par des troupes reposées, sous le contrôle d'un infirmier chargé de veiller à leur santé mise à rude épreuve. Les deux adjoints au maire de Vienne, de permanence ce week-end, Thierry Kovacs et André Chapuis, se sont tenus informés de la situation heure par heure. À la mi-journée, la mairie a fait livrer aux pompiers, des sandwichs, gâteaux et autres bouteilles d'eau. Tout l'après-midi encore, les cinq camions citernes en provenance de Saint-Jean-de-Bournay, La-Côte-Saint-André, Roussillon, Vienne et Septème, ont déversé des milliers de litres d'eau sur les arbres calcinés. Vers 16 h 30, le dispositif a été levé. Seule une équipe de surveillance composée de quatre hommes a été maintenue (les hommes restés sur place hier soir devaient être remplacés vers 2 heures cette nuit). L'ensemble des tuyaux déroulés au milieu des broussailles a aussi été laissé afin de permettre une reprise en main rapide si nécessaire. Afin de se prémunir d'un nouveau départ des flammes, dès la tombée de la nuit, deux pompiers se sont postés face au coteau, à la hauteur du carrefour situé en haut de la route neuve, sur le RD 41. Leur mission ? Scruter la forêt à la recherche d'éventuelles rougeurs et alerter par radio leurs collègues restés sur place. Quant à l'origine du sinistre, elle restait hier soir indéterminée, aucun élément ne permettant de privilégier la piste accidentelle ou un geste criminel.