romeo68
Passionné impliqué
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Posté le:
07 Juin 2007, 19:55 |
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Citation: | UCitation: | ne mère et ses trois enfants ont péri dans l'incendie de leur maison qui s'est déclaré pour une raison encore indéterminée mercredi soir à Bazas. Un quatrième enfant, sérieusement brûlé, a été réanimé et a été transporté par hélicoptère au CHU de Bordeaux.
"On ne peut pas déterminer l'origine de l'incendie. C'est l'enquête scientifique qui pourra la déterminer", a indiqué le chargé de communication des pompiers, le commandant Jean-Paul Larrouy-Castera. "Aucun indice ne permet de penser que la cause de l'incendie est criminelle", a précisé la vice-procureur du tribunal de grande instance de Bordeaux, Isabelle Delaquys, qui s'est rendue sur place. Le père "profondément choqué", et qui n'était pas sur place lors du drame, a été pris en charge à la mairie "où de nombreux témoins étaient auditionnés" par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Bordeaux. Le foyer initial se trouvait dans une pièce qui donnait sur la rue et "le feu a piégé totalement cette famille" qui vraisemblablement "a trouvé refuge dans les étages", a-t-elle ajouté.
Les victimes sont mortes asphyxiées
L'incendie s'est déclaré au rez de chaussée, dans une pièce de vie de la maison à deux étages, située dans le centre de Bazas, et a pu être maîtrisé rapidement. Les secours, prévenus peu avant 20 heures, ont mobilisé deux engins-pompes et 50 pompiers pour maîtriser le sinistre qui n'a provoqué des dégâts que dans la pièce où l'incendie s'est déclaré. Les trois enfants sont morts asphyxiés et leurs corps ont été retrouvés dans les étages supérieurs où se trouvent les chambres. La mère, âgée de 32 ans, a été asphyxiée et légèrement brûlée et se trouvait également dans les étages. Le quatrième enfant, qui a été blessé, se trouvait dans la pièce où le feu a pris. Il est âgé de 9 ans.
Selon un témoin, la mère est apparue à la fenêtre du deuxième étage et "il y avait énormément de fumée autour d'elle, mais pas de flammes". Elle "s'est penchée avec un petit garçon de 4 à 5 ans dans les bras et a demandé à deux témoins d'attraper l'enfant" pour le sauver. "On a répondu qu'elle ne pouvait pas jeter l'enfant", a-t-elle poursuivi, précisant que quelques minutes plus tard "on n'entendait plus de cris".
Les pompiers girondins refusent la polémique :
Citation:
Des témoins du drame qui a décimé une famille de Gironde ont accusé les pompiers d'avoir tardé à intervenir. Ces derniers évoquent les délais légaux.
Ils affirment qu'ils étaient sur place dans les 15 minutes suivant le premier appel téléphonique, "dans la conformité des règles applicables".
Alors que des témoins avaient mis en cause leur intervention tardive, les sapeurs-pompiers de Gironde ont affirmé jeudi être intervenus dans les délais normalement prévus après l'alerte signalant l'incendie qui a causé la mort, mercredi vers 20 heures, d'une mère et de ses trois enfants à Bazas.
Le premier appel reçu par les secours "est identifié à 19h51", a déclaré à la presse le colonel Jean-Paul Decellieres, directeur du service départemental d'incendies et de secours de la Gironde, précisant que les secours sont "intervenus dans un délai qui avoisinait les quinze minutes". Et "apparemment, un des premiers appels provenait d'une des victimes", a-t-il ajouté en faisant référence à la mère. "Nous avions l'information qu'il y avait des personnes coincées à l'intérieur" de la maison, l'engagement des moyens a donc été "adapté en fonction de ce type d'opérations", selon lui. |
Discordances sur les horaires
Un témoin, Laetitia Boursereau, a pour sa part déclaré devant la presse mercredi soir avoir appelé les secours "dès 19h35" après avoir été alertée par de la fumée et des cris. Deux autres personnes sur place ont soutenu son témoignage. Une ambulance est arrivée vers 20h05 et les équipes de pompiers équipées pour l'incendie "un quart d'heure après", a-t-elle déclaré. Selon elle, la mère était apparue vers 19h45 à la fenêtre du deuxième étage, entourée d'"énormément de fumée", et a demandé à des témoins d'attraper son plus jeune enfant qu'elle tenait dans les bras. "On a répondu qu'elle ne pouvait pas jeter l'enfant", pensant que les secours arriveraient aussitôt, a-t-elle poursuivi, précisant que quelques minutes plus tard "on n'entendait plus de cris".
"Nous sommes dans la conformité des règles applicables sur l'ensemble du département", a justifié le colonel Decellieres, précisant que "l'enquête de gendarmerie qui est en cours permettra de vérifier si les délais ont bien été respectés". |
source : TF1.FR via le net |
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