romeo68
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 Posté le:
19 Juil 2007, 07:23 |
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| Citation: | Un incendie, qui s'est déclaré mercredi un peu avant minuit, a détruit un bâtiment dans la zone de la Vaucouleurs, sur le site de l'ex-usine de La Cellophane, à Mantes-la-Ville. Le feu d'une ampleur exceptionnelle a pris dans des entrepôts construits le long de la rocade qui mène à Limay, en bord de Seine. Alertés par des riverains, les sapeurs-pompiers arrivent très vite.
La présence de substances inflammables et explosives sur le site leur fait d'abord craindre le pire. L'un des hangars abrite par exemple un atelier de montage de réservoirs GPL. « Il y avait aussi des bouteilles d'oxygène et d'acétylène, un produit chimique extrêmement inflammable. C'était dangereux », relate un pompier épuisé. Leurs craintes sont confirmées : peu de temps après leur arrivée, les voisins proches entendent soudain des détonations. Les bouteilles viennent d'exploser. Le feu reprend de plus belle tandis que les secours ne cessent d'affluer vers la zone industrielle. Au plus fort de la bataille, on compte 120 pompiers, venus de 14 casernes de Versailles ou de La Celle-Saint-Cloud. Après plusieurs heures de lutte intense contre le feu, le sinistre est finalement maîtrisé. L'aube révèle l'étendue des dégâts : la moitié des 12 000 m 2 a été dévastée. Et des locaux qui accueillaient la veille encore une centaine d'employés, il ne reste plus qu'un amas de tôles et de poutrelles tordues et déformées sous l'effet de la chaleur.
L'incendie à peine maîtrisé, l'administration avait déjà planifié pour ce matin un rendez-vous avec les entrepreneurs victimes du sinistre. « Il s'agit de leur apporter aide et conseils sur les démarches à effectuer et trouver avec eux des solutions de dépannage », indique un proche de la sous-préfète de Mantes-la-Jolie.
L'incendie, dont l'origine semble accidentelle, se révèle lourd de conséquences sur le plan social. Entre 80 et 100 salariés pourraient être menacés de chômage technique. La réunion de ce matin devrait préciser ce chiffre. « On va avoir du mal à s'en remettre », pronostique le gérant d'une PME. A son côté, une employée console l'une de ses collègues, en pleurs... |
Source : le Parisien via le net |
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