romeo68
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17 Sep 2007, 19:43 |
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Un plan de formation à l'épreuve du feu
Citation: | Les pompiers de Paris misent sur la formation pour optimiser l'efficacité et la sécurité de leurs 8 000 hommes.
« EN L'ESPACE d'un an, la moitié de l'effectif, soit 4 000 personnes, sont passées par nos services, peu d'entreprises peuvent prétendre à ces chiffres », souligne le commandant Jean-Michel Bellocq, responsable de la formation interne au bureau formation instruction de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. « Nous faisons un métier dangereux, précise-t-il, être bien formé est un gage de sécurité pour nos hommes et ils le savent. »
Avec l'évolution des techniques de construction, il a fallu s'adapter et revoir profondément les méthodes d'intervention. « Longtemps nous avons connu des incendies qui partaient immédiatement vers l'extérieur, explique Jean-Michel Bellocq. Aujourd'hui, le feu couve à l'intérieur avec des fumées toxiques qui peuvent rapidement se révéler explosives. »
Le travail n'est pas facilité non plus par les conditions d'accès toujours plus délicates, entre circulation dense, digicodes et portes blindées. Les escouades sont tenues de traiter au moins 80 % des demandes d'intervention en moins de neuf minutes.
Ici, ni syndicats ni droit de grève
Les pompiers ont donc largement revu leur offre de formation en y incluant des modules concernant les feux de véhicule GPL, l'explosivité des fumées ou la ventilation opérationnelle, cette technique facilitant l'évacuation des fumées.
Au-delà de ces apprentissages, l'évaluation des interventions permet aussi d'identifier certaines difficultés pour les dépasser. Dans leur panoplie, les soldats du feu disposent du « retex » (retour d'expérience) : un débriefing systématique après toute grosse mission. Les centres de secours sont eux aussi évalués de façon inopinée.
À l'exception des marins-pompiers de Marseille, les soldats du feu de Paris sont les seuls à disposer d'un statut militaire, en tant qu'unité du génie de l'armée de terre. Une situation qui tient au rôle stratégique de la capitale et à la nécessité de disposer en permanence de pompiers disponibles.
« La différence fondamentale, c'est que chez nous il n'y a ni syndicats, ni droit de grève, estime Jean-Michel Bellocq. C'est aussi un peu plus facile à gérer, car tout le personnel est régi par le même statut, ce qui est rarement le cas chez les autres pompiers professionnels. »
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Source :Le Figaro.Fr via le net |
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