Forum Pompier : le forum dédié au métier de sapeur-pompier

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Il avait lancé des pierres contre un camion de pompiers: 2 ans de prison

Un jeune homme, qui avait lancé des pierres contre un camion de pompiers venus éteindre un début d'incendie dans une bibliothèque, a été condamné lundi à 2 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Toulouse.

Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur qui avait demandé 2 ans de prison avec maintien en détention pour ce père de famille, âgé de 22 ans.

Le jeune homme, qui avait un emploi, a été convaincu d'avoir été un meneur dans des face-à-face entre jeunes, policiers ou pompiers qui se rendaient sur l'incendie d'une bibliothèque d'un quartier périphérique de Toulouse, La Reynerie, le 27 novembre dernier, deux jours après les incidents de Villiers-le-Bel (Val d'Oise).

A l'audience, le défenseur des sapeurs-pompiers, Me Laurent Boguet, a insisté sur l'aspect social de la mission de ses clients "qui chaque jour sauvent des vies au péril de la leur". Il a également fait écho à l'inquiétude de la profession, "cible directe de ces agissements agressifs".

Me Christian Etelin, l'avocat du jeune homme, a dénoncé les contradictions entre témoignages des fonctionnaires de police et de certains pompiers. Il a demandé l'acquittement de son client et suggéré au tribunal, en cas de condamnation, d'envisager une peine de travaux d'intérêt général (TIG).

"Deux ans de prison c'est lourd, mais la peine sert d'exemple", a reconnu Philippe Séguier, président du Syndicat autonome des sapeurs-pompiers professionnels, qui espérait que ce type de décisions de justice "arrête les violences dans les banlieues".

Pendant l'audience, une soixantaine de pompiers s'étaient massés devant le palais de justice, pour apporter leur soutien à leurs collègues.

Source : france3.fr - Le 17/12/2007

Bonjour en voila un qui sera calmer, il faudrais que ce arrive plus souvent !!

justice rendu smile_top

j espere que ca va les calmer,2 ans c est bien il n avait pas qu'a faire l'endouille smile_top

salut

j'ai qu'une chose a dire " C'EST BIEN FAIT" smile_top

au mois un qui aura pigé la lecon

en espérant que ça serve d'exemple !!!

Vétéran Sexe: Inscrit le: 01 Juil 2006 Messages: 6144

Salut

Pour que ce soit un exemple, il faudrait que l'info soit relayée par les média télé...

La sanction est lourde, mais quand je vois que pour coups et blessures ils y en a qui ont pris 8 mois...

vancilli94140 a écrit:

salut

j'ai qu'une chose a dire " C'EST BIEN FAIT" smile_top

au mois un qui aura pigé la lecon

Parle pas trop vite ..
Il y en a au bout de 10ans qui récidive smile_gene

Sinon c'est bien il vraiment dit se sentir "débile" sur la barre ..

smile_hello

2 ans ouai c'est bien, sauf que il va sortir au bout de combien de temps le gonz? y va faire un an maxi ptetre un peu moins et il beneficiera de la liberté à la moitié de sa peine....enfin bon 1 an à rammasser la savonette c'est déja pas si mal !

Vétéran Sexe: Inscrit le: 18 Juil 2005 Messages: 3043

attendez, le jugement est la ....passer deux ans en prison n'a rien d'une sinécure ....meme si il ressort au bout d'un an , je pense qu'il retiendra la lecon .... smile_coolman

La peine de mort n'a jamais empéché les meurtres...

Nouvelle recrue Sexe: Inscrit le: 26 Aoû 2007 Messages: 7

+1, mais peut etre qu'il aura retenue la lecon après tout!
Puis meme si lui ne la retient pas, ca en aura peut etre dissuadé d'autres de faire le mauvais choix .....

Vous êtes un peu lourd à commenter de manière un peu limite une peine de justice.
Nous prenons acte de la peine, 2 ans....
Ce qui faut retenir, au delà de la peine de prison, c'est la reconnaissance de la gravité des faits, qui est elle, prise en compte de façon inedite....
La jurisprudence retiendra ce jugement, s'en prendre aux uniformes des pompiers ou des policiers de manière gratuite coute cher pénalement.

Briga

Citation:

Violences urbaines. Deux ans ferme pour le caillasseur

À la barre du tribunal correctionnel, Samir Atmani attaque : « J'ai dit oui. Un caillou. C'est ce qu'ils voulaient entendre. Il leur fallait un coupable. Ils m'avaient attrapé. Que voulez-vous que je dise ? ».

« La vérité. C'est toujours plus simple », rétorque le juge Fabrice Rives qui instruit l'affaire.

« Qu'est-ce qu'ils vont croire ? neuf policiers ou moi… », tente Samir.

Ce prévenu de 22 ans, père d'une petite fille, a été interpellé dans une coursive du cheminement d'Indy, quartier de la Reynerie à Toulouse, le soir du mardi 27 novembre. Quelques minutes plus tôt, les policiers et deux camions des sapeurs-pompiers, appelés pour stopper les flammes qui gagnaient la bibliothèque avaient été très violemment pris à partie. « Un véritable guet-apens. Ce soir-là, s'ils étaient sortis, les pompiers se seraient fait lyncher. C'est en tout cas leur sentiment », prévient Me Laurent Boguet.

une armée de la guérilla urbaine…
Trois semaines après, cette agression ne s'efface pas. Dans la salle, une vingtaine de professionnels du feu sont là. Dignes et inquiets. « Parce que ça suffit », glisse l'un d'eux. À l'extérieur, dans le froid, une soixantaine de collègues battent le pavé. Venus de tous les centres de secours de Toulouse, ils réclament « un coup d'arrêt » à cette violence « qui s'installe » dans les cités de Toulouse. Des dalles de béton qui tombent, des cailloux qui volent… « La devise de ces hommes résume leur mission : sauver ou périr. Parfois au péril de leur vie…, argumente Me Boguet. Dans tous les conflits, même les pires, on laisse passer les croix-rouges. C'est une règle, c'est sacré. Et là, ils tombent sur un commando cagoulé, une armée de la guérilla urbaine ! »

Et Samir dans tout ça ? « Je fumais une cigarette sur une coursive », dit-il. Les policiers, au contraire, suivaient le « sweat-shirt blanc ». Ils l'ont finalement interpellé. Des pompiers parlent de lui comme un meneur. Et le procureur Lavigne lui trouve une seule circonstance atténuante : son absence de passé. Pour le reste, et en s'appuyant « uniquement » sur les faits et le droit, le magistrat ne voit qu'un homme « décidé à casser du pompier et du flic ! ». Il a réclamé deux ans de prison. Le tribunal a suivi. Deux ans de privation de liberté. En sortant, un pompier glisse : « C'est lourd. Pourvu que cela serve de leçon ».

Les pompiers « ont mal à l'âme » a expliqué leur avocat Me Boguet.

Source : La Dépêche du Midi - Le 18/12/2007