Predator
Vétéran
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Posté le:
12 Jan 2008, 08:30 |
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samedi 12 janvier 2008
Pompier volontaire, cela n'engage pas seulement un homme, mais aussi une famille. Depuis cinq ans, chez Alain et Karine, le « bip » fait maintenant partie du décor de la maison. Qu'il sonne ou ne sonne pas.
La double vie d'Alain, pompier volontaire
Pendant quelques mois, nous avons suivi Alain, qui partage son temps entre sa famille, son boulot,ses loisirs et le centre de secours. Un choix de vie.
Ce samedi soir, c'est la Sainte-Barbe festive pour les pompiers du centre de secours yonnais. Parmi les organisateurs, Alain Gaboriau. Il est sapeur volontaire. Tout le temps donné à la caserne, il le vit comme une passion, comme « un service rendu aux gens ».
Son engagement moral avec le corps des pompiers, il l'accomplit à 200 %, comme dans un rêve. Celui d'un gamin, qui voulait plus que tout porter l'uniforme. Celui d'un jeune homme, qui, au sortir de l'armée, nourrit quelques regrets de ne pas être marin pompier. Celui d'un trentenaire, qui au hasard d'une rencontre de rugby, affronte l'équipe des pompiers, ce qui ravive de vieilles envies...
A 35 ans, l'agent à la Ville de La Roche embrasse donc une double vie. Volontaire en 2003, il l'est, plus que tout, cinq ans plus tard. La flamme toujours intacte. Ses deux vies se marient par le biais d'une convention entre le centre de secours et la mairie. Alain poursuit les formations, la dernière pour devenir caporal. Obtient la mention complémentaire sécurité civile et d'entreprise.
Le bip, au boulot comme à la maison peut sonner : il y va avec le même entrain, dans la mesure des possibles. Mais ce n'est jamais une astreinte. Les gardes, qui reviennent toutes les quatre semaines, il les prend comme des temps forts. Alain est entier. Il s'investit également dans l'amicale des pompiers. Administre la commission fête. Prépare le sapin du Noël des pompiers. Passe ses soirées de décembre à proposer les calendriers. C'est en lui. A la caserne, quelques voix susurrent que son engagement est exceptionnel. Dont acte.
Si tout cela est rendu possible, Alain sait aussi que c'est grâce à son épouse, Karine. Même si elle redoute les fins d'années, où son mari est par monts et par vaux, et peu à la maison, elle comprend et l'épaule. C'est leur équilibre. Famille, caserne, boulot : l'important, c'est de s'y retrouver.
Tout cela peut paraître dithyrambique, mais c'est une réalité. En Vendée, ils sont 2 300 comme lui à être volontaire. Quel joli adjectif...
Texte et photos :
Loïc TISSOT.
Ouest-France |
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brembored
Référent ENGINS
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Posté le:
12 Jan 2008, 10:05 |
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Génial.
Simple, rapide, mais au moins ça existe.
Il en faudrait plus dans les pages de notre Presse régionale.
Merci aux journaleux qui ont rédigé ce texte bien monté, sans côté héroique, sans côté "ma vie je la sacrifie pour les pompiers" (ce qui n'attire personne au final...)
Alex |
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SapLal
Référent MATERIEL
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Posté le:
12 Jan 2008, 10:38 |
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Tout bien, ça fait plaisir de lire ce genre de propos, et je rejoint l'avis d'Alex.
En tout cas le Alain a tout pour réussir son volontariat : une convention, une femme compréhensive, de la dispo, un travail stable...
@+ Sap'Lal |
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Predator
Vétéran
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Posté le:
12 Jan 2008, 11:41 |
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c'est mignon! si ça vous fait plaisir, ça me fait plaisir....
En vérité je vous le dit, c'est de l'info qui fait zézir, pas de drame, juste l'histoire d'une vie. |
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