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Posté le: 29 Jan 2008, 11:04

Article publié par La Dépêche du Midi le 28 janvier 2008

Secours. Ils représentent 91% de l'effectif total aveyronnais.

L'Aveyron en quête de pompiers volontaires

En fin de semaine dernière, Yves Boyer et le colonel Ragot ont signé une « charte du volontariat » avec l'État, via le préfet Georges Geoffret, le Département, représenté par son président Jean Puech, les maires aveyronnais au travers de leur association départementale, et les organismes consulaires (chambres de commerce et d'industrie, d'agriculture et des métiers).

Mais, dans le même temps, l'objectif est de donner des garanties aux employeurs que son salarié ne va pas abuser de son statut de pompier volontaire pour partir à tout bout de champ , résume le président du SDIS.

Ce n'est pas qu'ils manquent mais pas loin. Car, comme le concède Yves Boyer, président du conseil d'administration du service départemental d'incendie et de secours (SDIS 12), « nous sommes à flux tendu dans de nombreux centres secondaires ». En employant ce terme à connotation économique, l'élu n'évoque pas des soucis dans la gestion des stocks de certains matériels mais de personnels, en l'occurrence les sapeurs-pompiers volontaires.

Un sujet qui préoccupe Yves Boyer et le colonel Gilles Ragot, directeur du service, depuis maintenant pas mal de temps. À tel point qu'une cellule du volontariat a été créée le 1er janvier 2007. Animée par le sergent Rieutort, lui-même volontaire, cette structure a pour vocation d'inciter les employeurs, qu'il s'agisse de ceux de la fonction publique ou du secteur privé, à ne pas avoir peur de compter des pompiers volontaires parmi leurs agents ou salariés. Et ce, même s'il ne leur est pas toujours agréable de devoir faire face à des départs en intervention alors que pendant ce temps-là, le travail attend ! « D'où la difficulté à recruter ou à garder des volontaires qui préfèrent privilégier - et c'est légitime - leur emploi », reconnaît Yves Boyer.

Gérer la disponibilité des volontaires

Ce qui explique les soucis d'effectif rencontrés par les responsables du SDIS. D'autant que les sapeurs-pompiers volontaires représentent 91 % du corps aveyronnais, fort de 1 333 personnes dont 139 femmes. « Autant dire que dans certains centres de secours, il n'est pas toujours simple d'avoir des équipes au complet, notamment pendant la journée », assure Yves Boyer.

Inciter les collectivités à donner l'exemple

Lequel, avec le directeur du SDIS, vient de franchir un nouveau pas dans ce qui s'apparente à de la préservation du volontaire.

En fin de semaine dernière, Yves Boyer et le colonel Ragot ont signé une « charte du volontariat » avec l'État, via le préfet Georges Geoffret, le Département, représenté par son président Jean Puech, les maires aveyronnais au travers de leur association départementale, et les organismes consulaires (chambres de commerce et d'industrie, d'agriculture et des métiers). Ce document existe déjà dans quelques départements. « Il s'agit de rappeler les droits du sapeur-pompier volontaire, notamment celui de quitter son poste de travail lorsqu'une urgence l'exige et de suivre les formations nécessaires pour qu'il soit toujours le plus opérationnel dans ses missions. Mais, dans le même temps, l'objectif est de donner des garanties aux employeurs que son salarié ne va pas abuser de son statut de pompier volontaire pour partir à tout bout de champ », résume le président du SDIS.

Bien entendu, le fait que cette charte soit d'abord signée avec les pouvoirs publics n'est pas anodin.

« Il s'agit d'inciter les collectivités à montrer l'exemple et qu'elles se rendent compte que des pompiers volontaires parmi leurs agents ne désorganisent pas l'activité en cas de départ soudain ».

Déjà neuf conventions et 18 recrutements

« Sur les 1 209 volontaires aveyronnais, 65 % travaillent dans le privé, 26 % dans le secteur public et 9 % - dont 7 % d'étudiants - sont sans profession ».

Depuis le 1er janvier 2007, ce travail effectué auprès des patrons semble porter ses fruits. Neuf conventions ont déjà été signées entre le SDIS et des entreprises, permettant ainsi le recrutement de dix-huit pompiers volontaires.

Denis Slagmulder

Posté le: 29 Jan 2008, 11:16

Il va en effet être temps de s'atteler un peu partout à la tâche...

Certains départements très touchés par l'exode rural, et, corollaire malheureux, par les énormes problèmes de dispo en journée, on déjà enclenché le pas...

Sauf que cela devrait être un travail national...
Redorer l'image du volontariat au service des autres...
Enfin bon, si ça commence comme ça c'est déjà bien.

Alex

Posté le: 31 Jan 2008, 10:00

Ca fait plaisir de voir que dans certains départements on se gratte la tête pour trouver une solution à cette "pénurie" de volontaire. C'est un réel problème qui prend, j'ai l'impression, de plus en plus d'ampleur. On voit les centres autour de nous perdre des hommes sans trouver de relève. Des départs sont refusés et il semble qu'au dessus, on fasse l'autruche.....

M'enfin, heureusement que certains prenennt leurs responsabilités et cessent de se voiler la face. En effet, il est temps d'ouvrir les yeux : comment concilier un emploi avec le statut de spv quand on voit qu'au delà des gardes, il y a de plus en plus de formations, de recyclage,....et qu'il faut encore et toujours prendre sur ses congés pour assurer.....

Habitué Sexe: Inscrit le: 13 Nov 2007 Messages: 109

salut à tous!
C'est bien joli tout ca il faut faire des enfort car on a personne en journée et tout le reste qui va avec. Mais pourquoi ne créent pas t ils de poste spp au lieux d'avoir des volontaires qui seront rarement dispo en journée. Je precise que je suis SPV donc je ne critique en rien le volontaria, mais souhaitant être pro plus tard je trouve ça stupide qu'ils ne créent pas 3 ou 4 postes. Vous me direz que tout est une histoire d'argent malheureusement smile_transpire

. Enfi le coté positif c'est que cela peut redorer notre image. a+

Vétéran Sexe: Inscrit le: 11 Avr 2005 Messages: 5131

Salut,
Oui mais des postes de SPP dans des centres de secours qui font 300 départs à l'année c'est pas très motivant et pas rentable.

Posté le: 31 Jan 2008, 15:05

frankl1 a écrit:

salut à tous!
C'est bien joli tout ca il faut faire des enfort car on a personne en journée et tout le reste qui va avec. Mais pourquoi ne créent pas t ils de poste spp au lieux d'avoir des volontaires qui seront rarement dispo en journée. Je precise que je suis SPV donc je ne critique en rien le volontaria, mais souhaitant être pro plus tard je trouve ça stupide qu'ils ne créent pas 3 ou 4 postes. Vous me direz que tout est une histoire d'argent malheureusement smile_transpire

. Enfi le coté positif c'est que cela peut redorer notre image. a+

Faut être logique : comment veux tu créer des postes dans des centres qui font 150, 200 ou même 300 inter par an???? Les gars vont se tourner les pouces : ce ne sera ni rentable, ni motivant pour les sp concernés!!!

Il faut faire des efforts pour les spv, pour faciliter les départs en journée dans les boîtes où c'est possible et éliminer ce problème de formation qui en freinent plus d'un en permettant de ne pas prendre de congés pour se former par le biais d'un système de subrogation des heures.

Habitué Sexe: Inscrit le: 13 Nov 2007 Messages: 109

yop yop je modifie ce que j'ai dit j'avais omis de penser à ça. En plus mon centre fait environ 250departs à l'année, là j'ai fait ma boulette du jour.
Désolé d'avoir fait un post inutile.
a+ frankl1 qui se send un peu c**

Posté le: 31 Jan 2008, 17:16

frankl1 a écrit:

yop yop je modifie ce que j'ai dit j'avais omis de penser à ça. En plus mon centre fait environ 250departs à l'année, là j'ai fait ma boulette du jour.
Désolé d'avoir fait un post inutile.
a+ frankl1 qui se send un peu c**

C'est pas grave t'inquiète, on ne peut pas penser à tout à chaque fois !! Big_sourire

Posté le: 31 Jan 2008, 19:35

salut
mode aveyronnais on
nos petits cs de village manquent cruellements de personnels dispo en journée malgrès beaucoup d'efforts de toutes parts
le département étant assez rural beaucoup de personnel partent travailler dans les villes et desertent ainsi leur secteur ou font un metier qui ne permet pas forcement de decaler
des efforts on été fait par certaines commune avant la mise en place des conventions
dans mon ancienne commune 3 personnels sont employés à la commune et ont le droit de décaler en journée (le dernier qui à intégrer la commune c'était engagé a intégre le cs si il été embauché, il été déjà motivé pour incorporer avant son embauche)
la ruralité impose malheureusement un maillage du département qui ne permet pas de dispatcher en journée les interventions des cs sur les csp de par leur éloignement
pour plus de renseignement sur le département rendez vous sur http://www.pompiers-aveyron.com/

mode lotois on
le département du lot viend de faire paraitre dans le journal le meme type d'article ou il est fait le meme constat malgrès le fait que les conventions soit déjà en place depuis un petit moment
peut etre que cela est dû à des patrons rétissants ...
a+