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coccinelleblanche
Nouvelle recrue
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Inscrit le: 08 Mar 2006
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Localisation: 47
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Posté le:
19 Fév 2008, 09:51 |
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Une victime a t elle le choix d'aller là ou elle a envie ? travaillant dans un service d'urgences clinique privée , on me rapporte souvent que l'on insite plus ou moins la victime à aller en ch plutot que dans le privée ? |
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Predator
Vétéran
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Posté le:
19 Fév 2008, 10:05 |
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Salut
Citation: | CHARTE DE LA PERSONNE HOSPITALISEE
(Circulaire N° DHOS/E1/DGS/SD1B/SD1C/SD4A/2006/90 du 2 mars 2006
relative aux droits des personnes hospitalisées
et comportant une charte de la personne hospitalisée).
Le patient est une personne avec des droits et des devoirs. Au-delà de la réglementation sanitaire, les établissements de santé doivent veiller au respect des droits de l'homme et du citoyen universellement reconnus, ainsi que des droits généraux du droit français.
L'objectif de la charte est de faire connaître concrètement les droits essentiels des patients accueillis dans les établissements de santé.
La charte du patient hospitalisé s'applique au regard des obligations nécessaires au bon fonctionnement de l'Institution, obligations auxquelles sont soumis le personnel et les patients. Le patient doit pouvoir prendre connaissance du règlement intérieur qui précise celles-ci.
Les principes généraux
1. Toute personne est libre de choisir l'établissement de santé qui la prendra en charge, dans la limite des possibilités de chaque établissement. Le service public hospitalier est accessible à tous, en particulier aux personnes démunies et, en cas d'urgence, aux personnes sans couverture sociale. Il est adapté aux personnes handicapées.
2. Les établissements de santé garantissent la qualité de l'accueil, des traitements et des soins. Ils sont attentifs au soulagement de la douleur et mettent tout en œuvre pour assurer à chacun une vie digne, avec une attention particulière à la fin de vie.
3. L'information donnée au patient doit être accessible et loyale. La personne hospitalisée participe aux choix thérapeutiques qui la concernent. Elle peut se faire assister par une personne de confiance qu'elle choisit librement.
4. Un acte médical ne peut être pratiqué qu'avec le consentement libre et éclairé du patient. Celui-ci a le droit de refuser tout traitement. Toute personne majeure peut exprimer ses souhaits quant à sa fin de vie dans des directives anticipées.
5. Un consentement spécifique est prévu, notamment, pour les personnes participant à une recherche biomédicale, pour le don et l'utilisation des éléments et produits du corps humain et pour les actes de dépistage.
6. Une personne à qui il est proposé de participer à une recherche biomédicale est informée, notamment, sur les bénéfices attendus et les risques prévisibles. Son accord est donné par écrit. Son refus n'aura pas de conséquence sur la qualité des soins qu'elle recevra.
7. La personne hospitalisée peut, sauf exceptions prévues par la loi, quitter à tout moment l'établissement après avoir été informée des risques éventuels auxquels elle s'expose.
8. La personne hospitalisée est traitée avec égards. Ses croyances sont respectées. Son intimité est préservée ainsi que sa tranquillité.
9. Le respect de la vie privée est garanti à toute personne ainsi que la confidentialité des informations personnelles, administratives, médicales et sociales qui la concernent.
10. La personne hospitalisée (ou ses représentants légaux) bénéficie d'un accès direct aux informations de santé la concernant. Sous certaines conditions, ses ayants droit en cas de décès bénéficient de ce même droit.
11. La personne hospitalisée peut exprimer des observations sur les soins et sur l'accueil qu'elle a reçus. Dans chaque établissement, une commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge veille, notamment, au respect des droits des usagers. Toute personne dispose du droit d'être entendue par un responsable de l'établissement pour exprimer ses griefs et de demander réparation des préjudices qu'elle estimerait avoir subis dans le cadre d'une procédure de règlement amiable des litiges et/ou devant les tribunaux. |
http://www.sante.gouv.fr/ |
_________________ PFG1, PFG2 |
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coccinelleblanche
Nouvelle recrue
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Inscrit le: 08 Mar 2006
Messages: 28
Localisation: 47
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Posté le:
19 Fév 2008, 10:11 |
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en théorie sur le papier cela est clair, je connais trés bien la chartre du patient dans la réalité c'est différent. |
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tvb45
Habitué
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Localisation: loir et cher
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Posté le:
19 Fév 2008, 10:18 |
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bonjour
ma théorie et mes connaissances "sur la pointe des pieds"
Je penses qu'il y a un facteur d'aptitude préfectoral pour les cliniques d'être reconnu comme service hospitalier d'urgence.
Dans le loiret sur mes connaissances , des cliniques reçoivent des urgences, mais ce sont des cliniques spécialisées " sos main" où clinique spécialisée dans la Cardio
Dans le Loir et Cher à la demande de la personne , j'ai déjà transporté dans une clinique, (SAP à domicile)
Bonne Journée
tvb45 |
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Predator
Vétéran
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Posté le:
19 Fév 2008, 10:34 |
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coccinelleblanche a écrit: | en théorie sur le papier cela est clair, je connais trés bien la chartre du patient dans la réalité c'est différent. |
bah non, dans la réalité c'est clair aussi.
La victime fait part de son choix, le CA transmet celui-ci au C15 qui décide ensuite.
Il nous arrive assez souvent de transporter dans des cliniques privées, et pas seulement quand la victime le demande.
Il arrive également que le client soit déposé au CH secteur puis transféré dans une clinique privée.
Bref ça marche plutôt bien
Sauf le type qui a une jambe en vrac et qui veut aller dans une clinique cardio |
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Minipinpon
Vétéran
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Localisation: 78
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Posté le:
19 Fév 2008, 13:36 |
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ben dis moi Joebar, tu as oublié un principe élémentaire :
Le C15 décide de la destination du patient en fonction des lésions.
Le C15 peut s'opposer au transport d'une victime vers un centre inadapté (clinique cardio pour une fracture l'exemple est très bon)
ou dans notre département la victime avec une fracture pouvant nécessiter une intervention (fracture déplacée du tibis péroné) pas, forcément médicalisée, qui veut aller à St Germain alors qu'il ne font que de la chirurgie froide |
_________________ Crêpe 1, chouchen 2 + gnole et toujours debout
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brembored
Référent ENGINS
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Posté le:
19 Fév 2008, 14:21 |
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Nous avons, sur mon secteur, une clinique proche et des CH qui eux, sont moins proches.
Nous transportons à la pelle vers cette clinique.
(euh, enfin en VSAV hein, à la pelle, c'est pour le nombre )
Les gens ne sont pas embetants sur la destination, mais apprécient la proximité de cette clinique lorsque l'on peut s'y rendre, ce que l'on propose en général au C15.
(ça nous arrange tout autant car ça réduit également considérablement la durée de l'inter).
A l'inverse, j'ai connu un secteur avec un seul CH pour 200 000 hab, et une polyclinique.
On nous demandait très rarement la clinique, ce qui fait que, non pas par méchanceté ou envie de nuire à la clinique ou au patient, mais parce que c'était tout un bazar pour aller aux urg de cet établissement, nous faisions "tout" pour persuader la victime d'aller au CH.
Comme ça, hop, circuit normal, tout va bien.
Mais il arrivait tout de même que nous soyons amené à y aller.
Voilou
Alex |
_________________ Sauvons les CPI http://opti-secours.over-blog.fr/ |
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Predator
Vétéran
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Inscrit le: 01 Juil 2006
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Posté le:
19 Fév 2008, 14:25 |
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Minipinpon a écrit: | ben dis moi Joebar, tu as oublié un principe élémentaire :
Le C15 décide de la destination du patient en fonction des lésions.
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Bah non je l'ai dit... ok je n'ai pas précisé en fonction des lésions, mais mon exemple est assez clai... tu l'as dit toi même |
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Minipinpon
Vétéran
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Posté le:
19 Fév 2008, 14:35 |
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le fait que la destionation dépend des lésions est important à préciser pour la compréhension de la régulation du CRRA15
mais c'est vrai que tu avais marqué que le C15 décide ensuite. 1 partout la balle au centre |
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coccinelleblanche
Nouvelle recrue
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Inscrit le: 08 Mar 2006
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Localisation: 47
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Posté le:
20 Fév 2008, 21:08 |
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bon ben je vois que mon sujet remet les pendules à l'heure au moins comme cela on parle pas pour rien dire.
merci |
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Minipinpon
Vétéran
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Localisation: 78
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Posté le:
20 Fév 2008, 21:23 |
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Vers la fin de mon activité, en 2001 ou 2002, je me suis vu confier une victime avec une fracture du col du fémur avérée à 2 ambulanciers car la personne voulait être transporté sur Paris et pas ailleurs, dans une clinique chicos.
Je vous dis pas comment elle a du douiller pendant le transport. 2h de route minimum si ca roulait bien, pas coquillée (ben le coquille il est percé, on s'en sert jamais alors on l'a pas réparé).
On a fait le relevage avec les AP pour éviter que la dame souffre trop mais elle était plus aussi contente de partir sur paris |
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pierrow
Invité
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Posté le:
16 Mar 2008, 02:06 |
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Minipinpon a écrit: | ben dis moi Joebar, tu as oublié un principe élémentaire :
Le C15 décide de la destination du patient en fonction des lésions.
Le C15 peut s'opposer au transport d'une victime vers un centre inadapté (clinique cardio pour une fracture l'exemple est très bon)
ou dans notre département la victime avec une fracture pouvant nécessiter une intervention (fracture déplacée du tibis péroné) pas, forcément médicalisée, qui veut aller à St Germain alors qu'il ne font que de la chirurgie froide |
parce que y'a de la chirurgie chaude aussi ?
édit: mon jeu de mots est vraiment minable puisque effectivement il y a de la chirurgie chaude...
Citation: | Orthopédie: chirurgie froide.
Traumatologie: chirurgie chaude. |
source
bon ben je vais me coucher moins con qu'hier !
bonne nuit |
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seb1815
Nouvelle recrue
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Posté le:
25 Juil 2008, 02:52 |
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Il faut savoir faire un compromis entre plateau technique adapté, volonté du patient et délai d'acheminement.
Il est hors de question de rendre un VSAV indisponible pendant 2h30 parceque le patient veut aller à tel ou tel centre hospitalier. Ce qui permet de respecter la volonté du patient et l'indisponibilité limité du VSAV c'est de transporter à l'hopital ou la clinique la plus proche, et ensuite le patient demandera un transfert vers la destination qu'il désire ou signera une sortie contre-avis pour se rendre par ses propres moyens là ou bon lui semble. Tout peut s'arranger (la plupart du temps) en expliquant que les pompiers font de l'urgence et pas du transport sanitaire (ne vous méprenez pas: on assure des transports, mais pas de "confort") |
_________________ seb1815
www.sap68.superforum.fr |
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brembored
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Posté le:
30 Juil 2008, 07:23 |
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seb1815 a écrit: | Il est hors de question de rendre un VSAV indisponible pendant 2h30 parceque le patient veut aller à tel ou tel centre hospitalier. |
Clair
L'autre jour on a du faire le quart d'heure pédagogie sur l'organisation du secours en France avec des anciens qui voulaient être transportés sur St-Etienne, à 1h de route, parce que c'était chez eux... |
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Minipinpon
Vétéran
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Localisation: 78
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Posté le:
30 Juil 2008, 07:28 |
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oui mais non pas d'accord. On arrête pas de déblatérer sur le trou de l'assurance maladie etc etc.
Que les SP fassent ces transports lointains (gratuits puisque service public) et comme cela les AP pourront faire de l'urgence.
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