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Salut a tous,

Cette nuit a été chaude a Cognac avec entre autre une intervention un peu inhabituelle pour nous.

En effet vers 2h45 a retenti une violente explosion entendu dans toute la ville, le Codis a donc engagé des moyens pour "explosion suivi de feu", a l'arrivée des secours une seconde explosion a eu lieu faisant une victime, la situation était alors explosion d'un bateau avec propagation a 3 autres la propagation a pu etre arreté grace a l'intervention de la FIA SPP qui etait en manoeuvre de nuit a 2kms du sinistre et qui a pu renforcé rapidement les moyens Cognaçais.

Les 19 stagiaires de la FIA etaient aux anges, le lendemain a du etre plus douloureux pour eux Big_sourire

merci encore a eux !!

le lien pour voir la video est le suivant:
http://limousin-poitou-charentes.france3.fr/info/39976174-fr.php

un peut qu'il devait etre content les gars de la fi spp lol

au lieu de ce aire ouvrir en deux en pleine nuit a maneouvrer il ce sont retrouvé en pleine intervention Big_sourire

Kasskou a écrit:

la propagation a pu etre arreté grace a l'intervention de la FIA SPP qui etait en manoeuvre de nuit a 2kms du sinistre et qui a pu renforcé rapidement les moyens Cognaçais.

Les 19 stagiaires de la FIA etaient aux anges, le lendemain a du etre plus douloureux pour eux Big_sourire

merci encore a eux !!

En effet, sympa comme FIA...

Une petite question quand même : théoriquement, un SP n'est pas censé intervenir en incendie tant qu'il n'a pas terminé sa FIA, non ? Dans la pratique, dans un cas comme ça (c'est à dire avec besoin de renforts et stagiaires FIA à proximité immédiate), on passe par dessus cette règle ?

Vétéran Sexe: Inscrit le: 01 Juil 2006 Messages: 6144

Quand il y a un besoin et que des bras sont dispo, il faut en profiter.

Après, chacun prend ses responsabilités Wink

Comment va la victime?

edit:
L'incendie, qui s'est déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi, s'est rapidement propagé à d'autres embarcations : une personne qui dormait à bord de l'une d'elles, a été légèrement blessée le lien ne voulait pas s'ouvrir

Wink

Salut,

La victime qui a subi la deuxieme explosion souffre de multiples brulures les plus importantes se situant au visage, il se fait operer d'une fracture ouverte de la cheville dans la journée.

Sinon la plupart des stagiaire de la FIA etaient SPV auparavant mise a part 2 ou 3, ils ont eu des missions d'alimentations surtout et la mise en place d'une lance, puis par la suite pose de barrage etc...

En Charente ce n'est pas la 1ere fois que les FIA est engagé sur une inter, il y a quelques années ils avaient été engagés sur un feu d'industrie (2003).

l'article de Charente Libre:

Quatre bateaux envoyés par le fond. De multiples explosions. Un blessé sérieux, brûlé au visage et victime d'une fracture ouverte à la cheville (lire encadré). Une pollution du bassin. Et de multiples interrogations. La nuit de mercredi à jeudi a été chaude sur les berges de la Charente, dans le port de Cognac.

«Quatre mille heures de travail à retaper ce bateau. Tout ça pour ce résultat.» Hier, de bon matin, Gilles Marelli ne pouvait cacher son amertume en observant son «Alissa» six pieds sous l'eau. C'est l'un des quatre bateaux détruits par l'incendie qui a secoué et enfumé le port.

Il était 2h50, dans la nuit de mercredi à jeudi, lorsque le feu s'est déclaré dans le «Saint-Michel III», le plus beau bateau du port de Cognac. Un Posilipo surnommé la «Maserati des bateaux» qui appartient à l'ancienne gloire du rugby cognaçais aujourd'hui restaurateur, Hugo Maffini. Ce dernier est actuellement dans son pays d'origine, en Argentine. Les flammes se sont rapidement propagées dans le «Saint-Michel III» de 14 mètres. À l'intérieur, des fusées de détresse, des bouteilles de gaz. Première violente explosion.

Brûlé au visage

Emmanuel Rappet, le capitaine Haddock du port de Cognac, dormait à quelques ronds dans l'eau de là, dans son bateau. La déflagration l'a réveillé. Comme une bonne partie des habitants du quartier, et même certains du vieux Cognac.

Emmanuel Rappet a prévenu les pompiers. Il a voulu intervenir lui-même en attendant les secours. Arrivé à quelques mètres du foyer de l'incendie, le souffle d'une seconde explosion l'a séché. Et brûlé sérieusement au visage. Au même moment, une patrouille de police sillonnait le quartier Saint-Jacques. Alertés par les explosions, les policiers sont intervenus. Ont secouru Emmanuel Rappet qui venait de réussir à remonter sur le quai malgré une fracture ouverte de la cheville. Les flammes, elles, ont gagné trois bateaux attenants. Les amarres de l'un d'eux ont fondu. Les pompiers ont dû le transporter à l'autre bout du port pour éteindre les flammes qui l'ont finalement entièrement détruit.

Origine à déterminer

Pour les pompiers de Cognac et Angoulême, présents en force sur place, l'intervention n'était pas simple. À cause des risques d'explosion et de chute dans l'eau, certains pontons ayant été attaqués par les flammes. À cause, aussi, de l'épaisse fumée dégagée par la combustion de certaines coques en plastique et des résines appliquées sur les bateaux. Au petit matin, le sinistre spectacle alimentait les conversations des promeneurs et des marins d'eau douce de Cognac. Parallèlement, les policiers démarraient leur enquête. Les quatre épaves ne seront sorties de l'eau qu'ultérieurement. L'expert judiciaire nommé pour déterminer les causes de l'incendie a, en effet, demandé que la scène soit figée pour procéder aux analyses nécessaires à son expertise. La dépollution du bassin débutera dans la foulée. Pour l'instant, un barrage flottant contient les résidus d'hydrocarbures à l'intérieur du port.

Les policiers n'écartent aucune piste. Même si la thèse de l'accident semble peu probable. Incendie provoqué par des squatters, des cambrioleurs? Vengeance à l'encontre d'Hugo Maffini qui ne se serait pas fait que des amis en en recalant certains à l'entrée de son bar-restaurant La Bodega? Scénario plus complexe? L'enquête devra répondre à toutes ces questions. Gilles Marelli, lui, était resté à bord de son bateau jusque vers minuit et demi. «Il n'y avait rien d'anormal quand je suis parti. Aucun mouvement», dit-il. Contrairement à d'autres nuits. Il le concède: «ça nous est arrivé plus d'une fois de déloger des squatters. Ils montent dans les bateaux, boivent ce qu'il y a à boire, volent ce qu'ils peuvent.» En particulier l'hiver. Mais, dans la nuit de mercredi à jeudi, personne n'a rien relevé d'anormal. De leur côté, les propriétaires des quatre bateaux détruits attendent désormais les résultats de l'enquête et des nouvelles de leurs assureurs.

Journal la Charente Libre.