olivier1973
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22 Fév 2008, 11:57 |
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Article publié par Le Matin Online le 21 février 2008
Le bateau pompier coule à pic
Trois pompiers ont bu la tasse, mercredi en milieu d'après-midi, dans une eau glaciale. Ils sont indemnes. Leur bateau a été renfloué dans la nuit
par Xavier Lafargue
Pourquoi les trois pompiers bateliers n'ont pas vu le câble de chantier qui pendait sous le pont de la Machine, à Genève, à quelques encablures de la rade? Une enquête le déterminera. Reste que le trio de sapeurs, qui était en plein entraînement de sauvetage, a bu la tasse, mercredi après-midi à 15h30. En une poignée de secondes, leur petite embarcation, un Delavergne Moustic baptisé «César 94», a coulé à pic, projetant ses occupants dans une flotte glaciale: 6 degrés!
«La pointe du bateau s'est prise dans le câble, l'arrière s'est alors immédiatement rempli d'eau, et l'embarcation a chaviré», explique le major Jacques Magnin, du Service d'incendie et de secours (SIS). «C'est la première fois qu'une telle mésaventure nous arrive en rivière. Nos trois bateliers sont pourtant des spécialistes... Heureusement, nos collègues ont pu rapidement rejoindre le bord et s'agripper à des chaînes.»
Un bateau insubmersible!
Les infortunés baigneurs, indemnes, ont donc été repêchés par des ouvriers du chantier, travaillant sur le pont. Mais leur fière coquille de noix, pourtant réputée insubmersible, a barboté dans le Rhône, coque en l'air, jusqu'à minuit! Le temps que le fort courant soit à peu près maîtrisé, après fermeture des vannes du Seujet. C'est donc tard dans la nuit que pompiers et plongeurs de la police ont renfloué le frêle esquif, avec les grands moyens!
A 23h45 sur le quai des Bergues, devant quelques badauds amusés, une immense grue était prête à hisser l'embarcation, retenue prisonnière par son ancre accrochée au fond de l'eau. Les deux plongeurs de la police ont mis une vingtaine de minutes pour délivrer «César 94», et fixer des câbles (bien utiles, ceux-là...) permettant à la grue de le hisser sur le quai. Cinq minutes plus tard, le petit bateau en aluminium rejoignait la terre ferme. Tout ruisselant, mais à peu près intact. |
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22 Fév 2008, 12:52 |
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Le Titani était réputé insubmersible, le Moustic est "stable"....
MOUSTIC
Petite unité de sécurité, surveillance, promenade, sur plans d’eau abrités. L’aluminium confère au bateau la durabilité, la robustesse aux chocs, et une grande facilité d’entretien et de maintenance.
Très stable, bien carénée, l’embarcation passe confortablement dans le clapot.
L’accent a été mis sur le confort et la sécurité du plan de pont avec des assises latérales protégées par un jeu de mains-courantes facilitant également la manutention.
Caractéristiques :
- Construction aluminium AG4
- Longueur hors tout: 3,50 m
- Largeur : 1,60m
- Déplacement lège : 120 kg
- Tirant d’eau : 0,15 m
- Puissance conseillée : 5/25 cv
- Jauge : 0,80 t
- Homologation : 6ème/5ème
- Nombre de personnes : 4
Equipements optionnels :
- Motorisation
- Remorque de route |
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PFG1, PFG2 |
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