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olivier1973
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30 Avr 2008, 17:55 |
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Article publié par Cyberpresse le 28 avril 2008.
Pompiers en détresse
par Michèle Ouimet, La Presse
Certains craquent, mais la plupart passent au travers. Peu osent se plaindre. C'est la loi du silence, l'omerta. La vie dans les casernes de pompiers à Montréal est tricotée serré et le harcèlement psychologique y est fréquent. Portrait d'un phénomène inconnu.
Avril 2003. Alain Laperrière est convoqué dans la cuisine par ses collègues pompiers. Dans la caserne, la tension est à couper au couteau. Il est seul devant sept hommes. «T'es pas ben icitte, va-t'en! « lui lance un pompier.
Alain répond mollement, le coeur chaviré. «Non, non, ça va.»
«Non, t'es pas ben, va-t'en! « insiste son collègue.
Alain est ébranlé. Depuis des années, il passe d'une caserne à l'autre. Il n'arrive pas à s'adapter à la vie de groupe.
Il se retire dans un coin. Le lieutenant va le voir. «Ça ne va pas? « lui demande-t-il.
«Quand il m'a dit ça, je suis parti à pleurer, se rappelle Alain. Je n'en pouvais plus, je ne voyais pas la fin. J'étais au bout du rouleau.»
Un plan trotte dans sa tête depuis plusieurs semaines: il arrête son auto sur le pont Jacques-Cartier, il fixe les eaux froides du fleuve et il plonge tête première.
Le lieutenant a senti son désarroi. «Promets-moi que tu vas revenir demain», lui dit-il.
«Il a compris que j'allais craquer, explique Alain. Il m'a sauvé la vie.»
Le lendemain, Alain a été au Programme d'aide aux employés. «Je suis arrivé dans le bureau du responsable et je lui ai dit que je ne voulais plus souffrir.»
Il a été envoyé à un psychiatre. «J'ai braillé pendant deux heures dans son bureau», raconte Alain, un gaillard de six pieds et des poussières avec des épaules larges comme des portes d'armoire. Il me fixe de ses grands yeux bleus. Alain est un sensible, un écorché vif.
La vie de caserne est réglée au quart de tour. Tricotée serrée à mort. Tu t'intègres ou tu souffres.
«C'est très différent des autres milieux de travail, assure l'assistant directeur du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), Luc Turgeon. Les pompiers dorment ensemble, prennent leur douche tout nus ensemble, mangent ensemble, écoutent la télé ensemble, vont au feu ensemble, risquent leur vie ensemble.»
Les pompiers se voient souvent en dehors des heures de travail: partys, sorties à la cabane à sucre en famille, 5 à 7.
Ils passent plus de 60% de leur temps entre les quatre murs d'une caserne. Et les équipes sont petites, entre huit et 12 pompiers. Un huis clos parfois explosif.
La Ville de Montréal emploie 2300 pompiers. Dans le lot, il n'y a que 1% de femmes et 2% de minorités ethniques. Le reste, 97%, est composé d'hommes blancs. Un bloc homogène, terreau fertile au harcèlement psychologique.
«C'est un milieu très conservateur, réfractaire au changement et qui accepte difficilement la différence», explique un ancien leader syndical, Jean Henrichon.
«Il y a toujours un leader dans une caserne, ajoute de son côté Serge, un pompier qui a souvent ramassé des collègues désemparés à la petite cuiller. En général, le plus fort en gueule devient le leader. Quand les pompiers prennent quelqu'un en grippe, son compte est bon. Le processus suit une lente gradation. La personne est tranquillement marginalisée. Elle n'est plus surveillée à la loupe, mais au microscope.»
L'exclusion s'exprime de plusieurs façons. «Le rejet n'est plus le bienvenu dans les partys ou les sorties de groupe, poursuit Serge. Les gars mettent parfois un animal mort dans sa case, d'autres pissent sur son linge de feu. Il peut aussi être exclu des lunchs.»
Dans les casernes, les pompiers préparent les repas. Pas des sandwichs. De la bonne bouffe: entrée, repas principal, dessert. L'heure des repas est sacrée. La vie dans la caserne se déroule beaucoup autour de la table.
Un pompier qui se fait dire: «T'es plus dans les lunchs! « est mis au ban de la caserne, exclu de la vie communautaire. Il ne peut plus manger en même temps que les autres. Parfois, ils lui laissent un petit coin au bout de la table, mais pas question de partager la nourriture. Il ne peut même pas toucher au sel et au poivre.
«Les pompiers, c'est comme une grande famille un peu fuckée, avec ses secrets, son déni et son silence sur les travers des uns et des autres», affirme Serge.
***
Les officiers, lieutenant et capitaine, vivent dans les casernes avec les pompiers. Ils se sentent impuissants devant le harcèlement psychologique. «Ils demandent de l'aide, dit Serge, mais il n'y a personne pour les coacher. Ils sont laissés à eux-mêmes.»
La Ville reconnaît le problème. «Il y a bel et bien un système d'intimidation, admet le directeur des relations professionnelles à la Ville, Jean-Yves Hinse. Il y a des choses qui ne tournent pas rond dans ce service-là.»
«J'ai vu des pompiers se faire démolir par des collègues, raconte l'assistant directeur du SIM, Luc Turgeon. Il n'y a pas de place pour la faiblesse physique ou psychologique.»
Le syndicat, aussi, confirme qu'il y a du harcèlement. «Aucun autre groupe de travail ne vit une telle promiscuité, dit le président de l'Association des pompiers, Michel Crevier. C'est notre deuxième famille. On passe tellement d'heures ensemble! Ça ouvre la porte aux conflits, c'est certain.»
Environ 15% des pompiers sont victimes de harcèlement psychologique. Les 66 casernes de l'île de Montréal ne vivent pas toutes l'enfer, mais lorsqu'un leader décide de faire la vie dure à un pompier, les autres s'écrasent et se taisent. La règle, c'est l'omerta.
Robert X a transgressé cette règle. Il a osé porter plainte. En général, les pompiers baissent l'échine et changent de caserne.
«On a un système paramilitaire, conte Robert. Le patron, c'est Dieu le père. Si tu veux dénoncer les agissements de ton supérieur, il faut que tu sois prêt à en payer le prix.»
Robert n'a pas changé de caserne comme Alain Laperrière. Il a enduré son calvaire pendant 13 ans. Treize longues années à se faire harceler par son patron immédiat, un capitaine, et à ravaler sa colère et son humiliation. Provocation, harcèlement, injures, dénigrement, Robert a eu droit à la totale.
En 2002, il a décidé qu'il en avait assez.
«J'ai dit à mon capitaine: «Tu ne sacres plus après moi quand tu me parles, tu arrêtes de me crier que je suis un ostie et un tabarnak, tu ne parles plus dans mon dos en disant que tu vas avoir ma tête. Et tu respectes la convention collective. Moi aussi, je veux avoir le droit de faire du temps supplémentaire!»«
«Personne n'osait confronter le capitaine, dit Robert. Pendant deux ans, il a refusé de me parler. Il m'ignorait complètement. En 2004, j'ai porté plainte. Officiellement. Il fallait que j'agisse. J'étais devenu frustré et violent dans ma tête. Je n'en pouvais plus.»
La plainte a cheminé. Il y a eu des rapports, des expertises médicales. La CSST a tranché en faveur de Robert, mais la Ville n'a jamais reconnu qu'il avait été victime de harcèlement. Le syndicat l'a d'abord appuyé, puis il a décidé de défendre son harceleur. Les capitaines sont syndiqués.
Cette bataille l'a épuisé. Il a fait une dépression et il s'est longuement absenté du travail. «J'étais en état de panique et je souffrais de claustrophobie», confie Robert.
Il est finalement retourné au boulot, dans un service de soutien, mais sa réputation l'a précédé. Il est tatoué comme un rejet. «On ne m'invite pas dans les 5 à 7 ou les partys et les gens ne me parlent pas, dit-il. Ma fierté en a pris un coup.»
Mais il est encore dans les lunchs. «Pour l'instant», précise-t-il.
«C'est très difficile pour un pompier d'aller contre le groupe, explique Luc Turgeon. Il préfère changer de caserne. Quand il porte finalement plainte, il est trop tard, ça ne se répare pas.»
***
Alain Laperrière, aussi, a attendu trop longtemps avant de porter plainte. En 20 ans de carrière, il a fait 13 casernes. À chaque fois, il essayait de s'intégrer au groupe; à chaque fois, il se cassait la gueule et devenait la tête de Turc, le rejet.
Alain a tout de suite compris qu'il ne rentrait pas dans le moule, mais jamais il n'avait imaginé que sa vie tournerait au cauchemar. Au fil des ans, il a vécu l'humiliation, le harcèlement, l'intimidation.
À l'école des pompiers, il a été sidéré par les propos machos échangés entre les étudiants à la cafétéria. Puis, il a atterri dans sa première caserne. Il avait 20 ans et il était puceau. Sa virginité a vite fait le tour du groupe.
«Ils mettaient des films de cul, ils se moquaient tout le temps de moi, raconte Alain. Je me suis fait ramasser. Au bout de six mois, je suis sorti de là.»
Sa réputation de rejet a vite fait le tour des casernes. Le téléphone arabe fonctionne avec une rare efficacité chez les pompiers. Ils l'appellent le SIM-FM.
«Je n'arrivais pas à me faire respecter, se souvient Alain. J'ai reçu un jet d'eau de 100 livres dans une oreille. Un jour, un pompier m'a dit: «Si tu te tasses pas, je vais te pisser dessus.» Je ne l'ai pas cru. Il l'a fait. Les autres le regardaient en riant. Quand on se laisse pisser dessus, c'est fini, plus personne te respecte.»
«J'ai honte de vous raconter ça.»
Alain a fait une dépression. Il s'est souvent absenté du travail. D'une fois à l'autre, il revenait plus fragile, avec sa réputation de loser collée à la peau et amplifiée par le SIM-FM.
Aujourd'hui, il travaille dans un bureau, confiné à des tâches administratives. Il ne va plus au feu. Comme Robert X.
«J'haïs ça, raconte-t-il, mais à chaque matin, je prends une grande respiration et je me dis: «Au moins, je ne me ferai pas démolir.»«
«J'ai toujours aimé le côté héroïque du travail de pompier, l'idée de sauver du monde, poursuit-il. C'est le plus beau métier du monde, mais aujourd'hui, ma carrière est finie.»
Alain a 40 ans. Il ne peut plus sauver du monde. Il essaie seulement de sauver sa peau.
(Ecouter aussi une interview du pompier ici) |
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minioim
Vétéran
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Inscrit le: 24 Oct 2006
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Localisation: Besançon (Doubs:25)
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Posté le:
30 Avr 2008, 22:13 |
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hallucinant...
on a ça en France? ça fait peur sérieusement... |
_________________ mieux vaut se taire quitte a passer pour un c*n que l'ouvrir et ne laisser aucun doute a ce sujet. |
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lejeune
Habitué
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Inscrit le: 09 Fév 2006
Messages: 81
Localisation: Doubs (25)
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Posté le:
01 Mai 2008, 12:21 |
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Effectivement ca fait froid dans le dos !!!
Et oui, malheureusement on a des cas comme cela en France, on n'échappe pas à la regle... |
_________________ SPV depuis 2003 / Caporal-chef / COD 1 / |
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gendy54
Passionné
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Messages: 452
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Posté le:
01 Mai 2008, 14:09 |
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Je confirme, peut-être pas aussi extrême mais ça existe. |
_________________ Donat
CRF 92-10. CI - ex-DLUSA CRF Nancy (54) |
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Shrulk
Modérateur
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Inscrit le: 25 Fév 2006
Messages: 8327
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Posté le:
01 Mai 2008, 14:48 |
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brembored
Référent ENGINS
Sexe:
Inscrit le: 07 Juin 2005
Messages: 12099
Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le:
01 Mai 2008, 17:44 |
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SPV-SDIS69 a écrit: | Dire qu'il existe de nombreuses personnes ainsi dans le monde, ça fait peur... |
[Mode bisounours ON]
Et dire qu'il en existe aussi chez les pompiers
[Mode bisounours OFF] |
_________________ Sauvons les CPI http://opti-secours.over-blog.fr/ |
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titof
Habitué
Sexe:
Inscrit le: 12 Sep 2005
Messages: 82
Localisation: bouches-du-rhône
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Posté le:
24 Mai 2008, 07:24 |
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à lire ce genre de situation dramatique, on est bien loin des "tableaux familiaux et fraternels" des pompiers....
...à croire que l'admiration et le soutient de la population, "montent à la tête" de certaines personnes, pour être aussi stupide...
çà me désole... |
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Antares
Nouvelle recrue
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Inscrit le: 03 Mar 2006
Messages: 22
Localisation: Val d'oise
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Posté le:
24 Mai 2008, 07:39 |
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Et oui malheureusement c'est plus fréquent qu'on pourrait l'imaginer.
Ce qui est paradoxal, c'est que beaucoup, dans notre profession,n'acceptent pas la différence.
C'est à se demander pourquoi ils ont choisi ce métier (là je crois savoir...).
Ca confirme la sitation suivante:
"L'Homme est formidable, mais que les hommes sont pitoyables"... |
_________________
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viking791
Passionné
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Inscrit le: 11 Mai 2008
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Localisation: Grenoble 38
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Posté le:
24 Mai 2008, 08:20 |
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Oula ca va chercher loin ca !
je vais rentrer SPV, allez courage mon garcon, va chercher la volonté maximale !!!
Faut juste espérer que le phénomène ne soit pas trop présent en France, et qu'il n'y arrive jamais... |
_________________ Il ne sert a rien de courir apres la vérité, il faut bien souvent l'affronter |
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viking791
Passionné
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Messages: 409
Localisation: Grenoble 38
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Posté le:
24 Mai 2008, 08:40 |
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Antares
Nouvelle recrue
Sexe:
Inscrit le: 03 Mar 2006
Messages: 22
Localisation: Val d'oise
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Posté le:
24 Mai 2008, 08:40 |
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Bienvenue alors dans notre beau métier.
Ne t'en fais pas, il n'y a que quelques "brebis galleuses", qui n'arriveront pas à entamer mes convictions.
C'est justement parceque l'Homme est formidable que je suporte les pitoyables.
Mais là on rentre dans d'autres concidération... |
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viking791
Passionné
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Inscrit le: 11 Mai 2008
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Localisation: Grenoble 38
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Posté le:
24 Mai 2008, 08:42 |
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ne t'inquiete pas, ce n'est pas un article qui va entamer ma motivation !!!
mais ca fait peur quand meme
merci pour tes encouragements, je suis fier et honoré de faire partie de cette famille |
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sebarie
Nouvelle recrue
Inscrit le: 15 Jan 2008
Messages: 1
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Posté le:
24 Mai 2008, 11:22 |
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Je suis ravi qu'il y en a quand meme qu'ils soutiennent ce pompier québéquois mais on est encore pas suffisant!!!!!
Honteux de voir qu'il existe ainsi des pompier dans ce genre alors qu'on se le dise assez souvent que les pompiers c'est une grande famille, un terme visiblement à revoir!!!!!!!!
Courage à toi pompier québéquois, les VRAIS POMPIERS sont là!!!!!! |
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chrysti
Passionné
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Inscrit le: 03 Mar 2007
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Localisation: 03200
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Posté le:
24 Mai 2008, 12:47 |
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Bonjour vous tous
Eh oui hélas ça existe aussi en France dans nos casernes!!!!!!!!!!!
Dur à recevoir en plein figure que nous aussi, nous avons quelques leaders, syndiqués et proches de la hiérarchie qui en profitent pour mettre un des leurs dans la detresse, (humiliation, remontrances injustifiées, mise à part du groupe).
Comment je peux savoir ça, moi qui ne suis pas pompier???
Je ne suis pas pompier mais ai des amis pompiers qui se sont confiés...
Deux d'entre eux sont subi ce harcelement et cette mise à part ; l'un par jalousie parce qu'il avait une autre fonction à coté et rien à y faire contre puisque élu par la commune et agglomeration de commune!....
Ils ont mis le temps mais le chef de cette caserne a été muté ailleurs!!!!
il en a été quitte pour un AVC, comment quelqu'un de nerveux comme lui pouvait ne pas avoir d'incidence......
Le 2eme, juste parce qu'il venait de la BSPP gradé, rentré dans le civil, il a du recommencer à zero.... on lui en a fait voir!!!! justifier son grade de la BSPP (par exemple) en lui posant des pieges.... degue.... il a fait une bonne depresssion, mais a tenu bon et a fini sa carriere avec de bons collegues et amis!!! et gradé : adjudant-chef! RAD, securité et prevention en specialité (il a tout repassé les examens).
Meme les SPV, sont mis à l'ecart aussi, mais pourquoi toutes ces differences entre pompiers????.........
Voilà ce que je peux en dire concernant mes exemples, mais je souhaite que les cas soient RARES en France, ce dont je doute un peu hélas!!!
Je n'aurais jamais pensé que la vie à la caserne pouvait etre aussi dure, vous qui vous trouvez dans une 2eme famille vu le nombre d'heures que vous passez ensemble... à vous battre en inter pour sauver les gens, à prendre les repas, regarder la télé ensemble.....
Eh bien sur que l'on soutient à fond ce malheureux pompier québécois!!!!!
Comment se peut-il qu'il exite des services aussi inhumain et faisant tant de differences au lieu de l'aider à s'integrer une forte tete a decider de lui en faire voir et de faire suivre son ptit clan contre lui!!! et comment la hierarchie et le syndicat peuvent fermer les yeux sur un tel fait aussi flagrant!!!!!!!!!!!
Toute notre sympathie et courage pour ce jeune pompier!!!!
Bonne fin de journée à tous!
Vraiment triste de me rendre compte qu'il peut se passer des choses pareilles!!!!!!!!!
Chrysti |
_________________ Taquine, pleine d'humour et de gentillesse |
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Antares
Nouvelle recrue
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Inscrit le: 03 Mar 2006
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Localisation: Val d'oise
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Posté le:
24 Mai 2008, 13:47 |
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Pour combatre ça, il faut du courage. Et dieu sait que ce genre de combat peut ruiner une carrière (du moins moi je le sais).
Aller à l'encontre des grandes gueules ou des "chef"est une chose qui doit être murement réfléchie.
Malheureusement beaucoup préfèrent faire le dos rond pour avoir de l'avancement. Et ça les "chefs" le savent bien et en porfitent. |
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