babou35
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Posté le:
01 Mai 2008, 12:11 |
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Lassés d’attendre un statut qui n’arrive pas, deux syndicats représentatifs des sapeurs-pompiers annoncent une grève pour lundi, d’abord à Nouméa et au Mont-Dore, puis dans les autres communes si rien ne bouge.
Comme en mars 2007, les pompiers pourraient reprendre le chemin de la grève, lundi prochain 5 mai. Deux syndicats, le SFAO-Municipalités et la Fédération des fonctionnaires, ont en effet lancé un préavis commun. Motif ? Encore et toujours le statut des sapeurs-pompiers du territoire qui n’en finit pas de rester en gestation.
Il y a quatorze mois, c’est à Nouméa que les pompiers s’étaient mis en grève. Le préavis de lundi prochain concerne, cette fois, tous les soldats du feu du territoire. Mais il vise tout particulièrement trois communes : Nouméa et le Mont-Dore, dont les maires sont accusés d’avoir fait capoter l’aboutissement du processus de création d’un statut et d’un régime indemnitaire des pompiers du territoire ; et enfin Farino, parce que c’est la commune de Ghislaine Arlie, présidente de l’Association française des maires de Nouvelle-Calédonie, instance qui a entériné la demande de « nouvelles concertations » formulée par Nouméa et le Mont-Dore.
Dans l’édition des Nouvelles du 4 avril, un article était consacré à l’agacement des pompiers envers les retards pris par la concrétisation de leur statut. Or, c’est une étape nécessaire à la création annoncée d’un établissement public d’incendie et de secours capable de coordonner les actions sur l’ensemble du territoire. Et il y a deux ans maintenant que le travail a été entrepris.
Deux ans de négociations
Dans le texte de leur préavis de grève, le SFAO-Municipalités et la Fédération des fonctionnaires accusent les deux municipalités de Nouméa et du Mont Dore de ne pas avoir anticipé les augmentations budgétaires nécessaires à la prise en compte du nouveau statut. Raison pour laquelle les deux mairies traîneraient maintenant les pieds. Les pompiers ne sont pas seuls concernés par ces retards. Les policiers municipaux le sont également. Un texte qui devait entériner la création de leur propre statut a été retiré in extremis de l’ordre du jour de la dernière séance plénière du Congrès, faute d’avoir eu l’aval de toutes les communes concernées.
Les leaders des deux syndicats annoncent donc une première vague de grèves dans les trois communes citées, puis, si rien ne bouge rapidement, une seconde vague, dans toutes les casernes du territoire.
Philippe Frédière |
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