Auteur |
Message |
babou35
Invité
|
Posté le:
04 Mai 2008, 15:52 |
 |
NYON | 00h08 Certains témoins de l'incendie au centre-ville, jeudi de la semaine passée, ont trouvé que les pompiers ont tardé à intervenir. Un jugement erroné. Face à une situation de détresse, les minutes paraissent souvent très longues...
Les critiques de certains badauds, qui ont assisté à l'incendie à l'avenue Viollier à Nyon la semaine dernière, ne laissent pas de marbre le commandant des pompiers de la commune. Surtout que l'accusation d'avoir tardé à intervenir a ressurgi lors du Conseil communal de lundi soir, par la voix d'André Francis Cattin. Dans la réalité, les hommes de Christian Baumgartner n'ont pourtant pas traîné. Le protocole d'intervention est clair à ce sujet: l'alarme est arrivée à 19 h 17; le premier camion a quitté la caserne à 19 h 24; il est arrivé sur le sinistre à 19 h 26.
«Nous avons été extrêmement rapides pour des miliciens», juge Christian Baumgartner. Il faut en effet savoir que le corps de sapeurs-pompiers ne compte aucun professionnel dans ses rangs. Les hommes du feu ont été avertis de l'incendie alors qu'ils étaient à leur domicile. Entre chez eux et l'avenue Viollier, en passant par la caserne, les six pompiers du premier camion n'ont donc mis que neuf petites minutes! Les autres véhicules ont suivi rapidement.
Il n'empêche, si l'intervention a été rapide, les minutes ont paru très longues aux nombreux témoins, victimes du stress généré par le feu. A ce moment-là, les flammes qui sortaient des fenêtres du bâtiment mesuraient près de trois mètres. Le phénomène de la perception biaisée du temps face à une situation angoissante est connu. «Il est normal, remarque Christian Baumgartner. D'ailleurs, je l'ai vécu moi-même quand j'ai dû appeler une ambulance pour mon père. En attendant les secours, j'avais l'impression qu'ils s'étaient arrêtés en route...»
Un seul réflexe: le 118
Quelques témoins ont pourtant estimé que le feu s'était déclaré bien avant 19 h 17, quand l'alarme a été donnée. «Nous ne pouvons pas déterminer l'heure du début du sinistre», note Christian Baumgartner. Il arrive par contre, parfois, que personne ne téléphone au 118, pensant qu'un autre l'a déjà fait. «Lors d'un cas dans la Broye, nous avons été avertis seulement 25 minutes après les premières flammes, explique Gilles Dupraz, responsable du Centre de traitement des alarmes. Tant que nous ne connaissons pas l'événement, nous ne pouvons logiquement pas donner l'alarme.»
Il ne faut donc pas hésiter à composer le 118. «Si quelqu'un a déjà donné l'alarme, le second peut apporter d'autres informations importantes pour préciser les moyens à engager dans l'intervention», souligne Gilles Dupraz.
 |
|
|
|
 |
julien.79
Passionné

Sexe: 
Inscrit le: 14 Juin 2007
Messages: 429
Localisation: argenton les vallées
|
Posté le:
04 Mai 2008, 18:36 |
 |
le temps parait toujours quand on attend, mais être arrivé 9 min sur les lieux après l'alerte sachant que le personnel était chez lui c'st pas mal.  |
_________________ FDF1; COD2; SAV1; TRS 2; sgt |
|
  |
 |
nicolaite
Passionné

Sexe: 
Inscrit le: 23 Avr 2007
Messages: 403
Localisation: CS ST NICOLAS DE LA GRAVE
|
Posté le:
04 Mai 2008, 19:13 |
 |
Bonsoir,
Au delà du délai d'intervention, qui est plutôt performant, je note surtout que les suisses ont les mêmes problèmes que nous en ce qui concerne l'information de la population sur l'importance de l'alerte précoce et systématique.
Trop de gens se repose encore sur le principe du "il y a tellement de monde qu'il y a bien quelqu'un qui l'aura fait ..."
En ce qui concerne la sensation du délai d'intervention ressentie par les victimes ou les témoins, quels qu'ils soient, les gens qui "attendent" perdent la notion du temps, qui paraît toujours beaucoup plus long. On l'a tous vécu. Parfois aussi bien en tant que sauveteurs qu'en tant que victimes.
Cordialement. |
_________________ Un con qui marche ira toujours plus loin qu'un intellectuel assis ... |
|
  |
 |
brembored
Référent ENGINS

Sexe: 
Inscrit le: 07 Juin 2005
Messages: 12099
Localisation: Rhône-Alpes
|
Posté le:
05 Mai 2008, 05:52 |
 |
Hello
Règle simple :
Le témoin double la durée d'arrivée
L'impliqué triple
ça permet de répondre sur inter à des reflexions de ce genre, ça arrive, en expliquant cette règle de manière gentillement avec un zeste de pédagogie et un sourire, on s'en sort assez bien  |
_________________ Sauvons les CPI http://opti-secours.over-blog.fr/ |
|
  |
 |
SapLal
Référent MATERIEL

Sexe: 
Inscrit le: 18 Aoû 2005
Messages: 6464
|
Posté le:
05 Mai 2008, 09:39 |
 |
Ce qui est bien dans l'article c'est que le journaleux précise qu'il faut passer une alerte même si de nombreuses personnes civiles sont déjà sur place, de une ça permet de recouper les alertes au CTA, de deux informer les C/A en route et de trois balancer des anticipations moyens ! Que du bon !
@+ Sap'Lal |
|
|
  |
 |
|
|