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titeuf77
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Posté le:
14 Aoû 2008, 08:58 |
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Un sujet pas facile, celui de l'euthanasie ou comment laissé partir une personne incurable qui souffre.
Citation: | Atteint d'une pathologie dégénérative rare, Rémy, 23 ans, s'est donné la mort après avoir demandé au président de la République qu'on lui «permette de mourir».
AFP
LIBERATION.FR : jeudi 14 août 2008
Un jeune homme de 23 ans, lourdement handicapé, s’est suicidé dimanche à Valmondois (Val-d’Oise) après avoir reçu une réponse perçue comme négative de Nicolas Sarkozy à un courrier où il demandait qu’on lui «permette de mourir».
Rémy Salvat, atteint d’une maladie mitochondriale (pathologie dégénérative rare) depuis l’âge de six ans, s’est donné la mort avec des médicaments. Ses obsèques se dérouleront aujourd’hui. Il avait écrit au président de la République en mai. «Ces derniers mois, il ne pouvait plus marcher, son bras lui faisait aussi de plus en plus mal», a expliqué sa mère.
«Comme Vincent Humbert (tétraplégique de 22 ans que sa mère a aidé à mourir en 2003, ndlr), je demande à ce moment qu’on me permette de mourir pour me libérer de mes souffrances», avait écrit Rémy Salvat dans sa lettre. «Je sais qu’en France, il n’y a pas de loi qui permette aux équipes médicales de pratiquer l’euthanasie. Ca m’empêche de vivre en paix (…) Il faut que la loi change!», avait-il ajouté. Le 6 août, le jeune homme a reçu une réponse. «Pour des raisons philosophiques personnelles, je crois qu’il ne nous appartient pas, que nous n’avons pas le droit, d’interrompre volontairement la vie», a expliqué le président.
En 1999, sa mère avait tenté de «mettre fin aux souffrances de Rémy». Elle avait échoué et été mise en examen pour tentative de meurtre. Un non-lieu avait été prononcé. |
Des situations pas vraiment faciles à vivre, de lourds handicaps ou des maladies incurables et douloureuses.
Quelquepart, cela me rappelle des réanimations d'ACR où le doc nous demande de ne pas masser trop fort...
Doit-on légaliser l'euthanasie? Quelle est la frontière entre l'euthanasie et ne pas partiquer un acharnement thérapeutique? |
Dernière édition par titeuf77 le 14 Aoû 2008, 09:12; édité 1 fois |
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Predator
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Posté le:
14 Aoû 2008, 09:06 |
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Sujet qui va partir en vrille!
Je suis contre la mise à mort d'un individu par un autre individu, ou alors uniquement si l'individu en question fait don de ses organes ou donne son corps à la science pour faire avancer la recherche. |
_________________ PFG1, PFG2 |
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seneque
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Posté le:
14 Aoû 2008, 09:52 |
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Salut,
joebar78740 a écrit: | Je suis contre la mise à mort d'un individu par un autre individu, ou alors uniquement si l'individu en question fait don de ses organes ou donne son corps à la science pour faire avancer la recherche. |
Ouais, en gros il faut qu'il achete sont droit de mourrir ?
La question est faut-il légaliser quelque chose qui se fait depuis longtemps de façon officieuse ?
Pour moi chacun est libre de faire ce qu'il veut de sa vie, y compris l'arrêter.
S'il en exprime la volonté et qu'on ne fait que retarder l'inévitable au travers de la souffrance du malade je ne vois pas pourquoi on n'accepte pas sa dernière volonté.
Résidu de morale judéo-chrétienne sans doute... surtout vu la réponse du président !
a+ |
_________________ Plutôt que de savoir ce qui a été fait, combien il vaux mieux chercher ce qu'il faut faire |
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Predator
Vétéran
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Posté le:
14 Aoû 2008, 10:11 |
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c'était histoire de montrer le ridicule de la situation!
Si le type veut mourir, qu'il se débrouille, mais je ne vois pas pourquoi un médecin devrait devenir un bourreau pour satisfaire un confort personnel!
La situation est dramatique et vivre avec un handicap lourd est un calvaire quotidien.
Je suis le premier à le dire et à ne pas vouloir vivre un tel calvaire.
C'est un sujet trop lourd pour le généraliser et le légaliser.
On ne pas faire une loi généraliste, si ça doit se faire, ça doit l'être au cas par cas.
Mais qui fera la mise à mort?
Un nouveau métier fera son apparition, plutôt son retour, le bourreau!
Il faudra avoir fait médecine et avoir échoué pour obtenir le diplôme, comme ça, Hippocrate dormira sur ses 2 oreilles
Citation: | « Au moment d'être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité. J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. Admis(e) dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité. Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque ».
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Amafolle
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Posté le:
14 Aoû 2008, 10:29 |
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On peut parler autant que l'on veut!
On ne pourra pas comprendre la souffrance des gens qui demandent le droit de mort.
C'est vrai, ils souffrent horriblement et s'ils sont arriver à un point de non retour et a souffrance! |
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seneque
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Posté le:
14 Aoû 2008, 10:44 |
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Citation: | « Au moment d'être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité. J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. Admis(e) dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité. Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque ».
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On peut lire ce que l'on veut dans le serment d'hippocrate.
Un avortement n'est-il pas "donner la mort délibérément " ?, pourtant celà a été légalisé et il n'y a pas eu besoin de créer un nouveau métier, au contraire les médecins interviennent maintenant dans un cadre règlementé et les femmes ne sont plus obligées de faire appel à des "tricoteuses".
joebar78740 a écrit: | Si le type veut mourir, qu'il se débrouille, mais je ne vois pas pourquoi un médecin devrait devenir un bourreau pour satisfaire un confort personnel! |
On parle ici de personnes ne pouvant plus se suicider d'elles même. Dans le dernier cas on voit que ce jeune s'est débouillé tout seul.
Celà se fait officieusement dans bon nombre d'hôpitaux, la majorité des médecins y sont d'ailleurs favorable, je pense que eux ne se voient pas en bourreau, bien au contraire.
joebar78740 a écrit: | On ne pas faire une loi généraliste, si ça doit se faire, ça doit l'être au cas par cas. |
Oui, c'est vrai. Je préconiserai plutôt que l'on édite une "charte" et qu'un comité d'éthique et médical étudie chaque cas par rapport à cette charte morale.
Quand à la notion de souffrance que certains vont évoquer ici au risque de faire dériver ce topic, le sujet n'est pas là, tout le monde reconnait la souffrance énorme de ces personnes. La question est plus d'ordre éthique.
a+ |
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titeuf77
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Posté le:
14 Aoû 2008, 12:26 |
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A mon sens il faut une loi pour protéger les personnels soignants qui aident les patients à partir.
Une loi permettrait d'encadrer ce qui se passe sous le manteau en toute illégalité. Je suis persuadé que nombreux sont les soignants qui pratiquent une certaine forme d'euthanasie.
L'euthanasie ne doit pas être un tabou mais doit absolument être encadré légalement. Les cas sont nombreux où les médecins savent qu'il n'y a plus rien à faire d'autre qu'attendre la mort, où aucun espoir de rémission n'est permis, où les seuls gestes médicaux sont d'atténuer les souffrances physiques et morales.
J'imaginerai bien une loi avec un protocole précis et contraignant : présentation du cas par un médecin à un comité d'éthique, visite du malade par 2 médecins (dont 1 psy) du comité d'éthique,... |
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Carabinix
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Posté le:
14 Aoû 2008, 13:02 |
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Avant de vous déclarer contre, n'oubliez pas que la douleur n'est pas (et de loin) le seul motif de recours à l'euthanasie... Les Tétraplégiques, les IMC sévères, les Locked-in Syndrom... Ce sont des douleurs morales atroces qui peuvent amener des familles, des gens, des communautés à bout. NON la médecine ne peut pas tout soigner, et OUI il y a des douleurs qui résistent à TOUTE forme d'antalgie (hormis l'anesthésie générale).
Ensuite je trouve assez fascinant cette politique de l'autruche dans notre pays ou il est interdit de pousser une seringue de 5g de KCL IV mais il est autorisé de débrancher une nutrition parentérale... Il me semble à moi (vieux vieux souvenir de P1 me direz vous) qu'un individu qui n'est pas nourri et n'a pas de lui même accès à la nourriture est condamné à mourir, a fortiori s'il est atteint d'une maladie incurable... Je met au défis l'un d'entre vous de m'expliquer cette différence...
Mais le serment d'hippocrate est contradictoire sur ce point...
On ne doit pas provoquer volontairement la mort, mais on ne doit pas prolonger abusivement les agonies, soit les fins de vie douloureuses, voire atroces... Il faut le comprendre comment ? Qu'un médecin ne doit pas provoquer la mort chez un patient qui a la possibilité de guérir...
Mais dans le cas contraire... doit-il le laisser mourir, ou alors, doit-il le faire mourir plus rapidement, et dans de meilleur condition...
Tout est une histoire d'interprétation...
Par ailleurs, pour ceux qui invoque bruyamment le serment d'Hippocrate, je pense que comme tous ce qui existe, il est destiné à évoluer : même si ses concepts et préceptes moraux sont universels et intemporels à priori, il faut tenir compte d'un paramètre majeur : l'évolution de la médecine en terme de technique et de savoir : à l'époque d'Hippocrate, je ne pense pas qu'on pouvait tenir un cancéreux en phase terminale très longtps (en admettant qu'il accède à ce stade) donc la question de savoir s'il fallait ou non le garder en vie ne se posait tout simplement pas : les soins pallaiatifs ou même les calmants n'existaient pas et ce jusqu'il y a 50 ans ! Donc je trouve impertinent de citer le serment...
Alors moi je suis pour une euthanasie légalisée, mais dans le cadre de comité de décision pluridisciplinaires avec réanimateurs, soins palliatifs, psychologues, psychiatres, avocats, juges, assoc de malades, religieux, tout ce que vous vouez... qui débattraient de chaque cas et rendrait un avis neutre et impartial. L'euthanasie est un vrai problème, mais les cas sont tout de même relativement suffisamment rare pour permettre la mise en place de pôles décisionnels permettant ce genre de décision. Une liste limitative de situations ou elle serait légalisé n'est à mon sens pas la bonne solution, car il se trouvera toujours des exceptions ou des failles. Non. Il faut un système de décision au cas par cas.
Bien sur qu'il faut tout essayer pour soulager, mais il est inutile de prolonger inutilement la vie de quelqu'un qui n'a plus la force ni la capacité de la vivre. |
_________________ Carabinix |
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philou007
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Posté le:
14 Aoû 2008, 18:30 |
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Cf: ma signature.
En France le premier rôle d'un hopital est d'empécher les gens de souffrir, et ce bien avant de les guérir.
Sur beaucoup de pathologie trés douloureuse tel que certain néo classé soins palliatif le medecin devrai suivre un protocole type calquer sur la loi de 2002 (loi Léonetti) traitant au maximum pour le confort du patient et non pas sur de l'acharnement therapeutique; ce qui obligerai à sédaté les personne en toute fin de vie et dans le but d'appaiser ses souffrances et non pas de faire mourir, par exemple un cocktail hypnovelle (anestesiant) et morphine apaise la personne donc l'empeche de souffrir mais à forte dose crée des inssufisance respi (effet secondaire de la morphine)allant jusqu'a la mort. Cette personne étant endormie par l'hypnovelle ne se voit donc pas mourrir et par conséquence meurt sans souffrance (en évitant de faire péter le coeur au potassium comme certain ... c'est un autre débat).
Le probléme majeur est qu aujourdhui, beaucoup de medecins ne pense qu a guérir et ne s'immagine pas aider quelqu un à partir, heuresement les temps commence à changer chez les jeunes medecins.
Beaucoup le pense ici qu'il vaut mieux mourir que de souffrir, dans le contexte bien sur qu'il ni est plus rien à faire . |
_________________ Sgt-Pic2-Pae1-Pae3 |
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cocos50
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Posté le:
31 Aoû 2008, 01:20 |
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Bonsoir a tous a cette heure avancée de la nuit
L'euthanasie je suis pour mais j'en resterai pas là.
Que connaissons nous de la souffrance des patients une échelle de 1 a 10 et voilà c'est la seule référence pour savoir ce que souffre une personne .A la belle histoire et ça nous suffit on est rassuré avec cela.
Qui n'a pas fait a 3h00 du matin une personne en phase terminale qui se présentait sous la forme d'un tronc et qui vomissait le reste de ses organes dans un lavabo blanc immaculé de sang et qui vous regardait en demandant d'en finir.
On le fait bien pour les animaux pour abréger leur souffrance (pas par raison économique) et pourquoi que les être humains n'auraient pas le même privilège.
On a tous dans notre famille ou un proche direct qui est parti de cette maladie qui s'appelle le cancer ou autre de toute façon des maladies incurables il y en a a la pelle mais le droit de mourir dignement n'est pas un vain mot quand même. Je serai assez en accord avec Séneque , Pour moi il y a des vies qu'ils ne valent plus le coup d'être vécues et comme Séneque si la religion aide certain a vivre elle empêche d'autres de pouvoir mourir.
Par contre ou je ne sais pas trop au sujet de la dépression qui emmène sur la souffrance moral mais comme toutes les maladies, mais je crois et j'espère que la dépression peut être guérie hélas elle part comme elle est venue mais quand, grande question pour le patient.
Et je suis proche des pensées de Seneque.
J'ai une amie qui m'a dit cela du vécu....
En début nov 2004 un AIT qui a entrainé paralysée coté droit une chance pour moi régression en 48h, déc 2004 AVC paralysie coté gauche hospitalisée et vu les séquelles que pouvaient laisser un AVC, ça m'a fait réfléchir et me suis dit que pour les enfants il était hors de questions qu'ils me voient hémiplégique (déjà bien choqués de ma paralysie) et puis régression en 72h mais me laissant quelques séquelles tout de même
Déc 2005 1er infarctus, appel du SAMU au bout de 6h pendant les quelles j'ai tourné en rond ne trouvant aucune position de détente et juin 2006 re infarctus en région Toulousaine ou je me trouvais à cette époque, et ce denier m'a affaibli considérablement, et impossible de faire comprendre aux cardiologues que tout cela est du principalement à mon état nerveux et aux déprimes et dépressions que j'ai contrôlées pendant des années
Et j'ai toujours dit que si je devenais pour une raison ou pour une autre hémiplégique, je saurai trouver le moyen pour ne pas continuer à vivre ainsi et à imposer cette vison à mes enfants. Quand une santé devient précaire on prépare aussi son départ qui peut très bien ne pas prévenir pour ne pas laisser les enfants dans l'embarras...entre la maladie les soucis qu'elle nous impose et les preparatifs vous vous doutez bien que le moral en prend un coup et que le s coups de blues, de deprime sont là!!!! mais on les cache
Et quand une dépression nous attaque on en guérit pas comme ça d'un coup de baguette magique il faut faire un sacré travail dessus!!!.... et encore ça part et ça revient et tout le restant de notre vie ainsi...
Pour finir...
Mais c'est vrai que l'euthanasie doit être encadrée par une loi qui ne laisse pas la possibilité d'une dérive mercantile (héritage prise de position dans une société et ce n'est pas exhaustif)
Mais Le droit de mourir dans certaines conditions est aussi grand que le droit de vivre a tout pris |
_________________ Je suis retraité des SP de Paris et du SDIS 95 |
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Predator
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Posté le:
31 Aoû 2008, 08:38 |
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seneque a écrit: | Un avortement n'est-il pas "donner la mort délibérément " ?,
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Donner la mort c'est mettre fin à une vie. Dans le cas de l'avortement, il n'y a pas de "vie", c'est donc plus simple.
Au début c'était hyper réglementé, bien cadré, aujourd'hui, c'est devenu pour certaine, un moyen de contraception.
seneque a écrit: |
Celà se fait officieusement dans bon nombre d'hôpitaux, la majorité des médecins y sont d'ailleurs favorable, je pense que eux ne se voient pas en bourreau, bien au contraire.
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Non mais ils sont volontaires pour le faire. Si la loi l'autorise, un médecin pourrait-il refuser de donner la mort?
Tuer un être vivant n'est pas une chose facile à vivre.
Pourquoi ne pas laisser la famille s'en charger sous contrôle et au cas par cas?
Et entre tuer et laisser mourrir il y a une grosse différence |
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JERE81
Passionné
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Localisation: La Teste de Buch au sud du bassin d'Arcachon mais mon coeeur et mon ame sont dans le sud!!!Occitania
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Posté le:
31 Aoû 2008, 11:31 |
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Salut,
Il faut vraiment que l'État légifère sur ça. L'euthanasie devra etre autorisé, certes en mettant des gardes fous pour ne pas avoir des suicides assistés dans tout les sens.
Je me souviens de Mme Chantal Sebire, cette femme atteinte d'une tumeur déformante sur le visage qui souffrait le martyr jour et nuit, et a laquelle on ose dire "je ne peux rien faire pour vous".
La vérité c'est que c'est des décisions trop lourdes a porter et que c'est pas ce gouvernement qui va faire avancer les choses. On préférera toujours l'acharnement thérapeutique a la solution de la mort qui est encore très tabou dans nos sociétés occidentales.
Apres y'a des solutions plus radicales, vous devez vous souvenir de Vincent humbert, ce jeune SP, qui victime d'un grave accident de la route est devenu aveugle, muet et tétraplégique mais qui a gardé toute sa lucidité. C'est au courage de sa mere et a un docteur qu'il doit sa delivrance. Et le pire c'est que cette femme et ce docteur ont été mis en examen et jugé.
Il faut faire quelque chose et rapidement.
Bonne journée |
_________________ Le travail c'est la santé ne rien faire c'est la conserver |
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Predator
Vétéran
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Posté le:
31 Aoû 2008, 16:36 |
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JERE81 a écrit: | Salut,
Je me souviens de Mme Chantal Sebire, cette femme atteinte d'une tumeur déformante sur le visage qui souffrait le martyr jour et nuit, et a laquelle on ose dire "je ne peux rien faire pour vous".
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elle a refusé le coma artificielle pour être lucide avant de mourir.... il faut arrêter un moment donné...
J'ai mal à la tête mais je refuse le paracétamol!
Quand il y a des solutions contre la douleur et qu'on les refuse.... |
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Arès
Invité
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Posté le:
31 Aoû 2008, 16:42 |
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Denis, je suis de ton avis dans son idée générale, mais pas dans ton exemple. Le paracétamol lutte contre la douleur, le coma artificielle est un "cache misère", la douleur est la mais plus ressentit (forcement ) |
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Minipinpon
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Localisation: 78
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Posté le:
31 Aoû 2008, 16:45 |
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parce que tu trouves que c'est une solution convenable de mettre les gens dans le coma avant qu'ils ne meurent parcequ'on est pas en mesure de soulager cette souffrance ? En quoi est-ce mieux que d'aider cette personbne à mourrir dignement ?
Je trouve ton argumentation débile, désolé |
_________________ Crêpe 1, chouchen 2 + gnole et toujours debout
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