Remi59270
Fidèle
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Posté le:
09 Mai 2009, 22:55 |
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Salut, je me permets de mettre l'article vue qu'il ne la pas fait ou oublié
Un vent frais souffle sur les Cévennes. Dans le Gard, deux pompiers aux allures de "robocop" évoluent dans ce paysage magnifique, et longent la crête entre Alzon et Arrigas. Il ne s'agit pas d'un défilé de mode mais d'une opération de test grandeur nature pour les scientifiques et leurs partenaires du programme européen Proetex. Depuis trois ans, ces spécialistes travaillent sur des textiles intelligents à base de puces intégrées qui pourraient bientôt équiper le personnel d'urgence en cas de catastrophe : les pompiers en France ou encore la Protection civile en Italie. Ce mardi, dans le cadre d'une opération de brûlage dirigé organisée par le service départemental d'incendie et de secours du Gard, les hommes du commandant Coste ont revêtu les derniers prototypes. L'équipement est fourni par l'entreprise Brunet-Lion, partenaire de ce projet. Les vestes et tee-shirts sont équipés de capteurs destinés à collecter des signaux. Une centaine de mètres plus loin, via une station de réception, Annalisa Bonfiglio et ses collègues récupèrent sur leurs ordinateurs les données. « Nous collectons plusieurs paramètres tels que le rythme cardiaque, la respiration, la température corporelle des pompiers en situation de lutte dans ce paysage de relief mais aussi à l'extérieur, les mesures d'oxyde et de dioxyde de carbone... », explique Annalisa Bonfiglio de l'université de Cagliari en Italie . A terme, ces vêtements équipés de capteurs intégrés pourront ainsi enregistrer les gaz toxiques dégagés lors d'un incendie ou encore les flux de chaleur. Ces indicateurs seront transmis aux PC des sauveteurs. L'objectif est de créer des vêtements plus efficaces pour la localisation et la sécurité des sauveteurs tout en sachant que ces personnels ne travaillent pas dans les mêmes conditions. En Italie, la Protection civile intervient sur les tremblements de terre ou les inondations.
Ce n'est pas le premier test organisé en France. Les scientifiques ont expérimenté un premier prototype sur un incendie de poubelles chez les pompiers de Paris ou encore dans les Bouches-du-Rhône. Le prochain et dernier prototype – le troisième – devrait voir le jour d'ici 2010. Vingt-trois partenaires issus de huit nations européennes participent au programme Proetex dont le coût total s'élève à 12 millions d'euros (1) Participent à cette étude des universités, laboratoires, entreprises, des centres de recherches, écoles d'ingénieurs comme l'Insa à Lyon. « Ces nouveaux équipements s'ils ne sont pas trop en surcharge peuvent être intéressants. A terme, ils pourraient nous permettre de localiser les pompiers lors des interventions ou encore de signaler la présence de gaz toxique », relève le commandant Coste
de Cathy ROCHER ( Midi Libre ) |
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