loic51
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10 Mai 2009, 19:28 |
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CHARLEVILLE-MEZIERES
article du 9 mai:
Sacrée escapade Pendue une heure la tête en bas !
Emeline Durin, 29 ans, infirmière à Belair (Ardennes) a choisi hier, comme beaucoup de Carolos, de découvrir les animations prévues, jusqu'à dimanche, par « Escapades dans les Ardennes ». Accompagnée de son fiancé, Frédéric Lanotte, employé municipal à Charleville, l'envie lui vient - il est 16 h 15 - d'éprouver l'une des attractions majeures : le saut à l'élastique, d'une hauteur de 55 mètres, proposée par « Terr'altitude » de Fumay, pour faire connaître ses activités. Mal lui en prend.
Suite à une défaillance de la grue louée par cette association à la société LSC de Larzicourt (Marne) et activée par Franck Pépin, la malheureuse se retrouve brusquement suspendue, les pieds liés et la tête en bas, au-dessus de la place de Nevers !
La maman et le papa d'Emeline, qui se promenaient de leur côté place Ducale, apprennent, brusquement et bouleversés, que c'est leur fille qui tournicote, tout là-haut, dans le ciel. Il est 16 h 30 et les pompiers, alertés par de multiples appels, arrivent sur les lieux, sous l'autorité du capitaine Pascal Christophe. Très vite, un important attroupement se forme, qui enfle de minute en minute, avec bientôt des centaines de personnes, le nez en l'air, activant appareils photo et téléphones portables, pour « immortaliser » ce spectacle tout à fait insolite, d'une jeune femme en train de gigoter au bout de son câble, tentant désespérément et vainement de se redresser quelques instants, pour empêcher le sang affluant à son cerveau, de lui comprimer les tempes.
Après avoir pris la mesure de cette situation exceptionnelle, les sauveteurs activent la grande échelle parvenant tout juste à la hauteur de la malheureuse. Mais la sortir de sa fâcheuse situation va demander encore de longues minutes supplémentaires, car les « scratchs » enserrant ses chevilles ayant été déformés par le poids de la jeune femme, il faut les trancher pour la libérer. Un second pompier monte alors à toute vitesse les barreaux pour apporter une pince coupante.
Coup de fouet
C'est finalement chose faite, non sans mal. L'élastique est tranché qui claque comme un coup de fouet sous les applaudissements de la foule. Emeline roule dans la nacelle. Et alors, au grand soulagement de ses parents et de son fiancé, on la voit commencer à descendre tout doucement au bout de l'échelle, réconfortée par son sauveur. Contre toute attente, elle ne semble pas avoir été particulièrement éprouvée par son interminable et fâcheuse position, puisqu'elle sourit ! Il est 17 heures.
Enfin Emeline touche la terre ferme. Elle sourit plus que jamais. Il est 17 h 15, elle est sauvée ! Une heure que son incroyable mésaventure a commencé. Aussitôt, autour d'elle, c'est la ruée. Sa maman, son père, son fiancé, des amis qui sont arrivés sur les lieux. Tout le monde veut la toucher, lui parler, lui dire qu'on l'aime, qu'on a eu peur. Mais l'urgence, c'est de savoir si elle va bien. Alors les pompiers, les médecins du Samu s'emparent d'elle et la poussent dans l'ambulance, claquant la porte aux photographes et aux caméras.
On s'attend à ce que le véhicule démarre, sirène hurlante. Or, contre toute attente, Emeline en ressort quelques minutes plus tard. Elle n'a même pas voulu aller à l'hôpital subir des examens. Elle se sent bien. Tout juste les jambes qui flageolent un peu. Mais Frédéric son fiancé est là. Emeline se blottit dans ses bras. Et c'est le baiser du « happy end », comme dans un film qui finit bien, les deux amoureux devant se marier le 30 mai prochain.
Pourtant à 55 mètres du sol, il reste encore quelqu'un à sauver : le responsable de la société « Elastic fly », à qui « Terr'altitude » avait sous-traité l'animation, et qui est resté bloqué dans la plateforme du saut à l'élastique.
Mais lui, il ne risque rien. L'urgence est moins grande. Et puis, c'est son métier d'être au-dessus du vide.
G.G.-M.
article du 10 mai
Saut à l'élastique place de Nevers: Deuxième sauvetage réussi
Après avoir libéré l'infirmière suspendue la tête en bas (notre édition d'hier), les pompiers ont fait descendre en rappel l'homme prisonnier de la nacelle.
VENDREDI après-midi, des centaines de personnes ont assisté au sauvetage d'Emeline Durin. Cette jeune infirmière de 29 ans avait voulu tester l'attraction phare du premier salon Escapades dans les Ardennes, organisé par le comité départemental du tourisme. A savoir : le saut à l'élastique proposé sur la place de Nevers par le parc d'aventures Terr Altitude, de Fumay, lequel avait fait appel pour cela à une société marnaise, qui avait mis à sa disposition une grue avec une flèche d'une portée de 55 mètres.
Équipe spécialisée
Et toutes les personnes ayant suivi les différentes péripéties de ce sauvetage (notre édition d'hier) avaient poussé un soupir de soulagement en constatant que la jeune femme avait finalement pu être ramenée saine et sauve sur la terre ferme, après être restée suspendue, pendant une heure, la tête en bas.
Pour autant, les sapeurs-pompiers n'en avaient pas terminé, puisque le responsable de la société Elastic Fly se trouvait quant à lui bloqué dans la nacelle, à 55 mètres du sol.
Cette fois-ci, pas question d'utiliser la grande échelle (qui ne peut s'élever qu'à 30 mètres maximum). Il a donc fallu faire appel à une équipe de cinq sapeurs-pompiers marnais spécialisés dans ce type de sauvetage, c'est-à-dire le groupe de recherche et d'intervention en milieu périlleux (GRIMP).
Pour faciliter son travail, les pompiers carolos ont installé une main courante (une corde de sauvetage) le long de la flèche jusqu'à la hauteur maximale de 30 mètres.
Les pompiers marnais ont donc parcouru les derniers mètres sans aucune aide. Arrivé en haut de la flèche, l'un d'entre eux a rejoint l'homme prisonnier de la nacelle et s'est attaché à lui avant d'entamer une descente en tandem jusqu'au sol.
Il était alors près de 20 heures. Fort heureusement, ce deuxième sauvetage, tout comme le premier, s'est parfaitement bien passé.
Vendredi soir, l'origine de la panne avait pu être détectée. Il s'agirait en fait d'un faux contact qui aurait mis aussitôt la flèche en sécurité.
Bernard GIRAUD
source l'union l'ardennais |
Dernière édition par loic51 le 10 Mai 2009, 20:53; édité 1 fois |
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