babou35
Invité
|
Posté le:
17 Aoû 2009, 22:25 |
|
http://www.ouest-france.fr/actu/actu_BN_-Dragon-et-Dauphin-anges-gardiens-du-ciel-_8618-1019259_actu.Htm
Dragon 50 de la Sécurité civile et Dauphin de la Marine nationale, les deux hélicoptèresassurent les secours, sur terre comme en mer, 24 heures/24.
À l'occasion de la venue à Granville, pour le 60e Grand Pardon, du remorqueur de haute mer de Cherbourg l'Abeille-Liberté, un exercice de sauvetage a été mené avec l'hélicoptère de la Sécurité civile. Un entraînement nécessaire pour être au point sur les missions de secours et de prévention qui sont menées toute l'année en mer ou sur terre.
En cas d'alerte, le Cross-Jobourg (Centre régional opérationnel de surveillance et de secours) enclenche le dispositif d'intervention. En fonction de la localisation et de la disponibilité des hélicoptères, le Dauphin ou le Dragon 50 interviennent. Les rôles sont bien répartis.
« Le Dauphin de la marine basé à Cherbourg est spécialisé dans les missions maritimes, explique Bernard Larrive, pilote et chef de la base de la Sécurité civile, à Donville-les-Bains. Il s'occupe également des missions nocturnes. S'il y a besoin d'une aide médicalisée, c'est à nous d'intervenir. » Le rayon d'intervention est très large. Une autonomie de 2 h 30, des pointes de vitesse allant à 250 km/h, l'hélicoptère de la sécurité civile intervient entre l'île de Bréhat et la baie des Veys.
Le Dragon 50 a effectué 255 missions en 2008, dont environ 25 % en mer. « Les interventions à terre comprennent les secours médicalisés d'urgence, les accidents mais aussi les actions de prévention sur la côte, lors des grandes marées, précise-t-il. La surveillance littorale va de la baie du Mont-Saint-Michel à Agon-Coutainville. L'endroit le plus dangereux est à Saint-Martin de Bréhal : c'est là qu'on récupère 80 % des personnes encerclées par la marée. »
Des exercices sont mis en place tout au long de l'année. « L'entraînement, c'est la clé de la sécurité. » Le Dragon 50 travaille en collaboration avec la SNSM pour des hélitreuillages en mer. « Lorsqu'on effectue ce type d'exercice, l'équipe est au complet : deux pompiers sauveteurs côtiers ou plongeurs, un médecin et une infirmière du Smur maritime. Cela permet de savoir comment les autres travaillent et d'acquérir des automatismes qui seront primordiaux lors des opérations réelles. »
Marie HAUPAIS. |
|
|