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mrousse83
Habitué
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Inscrit le: 26 Aoû 2008
Messages: 113
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Posté le:
01 Oct 2009, 14:29 |
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Une étude francilienne illustre l'ampleur de l'inégalité des chances de survie après un arrêt cardio-respiratoire en fonction de la commune, dans un secteur urbain à densité élevée de population.
Une étude francilienne illustre l'ampleur de l'inégalité des chances de survie après un arrêt cardio-respiratoire en fonction de la commune, dans un secteur urbain à densité élevée de population.
Un lien a été mis en évidence entre le pronostic des arrêts cardio-respiratoires et les délais de mise en route des gestes de réanimation cardio-respiratoire par les premiers secours ou les équipes médicalisées dans cette étude, présentée la semaine dernière au congrès de la Société française d'anesthésie et de réanimation à Paris.
Ramon Ruiz Almenar du service médical d'urgence et de réanimation (Smur) de Poissy-Saint-Germain (Yvelines) et ses collègues ont voulu évaluer plus spécifiquement le lien entre le taux de récupération des arrêts cardio-respiratoires et l'éloignement de la commune par rapport au Smur, dans un secteur urbain où les premiers secours interviennent toujours dans les huit minutes.
Leur étude rétrospective a inclus tous les arrêts cardio-respiratoires avérés pris en charge par le Smur entre 1998 et 2007, soit 1.072. Les auteurs ont délimité quatre zones géographiques concentriques autour du Smur (zones A à D). Dans ces quatre groupes, les caractéristiques d'âge et de sexe des victimes prises en charge étaient identiques.
Le délai d'intervention du Smur augmentait en fonction de la zone, il était de 7 minutes dans la zone A, 10 minutes dans la zone B, 13 minutes dans la zone C et 20 minutes dans la zone D, indiquent-ils dans le résumé de leur communication.
Le taux de réanimation cardio-respiratoire médicalisée, c'est-à-dire les arrêts cardio-respiratoires ayant bénéficié d'une intubation trachéale ou d'une voie d'abord, était similaire dans les quatre groupes (entre 46,6 % et 50 %).
En revanche, le taux de survie (patients transportés vivants en réanimation) diminuait en fonction de la zone : de 9,3 % en zone A, il passait à 7,6 % en zone B, 3,7 % en zone C et 0 % en zone D.
"La décroissance régulière du taux de survie et l'importance de la variation, passant de 9,3 à 0 %, illustrent l'ampleur de l'inégalité des chances en fonction de la commune, dans un secteur urbain ayant une densité de population élevée", concluent les auteurs.
Source : Le Point |
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Brachou
Habitué
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Messages: 120
Localisation: 64
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Posté le:
01 Oct 2009, 15:18 |
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Ouais il y a rien d'étonnant dans leur étude!
On l'apprend dans le PSE que les chances de survie suite à un ACR
dépendent du temps d'intervention! |
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Pinponmomo
Vétéran
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Messages: 3279
Localisation: Landes (40)
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Posté le:
01 Oct 2009, 15:20 |
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Ne confond pas temps d'intervention et délai d'intervention.
De plus, on parle de prise en charge médicale (pose d'une voie et/ou intubation trachéale), pas d'un simple massage cardiaque externe.
Cela dit, sans cette étude on pouvait néanmoins se douter des résultats... |
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Forny
Passionné accro
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Messages: 1511
Localisation: sud-ouest Bordeaux (33)
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Posté le:
01 Oct 2009, 16:16 |
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BIEN!!!!
Comment depenser de l'argent dans des etudes ou de la recherche tout en connaissant les resultats à l'avance.....
Faut pas sortir de St Cyr pour savoir qu'il vaut mieux faire son ACR ou son IDM dans une zone urbaine plutot qu'au fin fond de la Corrèze.....
Quel bande de moules ces toubibs......
briga |
_________________ le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on est plus de deux, on est une bande de cons. |
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engins-bspp
Vétéran
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Messages: 4774
Localisation: sur la planète terre ( et sur mars pendant les vacances)
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Posté le:
01 Oct 2009, 17:52 |
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que dire de plus, il a deja tout dit avant moi
, on se doute bien, que plus le smur arrive vite et plus on a de chances de survie...
alors 2 solutions a cette etudes :
1) ces medecins avaient du temps a perdre et de l'argent a dépenser
2) soit ils nous prennent vraiment pour des cons... |
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Carabinix
Référent SAP
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Inscrit le: 11 Fév 2007
Messages: 2358
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Posté le:
01 Oct 2009, 19:22 |
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Attention, ce n'est pas cette étude qui a coûté beaucoup d'argent, surtout qu'en général elle sera sponsorisée par un labo qui va finir par vendre plein de DA aux maires des petits bleds paumés...
Les études, on peut leur faire dire ce qu'on veut.
Si je vous dis que le taux de survie en France est de 2/3% à peine, que le taux de DA ne trouvant que des asystolies est de 70%, vous dites quoi? On est bien loin de la fibrillation 9*10 comme le fait croire notre RN...
C'est sûr que Laerdal, Schiller et bien d'autres ne vont pas le crier haut et fort... |
_________________ Carabinix |
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potpot06
Vétéran
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Messages: 2721
Localisation: qu'est ce que ça peut te faire ??
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Posté le:
01 Oct 2009, 19:29 |
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Carabinix a écrit: |
Si je vous dis que le taux de survie en France est de 2/3% à peine |
eh ben je pensais pas qu'il était aussi élevé figure toi;ça me rassure quelque peu que d'autres ont plus de chance que d'autres pour réanimer les gens ou que c'est pris à temps. |
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Yann43
Passionné
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Messages: 374
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Posté le:
01 Oct 2009, 20:24 |
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Nous et nos 45min de délai SMUR quand helico indispo .. |
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