seneque
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16 Oct 2009, 09:32 |
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| Citation: | Le patron des pompiers de la Réunion va quitter son poste d’ici quelques semaines. Le colonel Alain Caroli vient d’être nommé directeur départemental du SDIS de l’Essonne.
On le savait sur le départ. C’est désormais officiel. Directeur du SDIS (service départemental d’incendie et de secours) 974, le colonel Alain Caroli quitte la Réunion pour prendre, à compter du 1er janvier 2010, le poste de directeur du SDIS de l’Essonne. Depuis juin, les rumeurs allaient bon train sur son départ. Le patron du SDIS 974 avait en effet postulé à deux postes : celui de directeur du SDIS de l’Essonne et celui de l’Hérault. Il a annoncé son départ hier matin au personnel. Pour le colonel Caroli, il s’agit d’une promotion puisque son futur poste est classé en catégorie 1 dans la hiérarchie administrative alors que celui de la Réunion appartient à la catégorie 2. “C’est un poste qui ne se refuse pas, indique-t-il. L’Essonne, c’est plus de 1,5 million d’habitants et les 1 250 pompiers professionnels effectuent plus de 90 000 interventions par an”. Toutefois, ce départ entérine le profond divorce entre le colonel Caroli et sa patronne, la présidente du conseil général, Nassimah Dindar dont les relations ont été marquées par de multiples conflits. Après son arrivée en février 2007, le nouveau directeur du SDIS Réunion a un peu trop vite été présenté par la préfecture comme un "nettoyeur", celui qui allait faire le ménage dans les écuries d’Augias. Il faut dire que le SDIS était resté pendant près d’un an et demi sans véritable directeur. À compter de mai 2005, Cyrille Hamilcaro avait entrepris d’écarter le directeur en place, le colonel Jean-Marc Loubry. Par différentes manœuvres, celui-ci s’est retrouvé placardisé. À tel point que des cadres et des élus du SDIS se demandaient si Cyrille Hamilcaro, président délégué, n’avait pas l’ambition d’occuper aussi le poste de directeur. Ces faits valent à Cyrille Hamilcaro d’être visé par une plainte pour harcèlement moral.
Des conflits avec Nassimah Dindar
Une fois nommé à la Réunion, le colonel Alain Caroli est vite apparu aux yeux de la présidente Nassimah Dindar et de certains élus comme étant “l’homme de la préfecture”. Pour comprendre cet antagonisme, il faut savoir que tous les SDIS de France relèvent de deux autorités : du conseil général pour la partie administrative et de la préfecture pour la partie opérationnelle. Cette dégradation progressive des relations entre le directeur du SDIS et la présidente du Département a sans doute atteint son paroxysme à la mi-2008 quand le préfet Pierre-Henry Maccioni a ouvertement tancé Nassimah Dindar sur sa façon de présider le SDIS. A l’époque, l’Etat avait dû se substituer au conseil d’administration du SDIS pour voter un budget qui n’avait pas pu l’être dans les temps impartis. Une situation rarissime. Sans convaincre personne, la présidente avait alors tenté de faire porter le chapeau à son directeur. Autre épisode significatif de ce climat de tension dans les hautes sphères du SDIS : un article de presse dans lequel le colonel Caroli présentait les investissements des pompiers réunionnais pour les véhicules et pour la construction ou la rénovation des casernes. Nassimah Dindar avait alors vu tout rouge en accusant son directeur de vouloir tirer la couverture à lui. Interrogé hier, le colonel Caroli a dit ne pas vouloir revenir sur le passé et se dit “hypercontent” de son bilan. Il se félicite du règlement quasi définitif du dossier “ingérable” des permanents, ainsi que de l’adoption du schéma départemental d’analyses des risques, du règlement opérationnel et intérieur. “Des chantiers ont été lancés. Je garde aussi des souvenirs très fort sur le plan humain”.
Qui en remplacement ?
La question est maintenant de savoir qui remplacera le futur ex-directeur. Selon les règles en vigueur, un avis de vacance de poste sera publié au niveau national par le ministère de l’Intérieur. Mais, comme le dit un membre du personnel, cela risque vite de devenir “la quadrature du cercle”. Car le SDIS Réunion compte actuellement trois colonels alors que, selon le règlement, deux, seulement, sont autorisés. Avec le départ du colonel Caroli, le SDIS 974 se conforme donc à la loi. Ce qui ne sera plus le cas avec l’arrivée d’un nouveau directeur. Se dirige-t-on vers une solution interne ? Une chose est sûre, ce ne pourra être l’actuel directeur adjoint, le colonel Félix Antenor-Habazac. Car les textes indiquent qu’un directeur adjoint ne peut être nommé directeur dans le même département. Tous les regards se portent donc vers le colonel Loubry qui, après être tombé en disgrâce et après avoir refusé d’être muté à Paris, a repris du service rue Monthyon. Depuis, l’ancien directeur a rempli nombre de missions qui lui avaient été confiées par le colonel Caroli, notamment dans le domaine de la coopération régionale. Et ce dernier a reconnu que son prédécesseur avait fait preuve loyauté à son égard alors même qu’il se trouvait dans une situation pour le moins inconfortable. Reste à connaître la position du colonel Loubry qui devra faire savoir s’il postule ou non mais surtout celle de Nassimah Dindar, des élus du Sdis, et des syndicats. |
source : clicanoo |
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w1
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25 Oct 2009, 12:32 |
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Bonjour tout le monde,
Des SP de la Réunion pour nous parler un peu de lui ? (par PM si il faut) J'ai trouvé deux trois infos sur le net, mais préfère avoir un point de vue non journalistique ou ... journalistiquement incorrect 
Cdlt |
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