Clem42
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07 Aoû 2010, 07:16 |
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La Provence a écrit: |
L'incendie de vendredi a mobilisé une centaine de pompiers mais aussi les avions de la Sécurité civile et deux hélicoptères.
Photo SergeMERCIER
A Martigues, les pompiers veulent présenter la facture aux incendiaires
Ils veulent facturer le prix des secours à l'auteur éventuel du sinistre
Chiffrer le coût d'une opération d'extinction d'un feu de forêt est difficilement quantifiable à l'avance. Mais lorsqu'une centaine de pompiers sont présents sur un incendie, que l'on ajoute, à cela, plusieurs largages d'eau par les quatre Canadair de la Sécurité civile et que, de surcroît, on fait intervenir deux hélicoptères bombardiers d'eau (qui appartiennent à des sociétés privées et qui sont loués par le service départemental d'incendie pour l'été), la facture est, forcément, très lourde.
La majorité du temps, c'est à la collectivité de s'acquitter de cette dette envers les soldats du feu. Mais lorsqu'un incendiaire est retrouvé, la chaîne des responsabilités est, logiquement, engagée. C'est dans cette optique, visant à faire rembourser aux auteurs, le coût des secours, que les sapeurs-pompiers déposent plainte dès lors qu'un sinistre a une origine suspecte. Avec trois mises à feu en moins d'une demi-heure à Canto-Perdrix, vendredi après-midi (lire La Provence de samedi), on ne peut pas parler d'une simple "coïncidence".
D'autant que ce secteur est souvent en proie à des incendies aux conséquences limitées, certes, mais qui inquiètent les services de secours. "La volonté du président du conseil d'administration du Service départemental d'incendie et de secours, c'est de ne pas laisser ces actes impunis, résume le capitaine Sylvain Besson au centre de secours principal de Martigues. Dès lors que l'origine criminelle de l'incendie est clairement identifiée, nous déposons une plainte systématique". Avec, pour objectif, de se constituer partie civile lors d'un éventuel procès.
Dans la pratique, ce sont surtout lors des gros sinistres (supérieurs à 4000 m²) que ces plaintes sont déposées. Celui de vendredi a détruit un peu plus de deux hectares de pinède sur le vallon de Canto-Perdrix mais c'est la proximité immédiate des habitations qui a inquiété. La démarche est également celle de la ville qui entend rappeler que la destruction de ses espaces naturels n'est pas un amusement. Rappelons que la semaine dernière, ce sont les maires des villes de Sausset, Carry et Châteauneuf qui avaient fait de même sur le feu qui a détruit 900 hectares sur la Côte bleue. Les auteurs de ces délits sont passibles d'une peine d'emprisonnement de deux à trois ans (en cas de dommages irréversibles ou lorsque les feux sont susceptibles d'induire des dommages corporels) et risquent jusqu'à 45000€ d'amende. |
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