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Posté le: 26 Jan 2011, 12:16

bonjour à tous
je suis un nouveau pompier, très curieux, et j'ai une question
si il y a une victime dans un puits avec une blessure sur le rachis.
comment je peut le faire sortir sans danger?
est ce que je peut utiliser le plans dur, ou l'attelle cervico-thoracique ou seulement le nœud d'amarre ?

Posté le: 26 Jan 2011, 12:24

salut ,

eh ben si tu as une victime dans un rachis, normalement tu ne seras pas tout seul .Tu auras aussi une équipe spécialisée (GRIMP,GREP,etc...) qui va mettre en place un dispositif pour assurer la remontée de la victime en toute sécurité .

Après en Algérie,je sais pas trop comment ça se passe au niveau de l'organisation des secours ....

Posté le: 26 Jan 2011, 15:00

Moi je rajouterais en plus d'une équipe spécialisé si quelqu'un descend dans le puit au près de la victime, qu'elle pense à s'équiper un ARI

Fidèle Sexe: Inscrit le: 03 Sep 2010 Messages: 260

seb pompier a écrit:

Moi je rajouterais en plus d'une équipe spécialisé si quelqu'un descend dans le puit au près de la victime, qu'elle pense à s'équiper un ARI

... sauf si la victime est consciente. Sinon je ne voit pas pourquoi !

Posté le: 26 Jan 2011, 16:06

Du_Bo a écrit:

seb pompier a écrit:

Moi je rajouterais en plus d'une équipe spécialisé si quelqu'un descend dans le puit au près de la victime, qu'elle pense à s'équiper un ARI

... sauf si la victime est consciente. Sinon je ne voit pas pourquoi !

Pour éviter d'avoir une augmentation dangereuse de la quantité de CO2 au fond du puits... Autre possibilité, extraction de l'air ou ventilation. Dans tous les cas mesures avec un multigaz...

Posté le: 26 Jan 2011, 17:04

ARI ou pas, le CO2 du sauveteur sera rejeté dans l'air ambiant... (ARI circuit OUVERT)

@+ Sap'Lal

Posté le: 26 Jan 2011, 17:21

SapLal a écrit:

ARI ou pas, le CO2 du sauveteur sera rejeté dans l'air ambiant... (ARI circuit OUVERT)

@+ Sap'Lal

Mais moi je suis égoïste ! Je n'en subis pas les conséquences au moins ! Big_sourire

Plus sérieusement, la victime peut être mise sous O2...

Posté le: 27 Jan 2011, 11:00

salut,

il faut distinguer 2 choses essentielles :

-1.est ce un sauvetage ? la victime risque de se noyer, est en acr ou inconsciente avec impossibilité de réaliser des gestes efficaces du fait de la configuration des lieux dans ce cas LSPCC sauvetage en excavation (ou noeud d’amarre si tu n'as pas de LSPCC). trauma rachis ou pas.

-2. la victime presente un traumatisme au rachis mais sa vie n'est pas menacée à brève échéance : et dans ce cas tu peux soit utiliser des techniques Grimp ou SD pour la remontée. et une immobilation classique plan dur et ou ACT ou coquille
et un brancard type barquette ou ATC pour la remontée.

ciao

Fidèle Sexe: Inscrit le: 03 Sep 2010 Messages: 260

Téch' a écrit:

Plus sérieusement, la victime peut être mise sous O2...

Moins sérieusement ... le sauvetaur aussi !

Posté le: 28 Jan 2011, 16:24

c est pour ça que le sauveteur descend sous ARI

Posté le: 30 Jan 2011, 09:39

zakichanedz a écrit:

bonjour à tous
je suis un nouveau pompier, très curieux, et j'ai une question
si il y a une victime dans un puits avec une blessure sur le rachis.
comment je peut le faire sortir sans danger?
est ce que je peut utiliser le plans dur, ou l'attelle cervico-thoracique ou seulement le nœud d'amarre ?

Pour revenir à la question dans le système français pour tout ce qui concerne le secours "périlleux" (le fond d'un puit avec rachis c'est périlleux ). on renforce le départ par une équipe GRIMP (en gros des alpinistes spécialisés dans le secours en milieu périlleux ).
ils sont équipés de matelas "gouttière" qui permettent de sortir une victime allongée dans n'importe quelle position tout en la maintenant solidement solidaire.
ça remplace (un peu) un coquille sur un matelas et surtout c'est fait pour.

Si tu n'as pas la possibilité d'avoir une telle équipe sur place,plus tu "verrouille "ta victime mieux c'est alors une cervico-thoracique + plan dur (si plan dur +sangle araignée)ou matelas dépression.
tout ce qui l'immobilisera sera bien venu

si pas de "spécialiste" alors système D (D comme démerde)

ps: avant de fustiger ce qui est écrit ici regardez la localisation du demandeur

Posté le: 30 Jan 2011, 09:56

boxerfada a écrit:

Si tu n'as pas la possibilité d'avoir une telle équipe sur place,plus tu "verrouille "ta victime mieux c'est alors une cervico-thoracique + plan dur (si plan dur +sangle araignée)ou matelas dépression.
tout ce qui l'immobilisera sera bien venu

si pas de "spécialiste" alors système D (D comme démerde)

ps: avant de fustiger ce qui est écrit ici regardez la localisation du demandeur

Et avant de fustiger la démerde pensez aussi que tout le monde n'a pas un GRIMP ou un SD à 15 min de délai...

D'où l'intérêt du KED et des plans durs un peu plus élaborés qu'un bout de plastoc jaune avec 10 trous... Wink

Nouvelle recrue Inscrit le: 26 Jan 2011 Messages: 56

Dans un puit, il n'y a pas de soucis en général...
Dans d'autres situations, il ne faut pas oublier qu'on peut trouver des poches de gaz à des hauteurs diférentes (densité des gaz). Si la victime en chutant passera la poche sans effet notoires à cause de la rapidité de la chute, le sauveteur lui, pourra y être confronté lors de la descente et à fortiori, la victime aussi pendant la remontée... Il faut donc effectuer les mesures necessaires et les contrôler eventuellement. Pour le CO2, il deviendra problématique qu'à partir de 5 000 ppm et dommageable a partir de 40 000 ppm.

Nouvelle recrue Sexe: Inscrit le: 17 Sep 2007 Messages: 17 Localisation: 77

Si la victime A un rachis, elle est forcément consciente, donc pas besoin d'ARI.
Mais bien évidemment, si elle est inconsciente, on fera un bilan lésionnel complet, on ne pourra que SUSPECTER le rachis et on prendra toutes les mesures nécessaires pour sa remontée en barquette.

Si il y a présence de gaz divers ou si victime en ACR, ça devient un dégagement d'urgence, et là, le rachis est secondaire.