jackfirefighter63
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23 Sep 2011, 21:23 |
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Citation: | Émilie Blanchard, sapeur-pompier volontaire : « C'est un milieu masculin, il faut du tempérament ! »
Ouest-France
3 000 soldats du feu tiennent congrès à Nantes, jusqu'à samedi. Les volontaires, dont le nombre s'érode, comptent de plus en plus de femmes. Comme le 1re classe Blanchard, mère de famille, accro de l'intervention... Portrait.
Le destin l'a poussée, « comme ça, un matin, quelques mois après la naissance de (sa) fille », à franchir le seuil de la caserne. Émilie Blanchard, 28 ans, voulait juste se renseigner. Ni garçon manqué ni très sportive, elle cultive le féminisme dans son jean et son haut blanc, chouchou noir planté dans ses cheveux blonds.
Six ans après son intégration au centre du Pouliguen, 5 000 habitants en Loire-Atlantique, elle participe avec passion aux secours, « même si cela ne rapporte pas grand-chose, quelques centaines d'euros par mois ».
Née à Rennes d'un expert maritime et d'une prof de sculpture, Émilie, préparatrice en pharmacie, travaille pendant quatre ans en officine. « Quand Lola est née, je n'avais pas trop envie de reprendre... J'étais à la maison, j'étais bien avec ma fille mais il me fallait quelque chose à moi. »
En mobile-home
Après le rendez-vous décisif avec le chef du centre de secours, Émilie trouve une place en crèche pour sa fille. Son conjoint, Marc, lui donne sa bénédiction et la voilà lancée.
En dix-huit mois, elle assimile les formations échelle et tronçonneuse, secours en équipe, accident routier, désincarcération, incendie... Le milieu reste masculin : à l'époque, elles étaient deux filles (une dizaine aujourd'hui) sur une quarantaine de volontaires.
« Quand on est une fille, on est testée plus longtemps. » L'ambiance masculine ne lui déplaît pas : « Avec les gars, on ne tourne pas autour du pot... » Hommes, femmes, « on est tous capables de faire la même chose, même si, pour un feu, je préfère partir avec un homme et que moi, je me sens plus à l'aise pour un secours à enfant ou femme ».
«Je suis émotionnellement détachée»
Aujourd'hui mère d'un deuxième enfant, Malone, 2 ans, Émilie ne renonce pas. Marc, paysagiste à son compte, gère les petits, les nuits de garde, une semaine par mois. Depuis avril, c'est plus compliqué : le couple a déménagé à Guérande, à 10 km de la caserne.
Les gardes ne peuvent plus se faire à domicile, avec le « bip » d'alerte. Émilie doit passer ses nuits d'astreinte dans un mobile-home près de la caserne. « C'est un problème, surtout l'hiver. » Mais pas question de devenir pompier à Guérande. Elle veut garder ses coéquipiers, Estelle, 17 ans, ou Gilbert, 59 ans...
Les interventions l'ont-elles endurcie ? « Quand je pars en 'inter', je suis émotionnellement détachée. Quand un de mes enfants a un bobo, je perds tous mes moyens ! » |
source:http://www.ouest-france.fr/jactiv/detail_-Sapeurs-pompiers-les-femmes-a-la-rescousse_53274-1992078_actu.Htm
Bonsoir, j'aimerais savoir si ça se fait beaucoup de s'arranger pour ne pas changer de CS et si c'est "légal" étant donné qu'elle ne peut plus être d'astreinte au bip.
Amicalement, hugo [/u] |
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