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C’est hier que le lieutenant-colonel Jean-Luc Queyla a officiellement passé le flambeau au lieutenant-colonel Laurent Courtial, à la tête du centre de secours principal et du Groupement du Grand Avignon. Il rejoint Paris et la direction du bureau des sapeurs-pompiers volontaires. Il laisse les clés à quelqu’un qu’il connaît bien. « Que tous les pompiers d’Avignon connaissent bien », note Jean-Yves Noisette, le patron du SDIS 84. Portraits croisés.

Un parcours commun

Jean-Luc Queyla, 48 ans, et Laurent Courtial, 44 ans, sont tous deux issus de familles de pompiers. Le premier est Bordelais, le second Ardéchois. Ils ont épousé cette carrière très tôt, naturellement. Queyla est arrivé dans le Vaucluse en 91. Courtial deux ans plus tard. Avant de devenir son adjoint au centre de secours d’Avignon de 2004 à 2007.

Des spécialités et valeurs

Queyla, c’est Monsieur prévention. De son combat pour l’instauration des détecteurs de fumée à celui qu’il mène aujourd’hui, pour la “démocratisation” des détecteurs de monoxyde de carbone, l’homme s’est bâti une personnalité d’expert dans le domaine, qu’il véhicule de conférences en publications. Courtial, lui, a longtemps œuvré en matière de formation. Il était depuis 2007 à la tête du Groupement des opérations et systèmes d’information et de communication. Et avait dirigé le CSP de Cavaillon de 200 à 2002.

Des souvenirs forts

« Les inondations de 1992 : 15 jours à Bédarrides transformé en piscine géante, 90 % des habitants avaient tout perdu. On se relayait 24h/24. Plus de repères. J’avais 28 ans » se souvient Jean-Luc Queyla. Qui garde aussi en mémoire la mort de cinq personnes intoxiquées au monoxyde de carbone à Saint-Chamand en 2005. « Le décès d’un gamin, on l’identifie toujours au nôtre. On se sent dans l’échec. »

Laurent Courtial met aussi en avant les interventions avec des enfants. « Noyades, accidents domestiques… Ça change forcément notre façon de voir nos proches, notre foyer.»

De grandes passions

Queyla, c’est le foot. Bordeaux, bien sûr, puis l’OM et l’ACA. « Ça fait trois ans que je suis au Parc des Sports tous les 15 jours. » Et s’il reste fan du vin de Bordeaux, ça ne l’a pas empêché de devenir fin connaisseur des Côtes-du-rhône.

Courtial est plutôt rugby… et music-hall, aussi : « On a monté une troupe de musiciens et chanteurs », sourit-il.

Le mot du patron

Jean-Yves Noisette, directeur du SDIS 84 : « Jean-Luc, c’est un personnage à multiples facettes. Qui peuvent paraître en opposition mais au final sont très complémentaires. Fidèle à ses racines et ses convictions. Il est bourré d’humour, sympa… Une fois qu’on a brisé la glace. Laurent, il est entier. Devenir chef de groupement est la suite logique pour lui. Le choix s’est fait naturellement, en concertation. Et la passation sera forcément sereine. »

Ce qu’ils disent l’un de l’autre

Laurent Courtial : « Jean-Luc et moi, on a la même vision. Sur la façon de commander les hommes, de voir le métier. C’est pour ça que je ne suis pas inquiet pour la transition. »

Jean-Luc Queyla : « Laurent est quelqu’un que j’ai toujours apprécié, franc, loyal. Je pars à Paris, mais je garde un ami. » « Et moi, en plus, un conseiller technique » lui répond Laurent.

Il y avait foule, à 11h, devant la caserne d’Avignon, pour la cérémonie officielle de passation de commandement. Autour des deux intéressés, Marie-Josée Roig, députée-maire d’Avignon, Jean-Pierre Lambertin, président du SDIS84, la directrice de cabinet du préfet Annabelle Vandendriessche (notre photo)… Les discours, dont celui du directeur départemental des services d’incendie et de secours Jean-Yves Noisette, ont mis en avant les qualités humaines des deux hommes. La transmission officielle aura lieu le 1 er mars.

Précisons que le numéro 2 du CSP d’Avignon, le commandant Philippe Chaussinand, prendra en avril les commandes du Groupement prévision des risques, en tant que lieutenant-colonel.

Source : le Dauphiné

Après avoir été chef de centre à Cavaillon, le voici chef de centre d'Avignon...
Un des derniers à avoir été chef de centre de ce CSP est désormais préfet... smile_hehe

Modérateur Sexe: Inscrit le: 25 Fév 2006 Messages: 8327

Salut,

2 Lieut-Co'? smile_geuh

Il y a combien d'officiers supérieurs dans le Vaucluse?

Bye.

Je ne parlerai pas des cdt mais de tête, comme ça, il y a 10 colonels/Lt-colonels, responsable du SSSM inclus...

Mais je peux me tromper, il peux y en avoir d'autres... smile_hehe

SPV-SDIS69 a écrit:

Salut,

2 Lieut-Co'? smile_geuh

Il y a combien d'officiers supérieurs dans le Vaucluse?

Bye.

Euh........ On est super mal placés sur le sujet... smile_mal

Modérateur Sexe: Inscrit le: 25 Fév 2006 Messages: 8327

Re,

brembored a écrit:

Euh........ On est super mal placés sur le sujet... smile_mal

J'applique mon devoir de réserve! :mrgreen:

Bien vu

Moi aussi alors smile_tirelalangue

Salut,

il faut lire en détail amis lyonnais, il est chef de CSP et du Groupement du Grand Avignon , nos amis vauclusiens pourront mieux vous dire, mais ça doit faire la moitié de la population du Vaucluse ça...

Pas étonnant que ce soit un Lt Co qui dirige ça

Invité

Ce n'est pas le groupement le plus grand en superficie, sur les 3 groupements composant le SDIS 84, cependant ça doit être le groupement le plus peuplé, (et peut-être qui fait le plus d'intervention ?). Et au niveau des casernes, le groupement grand Avignon, c'est 9 CIS. Une petite image des différents groupements du SDIS 84 avec à chacun à sa tête un lieutenant-colonel, http://www.vaucluse.gouv.fr/IMG/gif/agrandir.gif Wink