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La chambre régionale des comptes revient sur la gestion du SDIS 14 entre 2008 et 2011. Son constat est le suivant, entre autre, précise qu'il y aurait trop de centre de secours dans le Calvados.

La surprise n'est pas vraiment la, quelques CPI effectivement n'effectuent que moins de 80 interventions par an, pour certains moins de 30. De plus, certains sont situés assez proches des CS (je prend exemple du Tourneur, qui avec moins de 20 inters par an, moins de 10 SPV, et moins de 6km du CS, peut effectivement se voir poser la question de son maintien).

En revanche, d'autres questions se posent, à la lecture de cet article:

Le rapprochement de certains CS, mis à part une éventuelle mutualisation (formation, amicales, gestion etc...), ne me parait pas judicieux.

La question, par exemple du CS Amfreville n'est pas vraiment nouvelle, depuis plusieurs années ce centre de secours ne se trouve pas justifiés aux yeux du SDIS, son autonomie diminuant d'année en année. Sa position géographique est tout aussi importante avec le fameux pont de Pégasus-Bridge sur secteur 1er appel, une proximité avec la côte lui permettant de redistribuer des renforts dans des délais corrects... Bref, je ne vois pas l'interêt dans ce cas de figure...

Autre information, qui peut interpeller (je le savais depuis longtemps ceci dit, mais je vois que depuis mon départ du SDIS 14 ça n'a pas changé...), les destructions de nids de guêpes restent gratuits... L'un des rares SDIS de France a appliquer une gratuité dans ce domaine.

Un "manque à gagner" estimé à plus d'un million d'euro...

http://www.caen.maville.com/actu/actudet_-Faut-il-fermer-des-casernes-de-pompiers-_fil-2257387_actu.Htm

30 inters par an.... t'as pas interet à louper le Bip la... Big_sourire

Salut,

moi ce qui me choque le plus, c'est les chiffres : en 2010 : 50 000 intervention dont 10 000 destructions de nids d'hyménoptère.

Eh oui, spécificité du Calvados...

Rien que sur l'agglomération de Deauville, ca peut chiffrer à 4 nids de guêpes par jour en Eté... Alors effectivement, sur les 3200 inters du CS, tu peux en retirer un bon paquet...

Riquette a écrit:

En revanche, d'autres questions se posent, à la lecture de cet article:

Le rapprochement de certains CS, mis à part une éventuelle mutualisation (formation, amicales, gestion etc...), ne me parait pas judicieux.

C'est toujours le même souci :
Si on n'est pas "force de proposition" par nous même, à admettre les évolutions du monde qui nous entoure et faire des aménagements en conséquence, d'autres le feront pour nous.

Et pas avec une culture pompier du délai, de la tempête ou de la neige, non, ce sera purement comptable :
Fermer un CPI à 6 km d'un CS et qui fait 80 inters / an?
Est-ce vraiment intéressant? Au quotidien oui.
Mais l'hiver? Mais en cas de tempête? mais si le CS est dehors, et à poil?
Nous, ça nous parle. Les hautes sphères, non.

Pour la cour des comptes, c'est la facilité, fermer des casernes qui font 80 inters/an
Dommage, les économies sont en fait ailleurs, et pas sur les SPV, qui ne coutent pas bien chers...
(ailleurs, c'est : trop de camions, trop de personnels, trop de grades injustifiés, trop de stock, etc)

C'est implicitement cautionné par ceux qui veulent fermer les casernes , puisque le CASDIS vote les budgets et en contrôle l'application ...

A moins que ... non les élus du CASDIS s'en tapent , ils viennent aux réunions pour toucher leurs primes , et font confiance aux SP pour le reste , grave erreur .

VERDI 14 a écrit:

et font confiance aux SP pour le reste , grave erreur .

Complètement...
Puisque ce ne sont pas les SP qui vont scier la branche sur laquelle ils sont assis en expliquant quelles vraies économies on pourrait faire sans perte opérationnelle

C'est tellement plus facile d'orienter le débat vers la fermeture de 2-3 CPI de placides SPV malléables, qui démissionneront dégoutés mais sans bruit, plutôt que de remettre en cause les primes, les avantages, le sur-emploi, le sur-parc auto, etc

Faudrait peut être trouver une solution dans les départements comme le Haut-Rhin ou le Bas-Rhin...

M'enfin bon, ce qui me chagrine dans cet article, c'est bien les 10 000 nids de guêpes par an et la possible fermeture du CIS Amfreville. Connaissant bien le département pour y être né et y avoir été SPV de nombreuses années, je persiste à dire que Amfreville a toute sa place.

Citation:

Faudrait peut être trouver une solution dans les départements comme le Haut-Rhin ou le Bas-Rhin...

Riquette t'es tu mal exprimé ou c'est bien ce que tu voulais dire?
smile_uuh

Non non, je me suis bien exprimé.

La solution serait peut être à trouver dans ces deux départements qui ont su conserver bon nombre de leurs CPI communaux.

En même temps, ce n'est pas la même culture...

Ah oui, donc pour moi tu t'es mal exprimé, moi je comprenais qu'il fallait trouver une solution (au problème du grand nombre de cpi) dans le haut rhin ou le bas rhin, c'est le mot comme qui me manquait.

Pour info, dans le haut-rhin, la majorité cpi ne sont pas pris en compte dans le budget du sdis, puisque non intégré. je sais pas exactement les chiffres, mais il doit y avoir 6000 spv dont 2000 et des brouettes dans les centres intégrés et 4000 non intégrés.
Donc la cours des comptes ne peut pas l'épinglé la dessus. (Bon en échange, les communes disposant d'un cpi payent une contribution moins élevès au sdis).
Mais beaucoup de cpi, ont quand même du mal à recruter ces derniers temps... Et beaucoup de spv ne touchent pas les vacations. (la mairie ne les reversent pas, d'un commun accords, ou si la mairie les reversent, cela deviendrait une charge trop importante pour la commune).

Personnellement, je pense que beaucoup de caserne n'ont pas fermé à la création du sdis, parce qu'il y avait une volonté forte à l'époque du sdis de maintenir ces cpi en actions (des officiers professionnels pour les volontaires et un gros travail mené par quelques officier volontaires). Mais également, parce que nombre de membres des corps communaux était dans les conseils municipaux des communes et donc on soutenu les cpi locaux.
Et il y les jsp, ont été des viviers important pour les cpi. Mais on s'aperçoit qu'avec les difficultés économiques et les difficulté du marché de l'emploi, les jeunes ne peuvent plus forcément rester dans les zones des cpi.

Après, il y a des choses intéressante qui ont eu lieu pour maintenir une vie des cpi sur certaines zones, avec des fusions de petits centre entre eux (des petits sivu).
Qui font des plus gros centre (passé de 30 à une centaine d'inter), sans devenir phagocytaire en temps pour le personnel et avec des moyens un peu plus au niveau.
Mais cela par plus d'un travail du terrain et d'un accord avec les politiques locaux que des actions du sdis.

On a aussi des centres (mais cela doit aussi être le cas ailleurs) qui ont regardé avec la mairie pour avoir des employés communaux qui deviennent sp pour gérer les départ en journée et donc justifié de leurs existence.

Le sdis a fait des efforts notable pour réduire le temps de formation, notamment pour les cpi, mais les choses restent à améliorer.

En dehors de cela, on ne peut pas dire, que le sdis mène une politique volontariste. A l'heure actuelle, il cherche également à recruter beaucoup de volontaires pour certains centres intégrés.

Des échos se font toutefois entendre quand à une volonté de diminuer le nombre de cpi. Si une rationalisation est en quelques endroit justifiés, beaucoup s'alarment d'un choix effectué au couteau de boucher.