greg
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Posté le:
09 Mar 2006, 11:00 |
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Suite à l'explosion d'une chaudière, l'usine qui fabrique des façades en alu a brûlé hier.
Il n'y a pas de victimes, mais 250 salariés sont au chômage technique.
De la fumée dans le ciel des Herbiers, en Vendée. Persistante, elle descend dans les rues du centre et irrite les fonds de gorge : il est 17 h ce mercredi. Depuis plus d'une heure, dans la zone industrielle, l'usine Ouest Alu brûle. On est ici au pôle façades du groupe Briand qui, sur le site herbretais, compte aussi un département charpentes métalliques, attenant à Ouest Alu et, quelques centaines de mètres plus loin, l'usine de fenêtres en aluminium K. Line.
« J'ai entendu un boum, j'ai même cru d'abord que c'était un chevalet de vitrage qui était tombé. Et puis, j'ai vu la chaudière en feu », raconte ce retraité venu dans l'après-midi en visite sur son ancien lieu de travail. Frotté depuis des années aux exercices d'évacuation, l'homme a pris calmement la tangente et avec lui les 150 salariés en train de travailler dans le bâtiment de 17 000 m2 au moment de l'explosion. L'effectif total est de 250 personnes se relayant par équipes.
Volutes noires et sombres craquements
« Les évacuations, on les répète souvent. Là, il a fallu s'assurer que personne n'était de reste à l'intérieur. Les chefs d'équipe ont sorti leurs listings informatiques, ont compté les présents, et derrière encore, chacun a été appelé par son nom », explique Michel Lallemand, le directeur de production. Comme l'ensemble du personnel, il est silencieux sous la pluie et regarde Ouest Alu partir en fumée.
C'est une chaudière à fioul en panne, qu'un agent de maintenance d'une entreprise yonnaise était en train d'examiner, qui a sauté. Pas de victime mais, immédiatement, le feu est parti dans les panneaux de toiture, puis dans les cartons du magasin attenant, et s'est mis partout. L'alerte, donnée dans tous les centres de secours du Bocage, jusqu'à ceux de Cholet, de La Roche-sur-Yon et même de Loire-Atlantique, fait converger vers le site 150 sapeurs-pompiers. Longtemps, ils ne réussiront pas à entrer dans le hangar d'où s'échappent d'énormes volutes noires et de sombres craquements. Leurs lances s'activent pour protéger les bâtiments adjacents.
Le personnel est désormais au chômage technique. « Pour une durée indéterminée », ne peut que soupirer Jean-Pierre Liebot, le directeur de la communication d'Ouest Alu et fils d'André Liebot, le PDG actuellement en voyage d'affaires à l'étranger. Plus loin, là où les volutes sortent encore plus épaisses du toit, le directeur général, portable à l'oreille, espère simplement : « Peut-être que ça ne va pas s'effondrer. »
source: ouest France
j'y étais et je peux vous dire que la on a derouler du tuyaux et mis de la mousse |
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Dernière édition par greg le 13 Mar 2006, 08:32; édité 1 fois |
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greg
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Posté le:
09 Mar 2006, 11:27 |
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pour info et de mémoire il y avait 19 centres de secours venant de toutes la vendée mais aussi de Maine et Loire et de Loire atlantique.Cela representait 9 ou 10 porteurs d'eau, 4 ou 5 EPA, Et évidemement la materiel spécifique pour l'éclairage, la mousse, les groupes électrogène, .... |
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