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sdf 30
Passionné accro
Inscrit le: 31 Jan 2010
Messages: 1133
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 Posté le:
20 Jan 2017, 09:36 |
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| pl.lamballais a écrit: | Un des membres du forum m'a raconté avoir été à l'ENSOSP pour faire sa formation de Ltn SPV. Le premier jour on leur a dit "vous savez, 80% de ce que vous allez apprendre ici, ça sert à rien"....
Là, la verveine c'est en intra-veineuse.
Amitiés
Pierre-Louis |
Bonjour Pierre-Louis,
lorsque je suis passé au plateau pour le chef de groupe, j'ai eu droit au discours inverse : "vous allez oublier tout ce que vous avez appris jusqu'à maintenant et on va vous montrer qu'on peut faire autrement".
La phrase que tu cites peut être interprétée de deux manières : soit les cours dispensés à l'ENSOSP ne sont pas adaptés aux missions du SDIS, soit ils ne servent à rien car ils ne seront pas appliqués mais faute de volonté locale (on a toujours fait comme çà, il n'y a pas de raison que çà change).
Perso, je pars plutôt sur la 2e option. Oui, comme toute formation, les cours ENSOSP méritent parfois un peu de dépoussiérage, ce qui est fait une fois de temps en temps. Dans l'ensemble, je pense que les formations correspondent au besoin, le pb est que les stagiaires ne connaissent pas forcément leur besoin.
Exemple, combien de chefs de centre ignorent leur degré de responsabilité au niveau de leur centre avant de venir à l'ENSOSP, persuadés jusque là que la seule responsabilité qui peut être recherchée est celle du SDIS ? |
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pl.lamballais
Référent INC
Sexe: 
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Messages: 2321
Localisation: Brasilia (Brésil)
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| Posté le:
20 Jan 2017, 11:06 |
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| sdf 30 a écrit: |
lorsque je suis passé au plateau pour le chef de groupe, j'ai eu droit au discours inverse : "vous allez oublier tout ce que vous avez appris jusqu'à maintenant et on va vous montrer qu'on peut faire autrement". |
Effectivement, discours inverse. Ceci étant si tu n'as pas réussi à "faire autrement" c'est, comme tu le dis, pour des raisons locales.
Or, cela rejoint éventnuellement l'autre remarque: ce que tu as appris ne sert à rien, puisque tu ne peux pas l'appliquer.
Car si on regarde les "idées", les "concepts" etc... il y a de quoi faire. Sauf qu'il n'y a pas l'application.
La question centrale est donc de savoir si dans ton cours on t'a expliqué comment mettre ça en oeuvre.
Amitiés
Pierre-Louis |
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"Y a t-il un danseur de claquettes au bar du mess des officiers?" (WJ) |
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sdf 30
Passionné accro
Inscrit le: 31 Jan 2010
Messages: 1133
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| Posté le:
20 Jan 2017, 12:26 |
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| pl.lamballais a écrit: | La question centrale est donc de savoir si dans ton cours on t'a expliqué comment mettre ça en oeuvre.
Amitiés
Pierre-Louis |
Grand moment de solitude : on m'a appris quelque chose, mais dans mon SDIS on fait autrement. Quelle attitude adopter ?
J'en reviens à mon précédent post : est ce qu'on va à l'école pour se former ou pour valider un grade ? |
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pl.lamballais
Référent INC
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Messages: 2321
Localisation: Brasilia (Brésil)
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| Posté le:
20 Jan 2017, 15:23 |
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| sdf 30 a écrit: | | pl.lamballais a écrit: | La question centrale est donc de savoir si dans ton cours on t'a expliqué comment mettre ça en oeuvre.
Amitiés
Pierre-Louis |
Grand moment de solitude : on m'a appris quelque chose, mais dans mon SDIS on fait autrement. Quelle attitude adopter ? |
Effectivement grande question.
Sauf que quand tu fais un cours de Ltn ou plus haut, à l'ENSOSP, ce que tu devrais apprendre c'est la réponse à cette question.
Je vais prendre un exemple dans mon domaine, celui de la gestion de projets informatiques: on y a a plein de "super outils" (cocomo, wide band delphi, scrum, gantt etc...). En théorie, en cours, tout ça c'est super génial. Mais dans la réalité tu dois faire face à des humains et la mise en oeuvre devient très compliqué. Le bon cours de gestion de projet c'est celui qui va te montrer les techniques mais qui ensuite va arriver à la question essentielle: comment mettre ça en oeuvre?
Chez les SP, une analyse du turn over devrait inciter à réagir: quand tu as 20% de SPV qui se barrent chaque année, c'est que ton système, il est pas "super top". On peut donc se demander si, dans le cadre d'une profession qui ne serait pas "fonctionnaire" et avec des possibilités d'emploi similaires autre part, on aurait pas un turn over équivalent chez les SPP... et si aujourd'hui, le système n'est pas dans un cercle vicieux: je suis SPP j'ai fait des efforts, ça n'a rien changé donc maintenant je fais plus rien mais je reste car j'ai ma paye et la sécurité de l'emploi.
Car le "système", ça n'existe pas. Le "système" ce sont les hommes.
En tout cas, vaste sujet!! 
Amitiés
Pierre-Louis |
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