romeo68
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23 Mar 2006, 20:53 |
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Incendie majeur au centre de tri Gaudreau à Victoriaville
Le centre de transbordement du centre de tri Gaudreau, situé rue de la Bulstrode dans le parc industriel de Victoriaville, a été lourdement endommagé par un incendie tôt jeudi matin. Des dommages évalués, à première vue, entre 500 000 $ et un million de dollars.
L'alerte a été donnée à 5 h 13 précisément. «Dès le départ de la caserne, nous pouvions apercevoir un important panache de fumée. À notre arrivée, l'incendie était violent, les flammes intenses», raconte le lieutenant Serge Carignan, chargé des opérations.
Vingt-quatre pompiers ont accouru sur les lieux. Les sapeurs ont utilisé, au départ, cinq camions dont la tour d'eau. «La violence de l'incendie nous a obligés, dès le début, à intervenir en mode défensif. Il nous était, par ailleurs, impossible de grimper sur le toit, vu le risque élevé d'effondrement», explique le lieutenant Carignan.
En arrosant, les pompiers ont pu diminuer la chaleur du brasier et éviter que les flammes ne se propagent à d'autres bâtiments situés à l'arrière.
Le travail des sapeurs est considérable, devant sortir du bâtiment les nombreux ballots de carton, les éventrer puis les arroser.
L'origine
L'incendie a pris naissance peu après le déchargement du premier camion de déchets à l'intérieur du centre. «L'employé a tout juste eu le temps de nettoyer son camion quand, soudainement, une combustion spontanée s'est produite. L'homme a pu sortir son camion et donner l'alerte», souligne Johnny Izzy, directeur général du groupe Gaudreau.
L'incendie pourrait être attribuable à la réaction causée par le mélange de deux produits placés dans les déchets. «Nous tentons de déterminer d'où cela peut provenir», ajoute M. Izzy.
Rencontré sur les lieux vers 8 h 30 jeudi, Johnny Izzy a confié que l'entreprise s'organisait pour continuer les activités de transbordement. «Parce que les déchets continuent d'arriver», dit-il.
Quand au bâtiment incendié, une moitié n'aurait pas été touchée autrement que par la chaleur et la fumée. «Reste à voir toutefois la solidité de la structure. Un ingénieur procédera aux vérifications, une fois le travail des pompiers complété», mentionne le directeur général.
À savoir si la partie incendiée sera démolie, Johnny Izzy souligne qu'encore là, l'ingénieur aura à se prononcer sur la question.
Précisons que sept ou huit employés travaillent au centre de transbordement.
Source :Nouvelle Union, Via le Net
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