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Posté le:
28 Mar 2006, 17:54 |
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Au niveau secouristique, la detresse circulatoire est généraliste.
voilà se qui ce dit lors d'un cours CCA.....
à titre d'exemple, et pour info ou pour les connaissances d'Homme du monde.
Citation: |
APPAREIL CARDIO-VASCULAIRE
Plan du cours
I - Examen du sujet sain
1. Le pouls
1.1. Comment prendre le pouls ?
1.2. Où prendre le pouls ?
1.3. Quand ? Pourquoi ?
1.4. Combien de temps ?
1.5. Que doit-on apprécier, en prenant le pouls ?
2. La tension artérielle
2.1. Mesure de la tension artérielle ( méthode non évasive)
2.1.1 Matériel
2.1.2 Technique
2.2. Variations pathologiques
2.2.1. Hypertension artérielle
2.2.2. Hypotension artérielle
3 Coloration de la peau et des muqueuses
3.1.le sujet sain
3.2. La cyanose
3.3. Les marbrures
3.4. La pâleur
II - Pathologies
1. Douleur thoracique
1.1. prise en charge d’une douleur thoracique
1.1.1. L'interrogatoire
1.1.2. L'examen
1.2. Critères de gravité d'une douleur thoracique
1.3. Conduite à tenir
1.3.1. Mettre le patient au repos strict
1.3.2. Réaliser un bilan complet
1.3.3. Passer le message d'alerte qui doit comporter
1.3.4. En attendant les secours :
2 Œdème aigu du poumon (OAP)
2.1. Causes
2.2. O.A.P. d'origine cardiaque
2.3. Clinique
2.4. Signes de gravité
2.5. Transport
APPAREIL CARDIO-VASCULAIRE
I - Examen du sujet sain
1. Le pouls : perception par le toucher de pulsations (battements) au niveau d'une artère superficielle.
Cette pulsation correspond au flux de sang envoyé dans cette artère à chaque contraction cardiaque.
Le rythme du pouls est donc la traduction indirecte du rythme cardiaque.
La prise du pouls, avec 2 doigts ; l’index et le majeur. (avec le pouce, on risquerait de percevoir son propre pouls).
1.2. Où prendre le pouls ? Aux endroits où passe une artère superficielle :
- tête et cou : carotide, temporale,
- tronc : sous clavière,
- membre supérieur : axillaire, huméral, radial,
- membre inférieur : inguinal, fémoral, poplité, tibial postérieur, pédieux.
1.3. Quand ? Pourquoi ?
- Pour vérifier la fonction circulatoire lors du bilan des fonctions vitales (carotide, fémoral).
- Pour la surveillance du rythme cardiaque d'un sujet (radial, carotide).
- Pour vérifier la bonne circulation d'un membre traumatisé (on choisit alors un pouls situé sous le traumatisme).
1.4. Combien de temps ?
- Le temps de vérifier la présence du pouls lors de la vérification du bilan vital ou lors du bilan d'un membre traumatisé.
- Sur une minute, pour évaluer le rythme cardiaque.
1.5. Que doit-on apprécier, en prenant le pouls ?
- La présence ou l’ absence du pouls.
- Sa "force" (intensité). Est-il bien perçu , faible, filant?
- Sa fréquence :
- normale : 50 à 80 par minute,
- bradycardie : inférieur à 50 par minute,
- tachycardie : supérieur à 100 par minute.
- Sa régularité(rythme).
2. La tension artérielle : pression exercée par le sang sur les parois artérielles.
2.1. Mesure de la tension artérielle ( méthode non évasive)
2.1.1 Matériel :
- un brassard à tension adapté au bras du sujet.
- un stéthoscope.
2.1.2 Technique :
- Patient au calme allongé (en théorie depuis 15 mn).
- Poser le brassard au dessus du coude (pas trop serrer ni trop lâche)
- Repérer l'artère humérale au niveau du coude).
- Placer le stéthoscope sur l'artère repéré , sans le glisser sous le brassard.
- Gonfler le brassard jusqu' au silence ( pression supérieure à la tension artérielle)
- Dégonfler lentement le brassard. Le 1er bruit du cœur correspondant au Maximum de la tension (pression systolique).
- Continuer à dégonfler. La pression au moment où le bruit du cœur disparaît correspond au minimum de la pression (tension diastolique).
2.2. Variations pathologiques :
2.2.1. Hypertension artérielle : tension artérielle strictement supérieure à 14 de systolique et supérieure ou égale à 9 de diastolique chez un sujet au repos depuis 10 minutes et à au moins 3 examens consécutifs.
2.2.2. Hypotension artérielle : Tension systolique inférieure à 10.
Elle peut être minime et bien tolérée.(à la limite du physiologique)
Elle peut être majeure et grave : le collapsus , c’est la chute de la tension artérielle majeure avec une pression systolique inférieure à 8 et une pression diastolique imprenable.
3. Coloration de la peau et des muqueuses
3.1.Le sujet sain : la peau d'un sujet sain est rose, chaude, et sèche
3.2. La cyanose correspond à une mauvaise oxygénation du sang.
- coloration bleue violacée des téguments.
- Localisation : Extrémités des doigts et des orteils, au niveau des lèvres.
3.3. Les marbrures dues à une vasoconstriction cutanée .
Cette vasoconstriction est la réaction de défense de l'organisme en cas de collapsus, son but est de favoriser la vascularisation des organes nobles au détriment de la peau.
- liserés bleuâtres, en mailles de filet,
- Localisation : l'abdomen, les membres
3.4. La pâleur correspond à une défaillance du système circulatoire
- coloration blanchâtre et cireuse des téguments.
- Localisation : - au niveau des extrémités (doigts, orteils),
- au niveau des conjonctives en retroussant les paupières inférieures.
( meilleur endroit pour évaluer une pâleur chez un sujet à peau noire)
II – Pathologies cardiaques
1. La douleur thoracique.
L’atteinte cardiaque se manifeste essentiellement par une douleur thoracique
Cette douleur peut être :
- de courte durée et réversible
- constante
- Irradiante vers le bras, la mâchoire …
1.1. Prise en charge d'une douleur thoracique:
1.1.1. L'interrogatoire du sujet et /ou de son l'entourage
L'interrogatoire d'une douleur thoracique est stéréotypé et comporte 4 questions:
1. Le malade prend il des médicaments ? (tous noter même les médicaments bénins)
2. Depuis combien de temps dure douleur ?
3. Est ce que c’est la première fois ?
4. Les antécédents du malade, son état de santé habituel
1.1.2. L'examen du malade
- Bilan des fonctions vitales : conscience, ventilation, circulation
- Prise des constantes : Fr. respiratoire, pouls, tension artériel, température, …
- Aspect général du sujet :cyanose, marbrures, sueur, pâleur, …
1.2. - Critères de gravité d'une douleur thoracique
- toute douleur thoracique est considéré comme grave;
- toute douleur thoracique survenant à l'effort est considérée comme d'origine cardiaque jusqu'à preuve du contraire.
- toute douleur thoracique accompagnée de modification du pouls, de la tension artérielle, de la coloration des téguments est considérée comme une urgence cardiaque
Cette douleur thoracique est encore plus grave s'il existe :
- une anomalie au bilan des fonctions vitales
- un collapsus
- un trouble du rythme ( visible sur l’E.C.G)
1.3. Conduite à tenir
A partir du moment où l'origine cardiaque est suspectée, il y a urgence.
Le but est d'évacuer le malade dans les « plus brefs délais et dans les meilleurs conditions »
1.3.1. Mettre le patient au repos strict : couché ou mieux demi assis.
1.3.2. Réaliser un bilan complet :
- interrogatoire du sujet et/ou de l'entourage ( 4 questions)
- bilan des fonctions vitales (conscience, ventilation, circulation)
- prise des constantes (pouls, tension artérielle, température …)
1.3.3. Passer le message d'alerte qui doit comporter :
- âge et sexe du malade,
- les réponses aux 4 questions de l'interrogatoire,
- le résultat du bilan des fonctions vitales et de la prise des constantes,
- Les signes de gravité.
1.3.4. En attendant les secours :
- rester avec le patient, le rassurer, le couvrir
- le surveiller régulièrement en recommençant le bilan et la prise des constantes,
- oxygénothérapie,
- préparer l'évacuation :
- dossier médical ou autres renseignements concernant le malade,
- commencer à conditionner le malade en fonction du moyen d'évacuation utilisé.
2. L’ œdème aigu du poumon (OAP) : inondation des alvéoles pulmonaires et du tissu interstitiel pulmonaire par la plasma provenant des capillaires pulmonaires.
2.1. Les causes des O.A.P.
a. Altération de la membrane alvéolo - capillaire : O.A.P. lésionnel
b. Augmentation de la pression sanguine dans les capillaires pulmonaires : O.A.P. « hémodynamique » donc cardiaque.
2.2 O.A.P. d'origine cardiaque ( fréquent chez la personne âgée)
L’ O.A.P. d'origine cardiaque est de cause hémodynamique.
Les maladies cardio-vasculaires en cause :
- l'hypertension artérielle,
- l'insuffisance cardiaque gauche, ...
2.3. Les signes : ressemblance de la clinique avec une crise d'asthme
- dyspnée + + + (polypnée brutale nocturne)
- position instinctive assise du malade, cyanose et signes de lutte ventilatoire,
- tension artérielle haute ou effondrée en cas d'état de choc,
- angoisse + + +,
- grésillement à la respiration, toux avec expectoration rosée mousseuse,
2.4. Les signes de gravité :
- bradypnée,
- sueurs,
- troubles de la conscience,
- état de choc,
- antécédents cardiaque connue, âge,)
2.5. Le transport :
- par SAMU (obligatoirement)
- si impossibilité du SAMU : transport par ambulance uniquement après prescription médicale impérative :
- position ½ assise
- surveillance des constantes,
- oxygénothérapie sur prescription médicale impérativement). |
Cours CCA CISAT Metz
BRIGA |
_________________ le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on est plus de deux, on est une bande de cons. |
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