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Reportage-photos: Scène de désolation au garage municipal
Des millions $ envolés en fumée en quelques minutes

Photo, L'Hebdo Journal Reportage-photos: Scène de désolation au garage municipal
Des millions $ envolés en fumée en quelques minutes
Un incendie d’une rare violence a entièrement rasé samedi soir le vieux bâtiment des Travaux publics du secteur Cap-de-la-Madeleine. Rien n’a pu être sauvé.
À ce moment-ci, il est trop tôt pour déterminer la cause du sinistre. Rien n’est écarté mais rien n’indique non plus qu’il pourrait s’agir d’un incendie criminel. Ce sont des citoyens qui, en fin de soirée samedi, ont logé un appel sur le 911 indiquant que des flammes et de la fumée s’échappaient du bâtiment. À l’arrivée des premiers pompiers, l’embrasement était presque total.

Le viel immeuble, dont la structure était majoritairement faite de bois, date de plus de 60 ans. Il avait été construit durant la 2e guerre mondiale. La Ville de Cap-de-la-Madeleine l’avait par la suite acquis. C’est sous l’administration du maire Jean-Claude Beaumier qu’il avait été rénové dans les années 90.

La Ville a donc perdu des équipements servant principalement au nettoyage des rues et à l’entretien des pelouses. 43 véhicules sont des pertes totales; de ce nombre, trois sont des camions à balai mécanique. De plus, 27 autres véhicules ou équipements sont plus ou moins endommagés.
Les plans d’aqueduc en fumée
Ce que la Ville déplore par-dessus tout, c’est la perte de tous les plans du réseau d’aqueduc de tout le territoire de la nouvelle ville. Des fonctionnaires vont cependant s’affairer toute la semaine pour voir s’il ne sera pas possible de trouver des plans ailleurs dans les édifices municipaux ou auprès des nombreux entrepreneurs avec qui la Ville a travaillés.
Il y avait également des équipements pour l’entretien du réseau d’aqueduc et d’égout. «C’est notre priorité l’eau. Nous allons voir ce qu’il est possible de faire dès cette semaine pour se placer en mode acquisition rapidement», a indiqué le maire Yves Lévesque.

Nous avons par ailleurs appris que la Ville s’apprêtait à prendre une décision concernant l’immeuble. «Nous étions sur le bord d’effectuer d’importants travaux. Il faut voir le bon côté des choses négatives. Cependant ça va coûter de l’argent», d’ajouter le maire. Il est trop tôt pour dire quand l’immeuble sera reconstruit et où il le sera. Il faut attendre l’analyse des assureurs.

Une centaine de salariés œuvraient au garage municipal. Soixante ont déjà été remerciés. Il s’agit d’employés à temps partiel et surnuméraire qui s’occupaient principalement des opérations de nettoyage. La priorité va au reclassement des employés régulier.

Pour ce qui est de l’enquête comme tel, il semble que le travail sera fastidieux. Tout l’immeuble s’est écroulé et il est très difficile de voir s’il y a une ou plusieurs sources d’incendie. Il n’est pas exclu qu’un chimiste du Laboratoire d’expertise judiciaire de Montréal soit demandé en renfort.

Source :L’Hebdo journal via le Net