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romeo68
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Posté le:
13 Oct 2006, 12:59 |
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Des pompiers qui affrontent leurs peursCitation: | D'abord accepter ses faiblesses. « Au début, on se dit : “Nous qui allons au feu, on ne va quand même pas avoir peur de ces petits cons”, raconte un pompier traumatisé. Mais en fait, si. » Reste à l'exprimer. « Longtemps, l'omerta a fonctionné. La peur d'apparaître faible, ou d'être muté », explique un autre sapeur expérimenté, qui veut casser l'image du « sapeur sans peur ».
Dans l'Essonne, deux psychologues répondent depuis peu aux besoins des pompiers traumatisés. « Ils ont un taux d'état de stress post-traumatique qui se situe très nettement au-dessus de la population générale », explique l'une d'elles. Comme un symbole, beaucoup gardent même sur leur table de nuit le pavé qui les a blessés. Non traités, ces traumas accentuent les risques de dérapages. Pendant la formation, une juriste vient expliquer : « Mettre une baffe, ce n'est pas dans vos missions. » Un sapeur rétorque : « Oui, mais ce n'est pas non plus dans nos missions d'en prendre. »
Les formateurs insistent : « Des pompiers ont déjà été mis en examen alors qu'ils croyaient être en état de légitime défense. » La juriste reprend : « Faut-il toujours intervenir ? » Hésitations. Les pompiers parlent des exceptions. « Oui, mais le principe, c'est d'intervenir. Sinon, vous risquez la non-assistance à personne en danger. » Les pompiers baissent la tête. Perplexes.
Source :20 minutes .Fr Via le Net
Les pompiers crient au feu. Depuis le milieu des années 1990, ils sont régulièrement pris à partie lors de leurs interventions dans des cités chaudes. Mais depuis deux à trois ans, les attaques se font plus fréquentes, et surtout plus violentes. « Ce ne sont plus les fourgons qui sont visés, mais directement les hommes », explique le capitaine Didier Revenault. En 2005, des syndicats ont comptabilisé quarante et un actes de violence contre des pompiers dans l'Essonne, dont vingt graves. Cela classe le département au quatrième rang français, au deuxième (derrière la Seine-Saint-Denis) en Ile-de-France. Pas très loin derrière, les Yvelines, où les syndicats estiment à quinze le nombre de pompiers blessés durant l'année 2005.
Or, ces soldats du feu n'ont rien pour se défendre : ni le droit ni les moyens. D'où la nécessité de les former à se protéger. Pour 20 Minutes et pour la première fois, une école de pompiers, celle de l'Essonne, a accepté d'ouvrir ses portes à des journalistes lors d'une formation qui voit notamment intervenir un juriste, un policier, un psychologue et un sociologue.
Aucun d'eux ne parvient à expliquer « ces agressions insensées ». Le capitaine Revenault, en charge de la formation, avance toutefois des hypothèses : « Un tiers des voitures brûlent car elles constituent des preuves de délits à détruire. Celui qui empêche le feu puis rameute les policiers est très mal vu. » Beaucoup de pompiers pensent surtout que, derrière l'écusson « courage et dévouement », les délinquants ne voient que l'uniforme, « symbole de la société ». Les sapeurs ont parfois l'impression de servir d'« appât » pour attirer la police. D'autres se disent victimes de leur bonne image : « Casser du pompier fait plus parler que casser du flic. » Annick Droal, directrice de la sécurité et de la prévention à la mairie d'Evry, rappelle que « la notion de territoire est très forte. Toute personne étrangère doit en être chassée. » Mais au-delà des raisons pointent les angoisses. Celle de ne plus pouvoir faire le travail et d'arriver trop tard sur un feu. Celle d'être gravement blessé. Ou celle, tout aussi présente, de craquer. Et de riposter.
Source :20 minutes .Fr Via le Net
Quel est le quotidien d'un sapeur-pompier ?
Moi, je n'ai particulièrement pas de chance. Ma première extinction de feu de voiture, je l'ai faite sous les boucliers de CRS. En tout, je me suis vu mourir trois fois. Mais en plus, au jour le jour, on se fait insulter. On nous manque de respect. Je vais secourir une femme âgée au 8e étage, mais un voisin veut d'abord qu'on s'arrête au 5e. Si je dis quelque chose, on me répond : « Tu veux te prendre des pierres ? » Le pire, c'est qu'on ne peut rien faire, rien répondre.
Comment réagit-on pendant et après une agression ?
Ça va très vite. Les caillassages durent 30 secondes, une minute maximum. Une fois, on a lancé vers nous une voiture en feu dans une pente. On a couru. La dernière fois, j'étais planqué sous un fourgon. Aussi grande gueule que je sois, j'avais le trouillomètre à zéro. Et ensuite, j'étais mal. J'ai eu honte d'expliquer à mes gamins ce qui s'était passé. Et je me suis dit : « Merde, je ne suis même plus fier d'être pompier. » C'est dur car on se sent incompris. Pendant les émeutes de novembre [2005], j'étais presque content. Les gens pouvaient enfin se rendre compte de ce qu'on vit. Avant, seule ma femme me croyait parce qu'elle voyait dans quel état je rentrais.
Avez-vous songé à arrêter ?
Oui, mais en même temps, je me sens utile. Même si c'est très stressant. D'autant qu'on se retient d'être agressif. Il faut s'empêcher de répondre, mais on se dit : « Et si un jour je pète les plombs ? » Ce qui m'inquiète encore plus, c'est que cette délinquance puisse nuire à notre travail. Quelques minutes de perdues, cela peut empêcher de sauver une vie.
Source :20 minutes .Fr Via le Net |
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smile
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Posté le:
13 Oct 2006, 20:35 |
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bonsoir
qu'on s'en prenne à vous (au meme titre que les forces de l'ordre) lors de vos interventions, c'est un fait que je n'arrive toujours pas à comprendre et qui peut me mettre en colère...
comment est ce possible que des branleurs soit aussi c***??
ils n'ont vraiment aucun respect...
je vais sans doute sembler cruelle aux yeux de certain(e)s (bien que je souhaite aucun mal à personne) mais je souhaiterai qu'un jour un de ces jeunes soit blessé au point qu'il soit secouru par vous et j'ose espérer qu'il se rendra compte de son erreur...
maintenant je ne vous oublie pas et je vous dirai que vous etes des etres humains avant tout avec vos craintes, vos forces, votre coeur et avoir peur n'est pas une faiblesse... |
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Le Nane
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Posté le:
14 Oct 2006, 20:12 |
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De lire cela, ca me rend hystérique......
Ces petits c*** qui se croient tout permis et qui crient au scandale quand on (les flics)leur tape sur les doigts...
Ca me révolte et faut que ca cesse.... |
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romeo68
Passionné impliqué
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Posté le:
14 Oct 2006, 20:33 |
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Dans le même registreCitation: | Un policier agressé par une trentaine de jeunes à Epinay
Une voiture au coeur des violences urbaines
D'après les syndicats de police, il aurait été blessé samedi à la mâchoire "après avoir reçu une pierre". Lui et ses collègues seraient tombés "dans un guet-apens".
- le 14/10/2006 - 18h50
Plusieurs policiers ont été agressés par une trentaine de jeunes, dans la nuit de vendredi à samedi à Epinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, et l'un d'eux, blessé, a été hospitalisé, a-t-on appris samedi de source policière à Paris. Des syndicats de police ont indiqué samedi matin que ce policier, blessé à la mâchoire et hospitalisé "après avoir reçu une pierre au visage". Frédéric Lagache, secrétaire national d'Alliance (1er syndicat de gardiens de la paix) a déclaré qu'il s'agissait d'un "guet-apens". Les jours du policier blessé ne sont pas en danger, a précisé la police.
Selon les premiers éléments de l'enquête, des policiers locaux ont été appelés vendredi peu avant 23h pour un vol à la roulotte du côté de la cité sensible Orgement, à Epinay-sur-Seine. Arrivés sur place en voiture, entre deux et quatre policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) ont été "entourés par une trentaine de jeunes dont certains encagoulés". Ces derniers ont bloqué le véhicule de la BAC avec leurs voitures et ont aspergé les policiers avec du gaz lacrymogène. Les policiers ont réussi à sortir de leur véhicule de service en tirant des coups de feu en l'air.
Volonté nouvelle de "se faire un flic"
"Les policiers en ont ras-le-bol d'être pris à partie et caillassés par une minorité de jeunes", a déclaré Frédéric Lagache. "L'administration doit réagir et nous donner les moyens de travailler", a-t-il ajouté. Les policiers "sont tombés dans un véritable traquenard, selon mes informations", a également déclaré Nicolas Comte, secrétaire général du Syndicat général de la police (SGP - FO). "Je veux dire mon sentiment de révolte et de colère. Les policiers sont inquiets car la situation se dégrade dans les banlieues. Il y a maintenant la volonté, nouvelle, de se faire un flic, une volonté de tuer, et c'est inacceptable", a-t-il estimé.
L'UNSA-police a dénoncé des "agressions de plus en plus violentes" contre les forces de l'ordre. Dans un communiqué de son secrétaire général, Joaquin Masanet, l'UNSA "met en garde les autorités de l'Etat contre les agressions de plus en plus violentes et de plus en plus fréquentes à l'encontre des policiers". Le syndicat indépendant des commissaires de police (SICP-CFDT) exige pour sa part des "sanctions exemplaires".
Source :Tf1 Via le Net
Dans un courrier adressé à ce policier de la brigade anti-criminalité, rendu public par la place Beauvau, Nicolas Sarkozy exprime son "total soutien" ainsi que ses "voeux de prompt rétablissement" au policier blessé. Le ministre a également envoyé une lettre au Directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Saint-Denis, lui demandant d'adresser le même message de soutien aux deux autres policiers qui se trouvaient en sa compagnie.
Des policiers ont utilisé leurs armes jeudi à La Courneuve
Des policiers ont fait usage de leurs armes, jeudi à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, a-t-on appris samedi de source policière. Jeudi midi, selon cette source, deux policiers d'une section opérationnelle de la Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG) étaient "en exercice de filature" non loin de la cité HLM des 4000 quand ils ont été "témoins d'un vol à l'arraché". Ils sont alors intervenus "afin de tenter de maîtriser" l'auteur présumé des faits, mais ont "été pris à partie par une trentaine de jeunes qui les ont roués de coups", selon la même source policière. Ils ont été très légèrement blessés et ont utilisé leurs armes de service "afin de se dégager", selon cette source, faisant fuir les jeunes alors que des renforts de police intervenaient.
Par ailleurs, environ 200 personnes ont manifesté samedi aux Mureaux, dans les Yvelines, à l'appel de plusieurs associations pour "le respect" et "la dignité", après des échauffourées entre jeunes et forces de l'ordre le 1er octobre, suivies d'une intervention très médiatisée de la police.
Source : TF 1 via le Net
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wfire51
Nouvelle recrue
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Localisation: 62
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Posté le:
25 Oct 2006, 12:24 |
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Je ne comprend pas qu'on puisse en arrive là!
Comment peut-on vouloir la mort de quelqu'un sous prétexte qu'il porte un uniforme? Et surtout comment peut-on vouloir et agir pour blesser ou tuer quelqu'un?
Enfin on voit le courage de ces gens 30 contre 2, 3 ou 4!!! BRAVO |
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engins-bspp
Vétéran
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Messages: 4774
Localisation: sur la planète terre ( et sur mars pendant les vacances)
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Posté le:
27 Oct 2006, 11:22 |
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salut
on devrait eux aussi les finir a la pierre |
_________________ certains mettent comme signature leurs formations, moi je te fais juste perdre 10 secondes :-) |
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