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04 Juil 2005, 23:55 |
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Depuis 1976, les Françaises ont le droit d'entrer, sous certaines conditions, comme professionnelles ou volontaires dans les corps de sapeurs-pompiers civils du service public et d'y accomplir, en principe, toutes les missions dévolues à leurs collègues masculins. Nous vous proposons de jeter un bref regard en arrière en attendant un futur historique.
La réquisition
Sans que l'on puisse dresser un tableau exhaustif de la question, toutes les recherches historiques n'étant pas encore achevées, on peut signaler que lorsque les services d'incendie ont été organisés par le pouvoir municipal, on relève que les femmes de plusieurs villes étaient obligées, à l'égal de certains corps de métiers, de participer à la lutte contre le feu en formant la chaîne des seaux, sous peine d'amende, et même de prison. Voici quelques exemples que l'on pourrait multiplier. A Lille, un ban du 15 juin 1383, confirmé en 1397, dit que « quand la cloche sonnera, incontinent, ceux et celles, tant hommes que femmes, iront pour aider au feu » ; à Besançon, une ordonnance du 9 juillet 1524 fait obligation aux chambrières, « la cloche étant sonnée, de porter chacune une soille au feu ». Les prostituées étaient aussi réquisitionnées, peut-être pas comme certains auteurs l'avancent, parce qu'elles stationnaient sur place, mais plutôt pour imposer une corvée pénible à des personnes peu considérées, voire à punir. Voici d'autres exemples. A Amiens, un arrêté du maire et des échevins (8 décembre 1472) dispose que « soient incontinent et sans délay, à toute diligence, pour rescourir ledit feu et y fassent porter leurs tines et aussi que toutes les femmes de joye portent des seaulx plein d'eaux y celluy feu ». A Douai, on réquisitionne les « filles des deux rues » (les deux rues où se tenaient les prostituées). Toulouse mobilise les « filles du monde » (les filles appartenant à tout le monde) alors qu'à Besançon il est question des « filles communes ». A Montbéliard, une ordonnance du 9 juillet 1522, renforcée par celle du 26 septembre 1524 va dans le même sens. D'un retable de l'église de Recloses semblant montrer une femme, sur une échelle, versant un seau d'eau, on peut rapprocher, bien que hors de France, la femme apportant une cruche d'eau lors de « L'incendie du bourg », célèbre tableau de Raphaël reproduit dans tous les livres d'art, ce qui illustre, si l'on peut dire, les textes précédents. Par ailleurs, sur les lieux du sinistre, en cas de nécessité, et au moins jusqu'au milieu du XIXe siècle, les magistrats pouvaient réquisitionner les femmes comme les hommes pour faire la chaîne, étant presque partout chargées de ramener les seaux vides, du point d'attaque au point d'eau, les hommes faisant la chaîne montante. Des catalogues de cartes postales recensent des vues des années 1890-1910 montrant la chaîne des femmes lors d'incendies dans des villages. Rappelons qu'en 1996, les autorités françaises conservent toujours le droit de réquisition.
Avant mai 1968
En France, le comportement social étant resté très longtemps sous l'influence de l'Église catholique, on acceptait mal que les femmes puissent exercer certaines activités réservées aux hommes par la tradition culturelle ; il paraissait impensable qu'elles exercent le métier de maçon, de charpentier, conduisent un convoi de mulets ou la malle-poste bien que travaillant péniblement dans les campagnes. Il a fallu la guerre de 1914-1918, et l'enrôlement d'un pourcentage infime de femmes comme infirmières, comme ouvrières d'usine, uniquement dans les grandes villes privées d'une main d'¦uvre masculine mobilisée, pour qu'une nouvelle mentalité se forge timidement. Il faut aussi noter que la diversification des postes de travail et l'apparition de machines substituant à la force et à la résistance physique pures l'habileté et le savoir y ont notablement contribué : on ne trouvait pas de dactylo au Moyen Âge, et conduire la diligence n'avait rien de commun avec une rame de métropolitain. Si quelques femmes, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, ont marqué l'histoire des sapeurs-pompiers, cela reste épisodique et sans lendemain. S'agissant de la France, il convient de faire le point au sujet d'une section de quinze « sapeurspompiers féminins », pompeusement surnommée The fire brigade girls, créée par le commandant Gypteau de Vannes et qui a déchaîné la chronique à la suite de diverses prestations comme au cours de la quatrième fête annuelle des pompiers en 1909. Il s'agissait en réalité de filles de sapeurs-pompiers, vêtues d'une jupe descendant à mi-mollet manipulant « un amour de petite pompe à bras », exécutant des exercices gymniques, où défilant perchées sur un char escorté de sapeurs-pompiers à cheval. Le journal Ouest-Eclair de Rennes (novembre 1908) parle de femmes de sapeurs-pompiers « le bonnet de police fièrement campé sur l'oreille, avec leur petite veste de pompiers et leur jupe bleue. . . venant faire la man¦uvre des pompes. C'est un délire dans la foule ». Le journal Le Sapeur-Pompier de l'Ouest a même publié une Ballade des petites pompières (voir encadré). On peut rapprocher de cette « formation » les cantinières qui, bien que ne faisant pas partie de l'effectif légal, furent fort nombreuses sous le Second Empire. Leur fonction, dans des cas exceptionnels, consistait à réconforter (par un verre d'eau-de-vie) des sapeurs-pompiers épuisés par la manreuvre de la pompe (voir notre n° 855 p. 566).
Premières volontaires
Le préambule de la Constitution de 1946 stipulait que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme » mais cela demeura au stade des beaux écrits, d'autant plus que le mot « droits » prête à interprétation. A partir des années 1960-1965, il n'était pas rare, dans les petits corps ruraux, que les épouses des sapeurs-pompiers aident leur mari : liaison en voiture ou à vélo pour transmettre des messages, transporter du petit matériel, gestion de la partie administrativeŠ Ceci est entériné par une circulaire de novembre 1976 qui précise même que : « des filles et des épouses de sapeurs-pompiers participent déjà au relevage et au transport des blessés de la route et interviennent parfois pour assurer le premier départ de véhicules de lutte contre l'incendie ». Après les émeutes de 1968, la pression s'intensifie : la presse reproduit des lettres adressées par des jeunes femmes, soit déjà secouristes, soit filles ou épouses de sapeurs-pompiers, qui réclament leur incorporation. A chaque fois il leur est répondu que ce n'est pas possible, faute de texte légal, et les archives de mairies ou de corps de sapeurs-pompiers conservent des doubles de ces réponses (par exemple à Nogent-le-Rotrou). En plus du profond changement des mentalités, la France connaît une période de plein emploi : c'est l'époque où les entreprises cherchent à embaucher ‹ on colle des affichettes sur les vitrines des bureaux de tabac, des cafés, des magasinsŠ L'indisponibilité des sapeurs-pompiers volontaires masculins, attirés par des tâches rémunératrices dans la grosse agglomération la plus proche, se généralise, surtout aux heures ouvrables, s'ajoutant à la mise en place d'un matériel plus performant et à une orientation spécifiquement française des sapeurs-pompiers vers les soins aux blessés de la route et du travail. Ceci va obliger le gouvernement à permettre aux femmes de devenir sapeur-pompier. En 1973, Françoise Mabille, de Barentin (Seine-Maritime) demande son incorporation au corps de sapeurs-pompiers volontaires. Le maire donne son accord, en dehors de tout statut, tout en transmettant la demande au ministre de l'Intérieur. Les médias s'emparent de ce fait et l'exploitent, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers français souhaitant qu'une doctrine officielle soit définie. Au début de 1974, le gouvernement dit que l'on peut employer des volontaires, mais que, s'agissant de professionnelles, il faudrait modifier le décret du 7 mars 1953 qui régit les sapeurs-pompiers.
La règlementation
A dire vrai, le terrain avait été préparé par des lois de portée générale concernant d'abord les femmes employées dans la fonction publique. Celle du 10 juillet 1975 modifiait l'article 7 du statut général des fonctionnaires, permettant l'accès des femmes aux emplois des collectivités locales. Elle sera renforcée ultérieurement par l'article 6 de la loi du 13 juillet 1983 précisant qu'aucune distinction ne peut être faite entre les fonctionnaires en raison, en particulier, de leur sexe, étant entendu que des recrutements distincts pour les hommes ou les femmes peuvent perdurer si l'appartenance à l'un ou l'autre sexe constitue une condition déterminante de l'exercice des fonctions. S'agissant plus exactement des sapeurs-pompiers, après deux ans de réflexions, ou d'hésitations (cf. la question écrite n° 87 A. N. du 6-10-1976), paraît le décret n° 76-1007 du 25 octobre 1976 qui rend possible le recrutement des femmes en ajoutant à l'article 9 du décret du 7 mars 1953 un alinéa 1er : « Les corps de sapeurs-pompiers communaux peuvent être composés de personnels tant masculins que féminins ». Une circulaire du 15 novembre 1976 (n° 76-524) apporte des précisions et confie d'emblée aux femmes, au contraire de nombreux autres pays où il y a déjà des pompiers féminins parfois depuis longtemps, toutes les missions. Elles ne doivent pas être confinées, de manière permanente, dans des tâches exclusivement administratives comme les travaux d'écriture, mais exercer l'ensemble des fonctions revenant statutairement à tout sapeur-pompier. Ceci n'exclut pas la possibilité pour le chef de corps de tenir compte de l'état de chacune, comme cela se fait dans tout le service public, en particulier si la femme sapeur-pompier est enceinte mais pas encore en congé légal de maternité. L'appellation, dans notre langue ignorant le neutre, fait l'objet de controverses. Une étude philologique approfondie de Th. Moreau pour le Bureau international du travail à Genève (Dictionnaire féminin-masculin des professions, des titres et des fonctions) démontre et justifie « sapeuse-pompière », « cheffe d'équipe »Š En France, à la suite d'une question écrite d'un député de Loire-Atlantique (n° 8675 du 25-01-1982), le ministre d'État, ministre de l'Intérieur répond que l'accès des femmes à la profession de sapeur-pompier n'entraîne nullement une féminisation de l'appellation, ni de celle du grade, se référant à la solution adoptée pour les femmes militaires. Ceci conduit à des notes risibles et ridicules dont se sont emparés les humoristes et les critiques, du style : « Le commandant est en congé de maternité ». Une circulaire (n° 77-152) du 16 mars 1977 précise les critères médicaux à retenir lors du recrutement des professionnelles féminines. Un arrêté du 3 juillet 1979 décrit l'uniforme ; il est modifié et complété le 13 mai 1980, traitant des corps de la métropole et d'outremer, puis plus récemment le 18 juin 1993. Un autre arrêté, du 9 octobre 1979, règlemente les tenues d'uniforme des femmes du service de santé des sapeurs-pompiers. Si les épreuves officielles du cross national étaient ouvertes aux femmes, il faudra attendre 1989 pour qu'elles soient classées par catégories d'âge et puissent constituer des équipes féminines ; cette année-là, pour la première fois, une équipe féminine (celle d'Altkirch), participe à une rencontre internationale du Comité technique international du feu.
Des sapeurs-pompiers féminins
Dès le 1er février 1977, le corps départemental de Seine-et-Marne recrute sa première femme volontaire et le 1er septembre 1977, sa première professionnelle. Cette même année 1977, à Bouligny (Meuse), c'est l'épouse du lieutenant commandant le centre de secours qui devient la première femme sapeur-pompier du département. En 1978, on observe que 54 départements sur 100 ont engagé le personnel féminin suivant : 4 sapeurs SPP, 145 sapeurs SPV, 12 médecins et 2 pharmaciennes volontaires. Sur la photo de la première promotion de l'Ecole nationale supérieure des SP de Nainville, prise le 12 avril 1979, on remarque la première femme à devenir officier (le 2.10.1978) : c'est Sylvie Roques, aujourd'hui commandant, chef d'état-major à Rennes. Elle restera l'unique pendant quatre à cinq ans. En 1980, le chiffre est passé à 60 professionnelles et 159 volontaires (Bulletin du ministère de l'Intérieur, n° 215) et le 1er septembre 1980, la première femme médecin-capitaine a été nommée à Lyon, ayant pour tâches la surveillance de l'état de santé d'un effectif de 1 600 sapeurs-pompiers, le contrôle de la formation des secouristes, des plongeurs, l'animation des médecins du SAMU opérationnels sur les ambulances des sapeurs-pompiers. En 1990, la première femme chef de corps est Marie-Ange Parère, aujourd'hui commandant à Béziers. A la fin de 1991, l'effectif féminin français comptait 25 officiers professionnels et 326 volontaires (dont 312 médecins), 6 sous-officiers professionnels et 90 volontaires, 88 caporaux et sapeurs professionnels et 3 102 volontaires. En juin 1995, deux sont déjà malheureusement décédées en service commandé, le sapeur Yvette Gaspard (16 novembre 1982) de Paimpol, des suites d'un malaise, et le médecin capitaine Sylvie Sarrey, de VoIx (Alpes-de-Haute-Provence) tuée dans un accident de la circulation le 13 mai 1993 en revenant de mission.
Des problèmes
La présence de sapeurs-pompiers du sexe féminin ne manque pas de poser quelques problèmes. Des réticences se manifestent, l'Administration centrale constatant que des candidates admises aux concours, principalement d'officier, ne sont pas recrutées, semblant écartées un peu arbitrairement (circulaire de la direction de la Sécurité civile n° 2412). Mais doit-il y avoir un quota ? La question se pose et ne peut pas être résolue. D'autres stratagèmes paraissent avoir été mis en place par certains qui, s'appuyant sur le fait que le personnel féminin ne doit pas être utilisé que pour des tâches administratives, l'écartent des tâches de prévention ! En février 1980, la prééminence de l'homme reste acquise : un fonctionnaire prend bien des risques en écrivant le 21 de ce mois, au président de la FNSPF, que si deux sapeurs-pompiers professionnels, mariés ou vivant en concubinage ont un logement, à défaut de toute disposition législative ou règlementaire, celui-ci est attribué au mari, mais il se montre fort économe en précisant que dans ce cas, la femme bénéficiant des avantages en nature (logement, eau, gaz, électricité) ne peut prétendre, de son côté, à l'indemnité représentative. Le cas d'une mutation (pour avancement) de l'un des deux membres du couple pose aussi problème. Au début, bien des maires, bien des chefs de corps, bien des sapeurs-pompiers ne voyaient pas d'un bon ¦il l¹arrivée de femmes dans les casernes, surtout de professionnelles. Comme cela a toujours existé dans notre culture judéo-chrétienne, la lutte contre le feu, porteuse de symboles et de valeurs psychosexuelles, devrait être réservée aux hommes, protecteurs virils du groupe. Que les femmes soient employées comme standardistes, bureaucrates, voire conductrices d'ambulances et secouristes, passe encore, mais qu'elles aillent au feu, procèdent à des sauvetages (avec l'échelle à crochets, mais est-ce si fréquent ?) , man¦uvrent le camion-grueŠ II faut admettre que la vie en communauté dans des locaux parfois vétustes ou inadaptés (douches collectives, salles de détente, dortoirsŠ) n'est pas toujours simple et les aménagements coûtent cher (notons que dans certains pays nordiques, le recrutement de sapeurs-pompiers féminins n'est permis que si les locaux sont prévus pour les accueillir). Comme en France 50 à 60 % de l'activité des sapeurs-pompiers consiste à porter secours aux accidentés, aux blessés, aux malades, y compris à domicile en cas d'urgence, on peut considérer trois catégories de sapeurs-pompiers féminins nettement différenciées : - les médecins et les pharmaciennes qui sont incorporés avec le grade de capitaine. Elles bénéficient d'avantages incontestables en échappant à la promiscuité, aux railleries, au « harcèlement sexuel » du fait de leur spécialité et de leurs galons qui imposent respect et considération. On peut y assimiler les officiers professionnels ; - les sapeurs et sous-officiers professionnels vivant en caserne. Il faut bien reconnaître que si la situation a évidemment évolué en vingt ans, ce n'est pas toujours « relax » ni « cool » d'arriver, âgée de 20 à 22 ans, parfois seule, au milieu d'un groupe déjà structuré de trente ou quarante hommes. On peut y assimiler les volontaires qui, dans les grandes villes, viennent monter la garde à la caserne ; - les sapeurs et sous-officiers volontaires qui, dans les petites villes, ne résident pas à la caserne et peuvent aller se changer chez elles après une intervention, prenant leurs repas à domicileŠ Notons que dans les deux villes de Marseille et de Paris dont les sapeurs-pompiers sont militaires, conformément aux règlements de l'armée, si l'on emploie des auxiliaires féminines dans ces unités, elles ne participent jamais aux interventions.
Vers l'avenir
Du 7 au 9 juillet 1990, près de trois cents sapeurs-pompiers féminins français se sont rassemblés, pour la première fois, à Cauterets. Le capitaine Murielle Herbaux en rendait compte au conseil d'administration de la FNSPF le 13 septembre suivant. Elle proposait la création d'un groupe de travail pour poursuivre et élargir les multiples sujets traités ou simplement abordés et les exposer dans un carrefour lors d'un prochain congrès national, mais l'organisation d'un autre rassemblement uniquement féminin ne paraît pas souhaitable, s'opposant au souci d'intégration qui anime la FNSPF. A ce jour, les sapeurs-pompiers féminins français représentent toujours 3 à 4 % de l'effectif total, avec beaucoup de médecins, de pharmaciennes, d'officiers dont des chefs de corps. La réquisition de la période du service d'incendie obligatoire étant révolue, quelles sont les motivations de ces Françaises ? Sans empiéter dans le domaine des psycho-sociologues, en se basant simplement sur des dizaines d'articles et d'interviews publiés dans la presse spécialisée, surtout dans les bulletins des unions départementales, des réponses catégorielles émergent. Pour les professions de santé et para-médicales ce n'est qu'un prolongement de l'activité professionnelle, voire un emploi sûr pour les professionnelles. Pour les autres, professionnelles ou volontaires, très souvent un moyen d'affirmer sa féminité dans une société dont les us et coutumes ne concèdent pas facilement certains rôles, vouloir prouver que l'on est au moins égale aux hommes, ou encore, et s'intriquant avec ce qui précède, pour accomplir une mission utile aux autres, manifestant par là une tendance au dévouement. Pour certaines professionnelles, gagner tout simplement sa vie, en exerçant autant que faire se peut un métier qui plait, ou en l'ayant choisi un peu par hasard, ce qui est assez fréquemment avancé.
Source : Le Sapeur Pompier (.fr) par Joan DEVILLE du Comité d'histoire (Octobre 1996)
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Dernière édition par Dok le 05 Juil 2005, 00:13; édité 3 fois |
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