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lauravalentine
Nouvelle recrue
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Inscrit le: 13 Mar 2008
Messages: 41
Localisation: Grenoble
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Posté le:
16 Mar 2008, 06:35 |
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Flot d'amour
J'ai pensé. A tout ce que j'aime, ce qui me touche chez toi. Pourquoi mon cœur vibre ainsi. C'est quand je songe malgré tout au peu que j'ai connu de toi. Ces petits moments trop courts, trop simples. Peut-être comme une petite magie qui me troublait d'abord, un sourire ou des yeux. Et quand tu as surgi soudain malicieux, pour visiter comme tu disais, avec cette moue attendrie qui me fait fondre. Quand d'un ton doux tu m'exposais ta théorie sur le sens d'ouverture d'une issue de secours, où je tentais de t'y apporter une aide, un peu gauche peut-être, en comptant des chaises vides qui nous entouraient. A ce moment où je sentais pour la première fois le vacillement dans lequel me laissait ta douceur d'âme et le don d'apaisement que ta seule présence me procurait. Le petit bonheur dans lequel tout cela me berce encore, le cœur apprivoisé. Dans cet instant, ce regard qui m'a accrochée, magnétisme à peine voilé d'un sourire charmant où tu me disais "Ca va aller ?" et qu'un peu perdue je t'ai répondu avec un temps d'attente "On verra bien" pour te laisser partir parce que j'avais peur de moi-même. Peur aussi de ce que tu pouvais m'inspirer, et qu'au lendemain je n'ai pu t'attendre pour ne pas craquer. C'est trop dur. Alors pardonne-moi de sentir mon cœur battre si fort quand j'y repense. Encore. A toi.
Tendrement à toi
PS : titre inspiré de son prénom, il s'appelle Florent (connu sur lieu de travail car il est aussi dans la sécurité incendie, pas facile car c'était mon chef de service) |
Dernière édition par lauravalentine le 02 Avr 2008, 04:02; édité 1 fois |
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nat_phommahasay
Habitué
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Messages: 68
Localisation: Cannes (06)
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Posté le:
17 Mar 2008, 11:09 |
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Merci pour ces quelques lignes lauravalentine .. en te lisant je me suis souvenu des premiers sentiments que j'ai eu lorsque moi aussi je suis tomber amoureuse d'un pompier ...
Sentiments qui aujourdhui me font mal aux coeur car il est parti
mais tes mots m'ont permis un instand de ne jamais oublier
Merci |
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lauravalentine
Nouvelle recrue
Sexe:
Inscrit le: 13 Mar 2008
Messages: 41
Localisation: Grenoble
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Posté le:
02 Avr 2008, 04:07 |
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En voilà deux autres toujours pour Florent...
En mal de toi
C'est un froid
Ce regard où je ne sais quoi lire
Ces yeux où je ne sais pas fuir
Un froid
Pour un chaud
Si seulement
Trop lentement
C'est un froid que je prends
Une nuit que j'affronte
Où je ne sais pas te rejoindre
Peut-être
Que dire d'autre
Je voudrais tant
Et pas des moindres
Que mes pas pour ce jour
Se perdent un peu dans les chemins
d'une colline
Là où je cherche malheureusement
ton réconfort
Toute cette roche qui m'entoure
le soleil se couche
Tu n'es pas dans cet arbre
Ni dans cette brume
mais quelque part près de mon cœur
peut-être douce présence
Un petit froid
qui je crains ne me suffise
Me prendrais-tu par la main
Je ne le sais
Je ne l'ose pas
Ne dis rien
Gentil petit secret
Avec toute ma tendresse
En flammes
Tout au creux de ton être gît un cœur si tendre
Que mon âme est touchée au sourire de tes
Douces lèvres…où je songe au désir que je tais,
Tremblante de l'amour que mon cœur veut attendre.
L'océan, vague immense où le flot rend l'écume
Et me berce à t'aimer ; songeant à ce regard,
L'abri de mes espoirs dans mon cœur où s'égare
La douceur d'un élan, la douleur, mon enclume.
Un feu que l'on éteind, un combat que tu mènes
Au milieu de gens sereins, la fumée qui t'entraîne.
Que rien ne te retienne à partir sauver des vies
Jamais je ne pourrai moi-même être pompier
Car je sais qu'au fond de moi je ne peux qu'expier
Cette flamme qui pour toi me brûle à l'envi… |
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ludo95750
Fidèle
Sexe:
Inscrit le: 21 Fév 2008
Messages: 237
Localisation: Val d'Oise
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Posté le:
17 Avr 2008, 22:02 |
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la vache je vais chialer!
c'est pour du rire hi hi hi ...
Plus serieusement c'est mignon |
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lauravalentine
Nouvelle recrue
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Inscrit le: 13 Mar 2008
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Localisation: Grenoble
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Posté le:
30 Avr 2008, 14:55 |
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Je viens d'en écrire deux nouveaux, pendant mon hospitalisation, toujours pour lui dire que je tiens à lui. En fait je crois que si je suis venue sur ce forum c'était aussi beaucoup pour apprendre à le connaître. J'ai été hospitalisée d'office parce que j'ai tenté de mettre fin à mes jours il y a maintenant trois semaines en me pendant mais il m'en a empêchée.
J'ai beaucoup de mal à dire cela parce qu'il refuse de me parler, je lui avais envoyé des fleurs à l'origine (trois en tout) et il s'en est fâché car il me dit qu'il ne les méritait pas simplement parce que lorsqu'il était mon chef de service il n'a pas pu prendre ma défense, que soit-disant il "n'a rien fait pour moi". En fait quand j'ai des sentiments forts pour quelqu'un je perds tout mes moyens. A sa manière de me regarder je sais que je ne lui était pas indifférente. Un ami m'a dit que j'avais ce défaut de séduction de draguer comme un homme et je ne sais pas aimer sans être entière.
Je dis ça, peut-être que quelqu'un peut comprendre ou peut-être m'aider, je ne sais pas...en fait je ne sais plus quoi faire, alors pour me libérer un peu j'écris, c'est la première fois que j'écris autant de textes pour un homme
Les flots de l’âme
Comme une tendre petite étoile qui brille,
Dans tes yeux où scintille mon plus grand espoir ;
Ce regard que je sens comme un couchant du soir,
Un soleil pour mon cœur dont mon âme s’habille.
Le velours de tes yeux m’enveloppe et me plaît ;
Ce regard qui, lui seul, peut me donner la force
De vivre, sourire, comme à l’arbre l’écorce.
C’est pour toi que je vis, d’amour je me complais.
Où je sens quelque part que ton cœur est ma chance :
Un bonheur tout entier où la douceur habite,
Quand t’écrire est pour moi une liesse subite.
Ta présence, un réconfort, quand en moi me lance
Ma tristesse, désespoir, quand la vie me fuit.
Tu m’as sauvé la vie, jamais l’amour ne fuit.
Je t’aime, reviens moi
Je t’attendrai, bel amoureux,
Quand tu iras au feu aux flammes
Près de ton lit, comme en un creux,
Pour écouter pleurer ton âme…
De tout mon corps, ta langoureuse,
Je bercerai tes larmes d’homme,
Toute à ton âme valeureuse.
Un lien si chair d’amour en somme.
Je t’attendrai…
Nos cœurs battant à l’unisson ;
Ton courage récompensé :
Femme alanguie pour ta moisson.
Pour toi j’aurai mille pensées.
Mon cœur est fort, bien que meurtri ;
Tant qu’à tes échelles tu cours,
Que tu reviennes, au cœur flétri,
Je prendrai soin de nos amours.
Je t’attendrai…
Quand tu seras un coup chagrin
Mon cœur touché saura l’entendre.
Le monde entier tient dans un grain :
Pour toi mon âme sera tendre.
Nulle caresse n’est futile ;
Lascive et douce, j’agirai
Quand à ton corps blessé fut-il,
De tout mon cœur je t’aimerai.
Je t’attendrai…
Certaine chose me fait peur
Qu’à dire le malheur m’a pris.
Tout cet amour à toi sapeur,
Quand de toi mon cœur est épris.
Tant qu’à l’écrire, chuchoté,
Ce grand «Je t’aime, reviens moi »,
Pour toi je ne saurai douter,
Je prends le risque de l’émoi.
Je t’attendrai… |
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