Forum Pompier : le forum dédié au métier de sapeur-pompier

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Invité

je lui laisse de l'avance pour se croire vainqueur Big_sourire

La prise en charge SP dans une intervention comprend selon moi, aussi cet aspect.

hey calme les gars, tout le mond e achaud, donc on se détends, on mets les tongs et on bois frais Big_sourire

Passionné impliqué Sexe: Inscrit le: 28 Jan 2007 Messages: 981

oui de plus on a un anticyclone au dessus de nos tètes donc pas de risque d'orage...donc la vie est belle

à la vôtre

Invité

Je crois que j ai eu le malheur de dire ce que certains ne voulait pas entendre, donc on va s'en prendre plus ou moins gentiment à moi, tant pis ou...tant mieux, peu m'importe ;)

il n'empêche que je suis pas d'accord avec tes propos sur ce coup là Nico Wink

Alors prépare toi pour le congrès, tu va en prendre plein la tête smile_uuh

JC mode Hooligan

Invité

si y avait que ça mon pauvre JC !!
Je vais venir casqué pour le congrès Big_sourire

Mais ceci dis, peut importe vos remarques, vos avis, vos contestations et vos critique voir insultes (si si...) je suis fier de mes idées qui font de moi ce que je suis. Rien ni personne ne me changera.

Merci Nico et Mini pour vos réponse!!

Vétéran Sexe: Inscrit le: 01 Juil 2006 Messages: 6144

quelles insultes? pas de moi en tout cas... je te respecte trop pour ça Wink

mais hélas non, cela ne fait pas partie de la prise en charge SP, ou alors on bilante et en transporte la pauvre dame voir un médecin qui va la shooter. Mais faire le pied de grue après avoir fait le pied de perf.... pas d'accord! il y a des urgences à assurer. Chacun son rôle, et c'est celui des services sociaux, ou, comme pour les gamins de la crèche, les FDO. Même si je doute qu'une assistante maternelle ou une nounou en arrive là.

Ma maman prenait le gros risque de les ramener à la maison. Elle ne se voyait pas confier un de "ses" petits à un homme armé (armée) en uniforme pour qu'il patiente dans un commissariat Wink

Invité

pas toi Denis, pas toi Wink

Ta maman prenais des risques, mais une commissariat ou une brigade n est pas la place d'un enfant, vraiment pas smile_peur

Vétéran Sexe: Inscrit le: 01 Juil 2006 Messages: 6144

c'est pourtant la règle pour ce genre de situation

Invité

joebar78740 a écrit:

c'est pourtant la règle pour ce genre de situation

règle mal faite ! qui va s'occuper du gosse une fois à la brigade ? personne ! il va être posé, dans un bureau, un banc et va voir tout ce qui se passe, et c'est pas toujours très gais et encore moi bon pour un enfant. Mais les élus ne font que rarement ce qu'ils devraient faire dans de tels cas...dommage

Moi je pense que cela fait parti de l'intervention. Tant qu'on est pas dispo, il ya l'autre VSAV qui est pret à décaler... Pour les élus, ok dans un village mais dans une ville, c'est plus compliqué à déloger...

Salut.

Je suis d'accord avec le dernier post.
Cela fait partit intégrante de l'inter, le soutient psychologique "de base", du soutient humain quoi .....

Nous, SP ou autres acteurs du secourisme (mais plus particulièrement les SP smile_tirelalangue

), sommes amenés à côtoyer tout ce que la majorité de la population n'est amené à vivre que quand ça lui arrive.
C'est à dire les situations de panique, de crise, de peur, de douleur et j'en passe...

la prise en charge pragmatique d'une intervention en ne déroulant que ce qui est indiqué dans la théorie du GNR, nous entraine à nous distancer petit à petit de la victime.
Elle n'est qu'un "client" parmis tant d'autres...
Nous constatons des dégâts, pratiquons des gestes, appliquons des techniques, surveillons des constantes prévues, mais la victime en tant qu'être humain dans tout ça ? qu'en faisons nous ?
La plupard du temps, notre "client" est là, inquiet, voire inconscient, mais toujours plus ou moins à l'écoute de ce qui se dit ou en regardant ce qui se fait.
Nous autres, la plupart du temps impassibles devant cela, continuons notre manège entre bandage, attelles ou autres drogues à injecter, mais la victime en tant qu'être humain dans tout ça ? qu'en faisons nous ?

Je pose la question 2 fois car elle mérite d'être examinée plutôt deux fois qu'une.

Donc je la repose encore: la victime en tant qu'être humain dans tout ça ? qu'en faisons nous ?

Ben la plupard du temps, rien ... trop concentrés sur notre affaire, nous n'en faisons rien, ou quasiment rien et même des fois pire...
De temps en temps un sourire (ça passe beaucoup mieux qu'un regard inquiet....essayez, vous verrez) ou une main tenue (baucoup plus rare c'est clair...) mais en fait en général, beaucoup d'autres mots et autres gestes passent mais pas forcement les bons. "Ouahou ! dans l'état qu'elle est", "Il est mal barré... " ou autres blagues salaces ou privates jokes entre nous qui sont entendus par la victime.

Et oui, nous n'en faisons rien, ou quasiment rien... pourtant pour moi, cela fait partie intégrante de la fonction de SP.
J'ai déjà entendu des "on n'est pas des psy" ou autres "je suis pas sos amitié moi" (je vous rassure, jamais devant la victime) et ça me choque.

Nous sommes le "dernier rempart contre la souffrance" et j'inclus là-dedans, aussi bien la souffrance physique que la souffrance psychologique.
Pourquoi sommes nous capable de bien réagir devant une situation telle qu'une personne qui chute lourdement devant nous ou devant un accident alors qu'après avoir mené cette inter nous laissons la victime devant ses interrogations ? et ce, en la laissant parfois souffrir plus encore qu'une souffrance physique ?

N'est-il pas de notre devoir d'intervenir aussi dans ce genre de situation ?

Je reprend le premier post :

Nico.coef a écrit:

...Je lui est simplement dis que son maris était dans un état très grave, que le médecin allait faire tout son possible. Je suis resté avec la dame le temps qu'elle appel sa fille et je ne l'ai laissé qu'une fois le médecin venu lui annoncer la triste nouvelle...

ça m'est déjà arrivé et j'ai fait pareil (TS par arme à feu du mari...)
Alors oui, je pense qu'il est de notre devoir de gérer ce genre de situation, de parler aux victimes, de les réconforter, d'arrêter de parler à coté d'elles en croyant qu'elles n'entendent pas, etc... en attendant des services spécialisé pour ça.

Pour les blessures physiques on attend bien les médecins alors pour les blessures psychologiques, attendons les aussi.

smile_coolman

Pas facile de s'eclipser comme des voleurs dans un tel contexte, c'est clair...