rozen
Fidèle
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16 Juin 2011, 15:40 |
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Midi Libre 16 06 2011 - RODEZ - Aveyron
http://www.midilibre.fr/2011/06/15/le-plan-orsec-declenche-hier-a-magrin,336420.php
Les Magrinols ont dû s’inquiéter, hier en début d’après-midi. Imaginez des dizaines de véhicules de secours, des pompiers, des médecins du Samu, des gendarmes qui bloquait la D 616 menant à Bonnecombe...
Rien de tout cela n’était réel. Il s’agissait simplement de mener un exercice grandeur nature de déclenchement du plan “Orsec nombreuses victimes”. Une volonté commune du Sdis de l’Aveyron, du Samu de Rodez et de la préfecture. En l’espèce, il s’agissait de simuler la collision, sur une route étroite, entre une automobile et un bus transportant des collégiens millavois, en partance pour un voyage scolaire en Espagne ; accident qui aurait coûté la vie à quatre personnes, provoqué cinq blessés graves et 21 blessés légers. Un scénario pour le moins plausible.
Avec plusieurs enjeux à la clé, tels que résumés par le colonel Flores, le patron des pompiers aveyronnais. "Tout d’abord de tester la coordination des services." En commençant par la tête, celle qui organise les secours, autour de trois responsables - pompiers, Samu et gendarmes sous l’autorité de la préfecture - qui doivent travailler de manière complémentaire et non concurrente. Deuxième axe de travail, "les secours menés conjointement par des médecins du Samu et des pompiers".
Béatrice Faddi, directrice de cabinet de la préfecture Troisième axe de travail, organiser l’accueil des éventuels blessés dans un lieu inconnu. Souvent, les secours travaillent dans des structures gonflables d’un modèle unique. Mais dans le cas de l’accident simulé hier, le poste médical avancé était installé dans la salle des fêtes de Magrin, qu’il a fallu organiser et dont les utilisateurs se sont rapidement réappropriés l’espace.
Enfin, Béatrice Faddi a particulièrement insisté sur la gestion de la communication de crise : "le vrai enjeu est de communiquer un chiffre unique de victimes". Ce rôle était à la fois dévolu aux gendarmes sur le terrain, chargés de canaliser vos serviteurs et au COD de la préfecture pour toute communication officielle (lire ci-contre). Car dans ce type de drame, il n’est rien de pire que de “laisser partir” des chiffres contradictoires. Au travers de communiqués publiés toutes les demi-heures, la presse fut hier informée en temps réel. Pour peu qu’elle ait accès à un ordinateur. Et c’est là que l’on doit mettre un bémol : mettre ce point unique de communication à la préfecture ne suffit pas. Certes dans le cas de l’exercice d’hier, le lieu de l’accident théorique était proche de Rodez. Mais si demain, la réalité voit le même accident dans la vallée du Lot à Entraygues, les équipes de journalistes seront sur le terrain et c’est au niveau du PC de secours que la communication devra aussi s’organiser.
Voir à 6'10" sur FR3 Midi Pyrénées du 12/13 Régional du 16 06 2011
http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-video=cafe_HD_1200_toulouse_midipile_160611_622_16062011125053_F3[/quote] |
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