romeo68
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06 Mar 2006, 08:33 |
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MONTREUX Le service de défense contre l’incendie et de secours pense réorganisation. Pour pallier les problèmes d’effectif en journée, la solution reposerait sur la création de postes de permanents.
FLORENCE MILLIOUD HENRIQUES
Publié le 06 mars 2006
EFFECTIF Les interventions de jour nécessitent une pleine disponibilité des pompiers, alors que les entreprises, pression économique oblige, hésitent à libérer leurs employés pompiers. Pour pallier ce manque, Montreux planche sur une solution nouvelle. / ÉDOUARD CURCHOD
Y aurait-il le feu chez les pompiers de milice? A entendre François Grand, commandant des sapeurs montreusiens, l'image n'est pas exagérée. Car, pour lui «être pompier aujourd'hui, c'est être une «encouble» pour son employeur, on n'est donc très loin de la valeur ajoutée que devrait représenter cette mission.»
Corollaire: de plus en plus d'entreprises hésitent à libérer leurs collaborateurs en journée. Et de fait, le nombre d'intervenants disponibles en journée a diminué, reportant la charge sur un petit cercle. Avec pour effet que le nombre d'heures consenties annuellement par un pompier de milice oscille entre 150 et 550, alors qu'une fourchette raisonnable se situe entre 150 et 300.
Dès lors, comment éteindre ce feu qui couve? Montreux pense détenir la solution, non sans avoir pris conseil auprès d'autres communes. Mais ce que la Municipalité propose par voie de préavis au Conseil communal va encore plus loin que l'existant. A savoir appuyer son service du feu sur une colonne vertébrale de 3,3 postes de permanents et à créer pour assumer des fonctions telles que le commandement de bataillon (70%), les tâches administratives et techniques (adjoint, collaborateur), chargé de l'instruction tout en puisant pour assumer les interventions – et c'est là la nouveauté – dans l'effectif du personnel communal. «Au moins 5%! Un pourcentage à atteindre au fil du temps», lâche François Grand. «Sur les 280 employés que compte l'administration montreusienne, si 14 d'entre eux étaient appelés à entrer dans le tournus, ce serait déjà bien», propose-t-il, avant de passer à l'exemple: «On peut imaginer un géomètre qui travaille à 80% pour le service de l'urbanisme et qui réserve 20% de son temps
pour les pompiers.»
Car attention, qui dit permanent, ne dit pas professionnel. «Bien sûr qu'engager cinq pompiers professionnels réglerait un certain nombre de problèmes. Mais ce n'est pas l'objectif. Ce que nous souhaitons, c'est un service collégial et participatif». Cependant, l'affaire est politique, et elle doit recevoir l'aval des élus montreusiens à qui le dossier est soumis. Parallèlement à une demande de crédit pour le réaménagement de la caserne de la Corsaz.
Source :24 heurs en ligne, via le net |
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