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Nouvelle recrue Inscrit le: 06 Juin 2016 Messages: 7

Bonjour à tous, je viens vers vous car en surfant un peu sur internet j'ai vu qu'il existait des pansement non occlusif pour les plaies thoraciques (pansement "valves") ainsi que des pansement occlusif (donc apparemment sans valve).

Pas de soucis pour les pansements non occlusif je vois très bien à quoi ils servent on m'en a parler pendant mes formations PSE, en revanche grande découverte pour le pansement occlusif.

Quelqu'un pourrait il me dire à quoi il sert et quand le mettre ? Comment choisir entre l'utilisation d'un pansement occlusif et un non occlusif devant une victime avec une plaie thoracique ?

Cordialement

Nouvelle recrue Sexe: Inscrit le: 01 Aoû 2023 Messages: 1

Bonjour,
Au SDMIS il me semble que l'on peut faire uniquement un pansement non occlusif par hémithorax.
Donc lors d'une situation avec de multiples plaies sur le thorax, il faut poser un pansement 3 cotés "par poumon" (de chaque coté du thorax) et de préférence sur l'avant du thorax et "boucher" les autres plaies avec des pansement occlusif.

Nouvelle recrue Sexe: Inscrit le: 04 Mar 2025 Messages: 1

Bonjour à tous,

Je tenais à partager quelques réflexions sur l’utilisation de pansements occlusifs et non occlusifs dans le cadre de plaies thoraciques. En formation, on nous apprend souvent que le pansement occlusif, lorsqu’il est appliqué sur trois côtés, peut jouer un rôle de « valve » (laissant éventuellement l’air s’échapper), alors qu’un pansement strictement occlusif sur quatre côtés sert avant tout à empêcher toute entrée d’air extérieur. L’idée est d’éviter d’aggraver la situation en provoquant un pneumothorax sous tension tout en protégeant efficacement la plaie.

En pratique, devant une plaie thoracique multiple, on peut envisager de couvrir les plaies « secondaires » avec un pansement occlusif pour limiter la pénétration d’air, tout en plaçant un pansement « valve » sur la plaie la plus large ou la plus à risque de créer un effet de soupape inversée. Il faut toutefois bien surveiller la victime : si des signes de détresse respiratoire apparaissent (notamment en cas de suspicion de pneumothorax sous tension), il est essentiel d’agir rapidement (souvent, libérer un côté du pansement pour permettre l’évacuation de l’air).

Pour ce qui est du suivi et de la prise en charge à plus long terme, il peut être très utile de faire appel à une infirmière à domicile afin de s’assurer du bon déroulement des soins, surtout lorsque la personne sort de l’hôpital et doit continuer à surveiller l’état de la plaie thoracique ou suivre un traitement spécifique.

J’espère que ces quelques informations vous seront utiles. N’hésitez pas à compléter ou corriger en fonction de vos expériences respectives !

Cordialement.