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minioim
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Posté le:
03 Nov 2006, 13:02 |
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wfire51 a écrit: | minioim il faut que tu saches que certaines pilules sont complètement gratuites, ensuite en étant au RMI tu a le CMU, ce qui te rembourse la totalité des frais de médicaments 9 fois sur 10, ensuite les visites chez le medecins sont directement payés par la sécu sans que tu avances d'argent. Enfin il y a également le planning familial qui existe dans toutes les villes de france et même dans certains pays étrangers. si tu as besoin d'aide tu peux trouver des assistantes sociales à l'école pour les enfants, dans les hôpitaux, au planning famlilial, donc si ces gens ont beaucoup d'enfants, je suis désolée, mais c'est qu'ils les ont voulus et maintenant ils doivent les assumer.
Je terminerais en disant que si tu as les moyens d'avoir internet ou le satellite ou les deux chez toi, tu peux aller chez le médecin, prendre la pilulle ou n'importe quoi d'autre qui doit passer en priorité. |
mais c'est toujours le problème: on voit ce que l'on veut voir. je fait des études de médecine et par conséquent je m'interesse beaucoup a ce monde là.
connais tu la proportion de médecins qui refusent des patients qui ne peuvent avancer l'argent de la consultation, donc les bénéficiaires de la CMU (et désobéissent ainsi au serment d'hyppocrate) ? 85%. c'est énorme, et c'est trop au point que je comprend pas ce qu'ils foutent là. mais il faut savoir que c'est ça la réalité.
ensuite tu dit que il y a des plans familiaux, des assistantes etc...
mais toi tu le sait parce que tu regarde les infos et que les politiques, entre autre, en parle. mais combien de ces gens le save? et combien acceptent de voir ces personnes sachant que ça va a l'encontre de leur culture ou de la volonté du mari (qui suit la culture) et qui souvent est celui à qui ça pose le moins de problème?
et enfin, pour la pillule, il faut aussi savoir que très souvent c'est refusé par la famille parce que (encore et toujours) ça va a l'encontre de leur culture.
et pour répondre a ce que tu pourrais me dire, non il n'est pas facile de changer de culture. |
_________________ mieux vaut se taire quitte a passer pour un c*n que l'ouvrir et ne laisser aucun doute a ce sujet. |
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wfire51
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Posté le:
03 Nov 2006, 13:12 |
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ok je vais te répondre dans l'ordre :
le proportion de médecins qui refusent les patien à cause de la CMU je le savais, mais il y des raisons à ça :
-les patiens qui ne viennent sans prévenir, c'est irrespectueux envers le medecin (et là je comprend les médecins qui refusent de prendre ces patients),
-par contre les médecins qui refusent sous prétexte qu'ils ne sont pas assez bien payés ceux-ci devraient changer de métier.
Ensuite pour les aides sociales je suis au courant parce que j'ai été confronté au problème : mère célibataire et étudiante, j'ai rencontré des assistantes sociales, le planning familiale etc.., parce que j'ai cherché un minium pour que l'on m'aide (même si le statut d'étudiante n'est pas le meilleur pour avoir un enfant). Je ne l'ai pas su avec la TV je suis allé à l'hôpital, j'ai demandé à des gens que je connaissaient.
Enfin tu parles de la pilule qui n'est pas accepté dans certaines cultures, je le conçois et le comprend très bien, mais dans ce cas tu assumes.
Chaque geste que tu fait, chaque mot que tu prononces ou que tu écris entraîneront des conséquences, on le sais, alors il faut assumer nos dires et nos gestes.
Je ne sais pas si c'est dût à l'éducation que j'ai eu, mais mes actes et mes paroles je les assumes, ce n'est pas facile, mais je ne prend en aucun cas la fuite. |
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wfire51
Nouvelle recrue
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Posté le:
03 Nov 2006, 13:25 |
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Une chose que j'avais oublié, j'ai le CMU de 5 ans et aucun médecin a refusé de me prendre sous ce prétexten peut être que j'ai eu de la chance, mais le fait est là. |
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minioim
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Posté le:
03 Nov 2006, 13:38 |
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pour ce qui est des médecins, oui c'estbien triste, beaucoup on fait ce métier pour le prestige. et a la fac j'en voi encore pas mal comme ça. c'est dommage mais c'est ainsi.
TOI tu t'es documenté, informée, etc... et je ne te connais pas, et tu pourrai me dire que tu viens d'algérie etc, etc... mais malheureusement (et heureusement pour toi) le fait que tu sois sur un forum de SP indique déjà que tu n'es pas dans le cas de la grande majorité des personnes "visées" par ces remarques.
et je pense effectivement que tu as du te débrouiller pour t'en sortir et je ne doute pas que ça a demandé des efforts, mais tu en avait "le droit" du moins, arrète moi si je me trompe, mais personne ne t'a menacé d'un couteau sous prétexte que tu cherchais a t'en sortir? parce que c'est cela qu'il se passe dans les cités. toute personne qui réussit a faire sortir une cité complète de la misère est adulée, mais quiquonque cherche a s'en sortir seul est linché. et réussir a sortir la cité complète de la galère tiens du cinéma. |
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romeo68
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Posté le:
03 Nov 2006, 15:22 |
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Il ne faut pas oublier que beaucoup font des gosses que pour les allocs et certains on mêmes plusieurs femmes et beacoup de gosses et ne vivent que des allocs |
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minioim
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Posté le:
03 Nov 2006, 16:54 |
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et il ne faut pas oublier non plus que "beaucoup" est très relatif et que les minorités font le plus souvent beaucoup plus de bruit que la majorité... |
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romeo68
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Posté le:
03 Nov 2006, 18:32 |
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Merci d'être plus clair.... |
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minioim
Vétéran
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Posté le:
03 Nov 2006, 20:56 |
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romeo68 a écrit: | Merci d'être plus clair.... |
et bien, je veu dire que ils ne sont pas tant que ça a faire des gosses que pour les allocs car ils sont nombreux a garder la tête sur les épaules et a se rendre compte que les allocs ne leur apporteront pas grand chose voir rien du tout une fois qu'ils auront nourrit et habillé un minimum le gosse. |
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romeo68
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Posté le:
03 Nov 2006, 21:06 |
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Pourtant ce ne sont pas les échos de collègues qui travaillent dans des organismes qui payent les allocs, on n’est sûrement pas sur la même planète. |
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minioim
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Posté le:
03 Nov 2006, 21:07 |
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moi j'aimerais l'avis de gens qui sont au premier plan, pas de ceux qui donnent les allocs ou d'autres aides... |
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Predator
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Posté le:
03 Déc 2007, 10:20 |
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Citation: | Un soir d’octobre 2006, des jeunes, tous mineurs, sont entrés dans le bus 32, à Marseille, à l’arrêt Castors-du-Merlan, ils ont répandu de l’essence, crié à la dizaine de passagers: «Descendez !» Puis ont mis le feu. Mama Galledou, 26 ans, allait voir un copain. L’étudiante sénégalaise s’est levée, mais elle a dérapé dans le carburant et a senti le feu la prendre. «Je me vois en train de brûler quand j’ai commencé à être attaquée par les flammes…» Puis le coma, la lutte contre la mort, les souffrances.
Treize mois plus tard, Mama Galledou a un très beau visage (1), mais c’est tout ce qu’elle a d’intact. Elégante, le cou soutenu par une minerve transparente, les mains protégées par des gants noirs, elle marche, parle, sourit, autant d’exploits : «Un travail formidable a été fait. Dans l’état où j’étais, je ne pensais pas que j’allais refaire certaines choses.» Brûlée à 62 % de la surface corporelle, dont 60 % aux deuxième et troisième degrés, l’étudiante titulaire de deux masters, dont un en nutrition et sécurité alimentaire, sait que son calvaire n’est pas fini. La consolidation de ses lésions n’interviendra pas avant mai 2008. Néanmoins, elle témoignera par visioconférence dans le procès qui s’ouvre, lundi, à huis clos, devant la cour d’assises des mineurs des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence.
Coup d’éclat. Six jeunes âgés de 17 à 18 ans, dont cinq incarcérés, y sont jugés pour «destruction d’un bus par incendie suivie de mutilation ou d’infirmité permanente». Deux autres membres de l’équipée, âgés de moins de 16 ans lors des faits, ont déjà comparu devant le tribunal pour enfants de Marseille, qui les a condamnés, le 28 septembre, à huit ans de prison. Un appel est en cours. Lors de l’audience, Mama les avait questionnés depuis une autre salle du tribunal, via la visioconférence. «J’étais venue parce que j’avais besoin de m’exprimer. Bizarrement, je suis revenue sans réponse. Ils n’ont rien dit. J’étais plutôt déçue. Ça donne l’impression qu’ils n’assument pas. Ils ne se rendent pas compte de ce que je suis en train de vivre. C’est incroyable.» Elle y retourne quand même, devant les assises. «Ça sera une grande surprise s’il y a certaines réponses…» Mais les huit n’ont pas dit grand-chose pendant l’instruction.
«Pourquoi ont-ils mis le feu alors qu’elle était encore là ? Pourquoi l’ont-ils ensuite laissée là ?» demandent Me Alain Molla et Jean Boudot, partie civile pour Mama. Le 28 octobre 2006, la petite bande des huit mineurs voulait faire un coup d’éclat. Un des meneurs avait annoncé, selon un de ses copains: «Ce soir, il faut que je brûle un bus… A Paris, ils brûlent et ils passent à la télé. Ici, on brûle et on passe pas à la télé.» Pour les experts psychologues, le phénomène de groupe a été primordial. «Je n’ai pas trop réfléchi à ce qui allait se passer, et comme c’était mes copains, j’ai marché avec eux», a expliqué un accusé. Ils s’étaient réparti les rôles à l’avance : qui arrête le bus, qui tient les portes, qui déverse l’essence, qui met le feu. Deux plaideront l’acquittement, les autres reconnaissent leur responsabilité. Ils risquent au maximum quinze ans de réclusion avec l’excuse de minorité, trente ans si la cour l’écarte.
«Long, très long». De leurs peines, Mama ne pense pas grand-chose ; elle a la sienne. «Ce n’est pas à moi de dire si c’est bien ou mal. Ils peuvent prendre cinquante ans ou trois mois, ça ne changera pas mon état. Il faudrait juste que ça serve. Que ça fasse réfléchir.» Leur acte, «le tourbillon d’une action collective où personne n’a eu un rôle plus important que les autres», selon un des défenseurs, Me Emmanuel Molina, n’a rien à voir avec une «explosion des banlieues». Pour Me Molla : «Ils ne sont le symbole de rien.» Mama n’y voit rien d’une révolte : «On a le droit de revendiquer, de contester, mais pas comme ça ! Je ne vois pas ce qu’il y a comme message derrière. Ils brûlent des équipements dont ils se servent. Imaginez si chaque fois que quelqu’un n’est pas content il brûle quelque chose ? On ne s’en sort plus. S’ils ne sont pas contents, ils ne peuvent pas le dire autrement ?»
Mama est née en 1980 à Marseille, où ses parents, prénommés Bocar Saly et Yaye Fatou, étudiaient. A 3 ans, elle part au Sénégal. Son père dirige un labo de chimie à l’université de Dakar, sa mère enseigne. Après le bac, Mama revient à Marseille, pour étudier. «Je menais mon petit bonhomme de chemin.» Jusqu’à ce qu’il croise le malheur. Depuis, Mama reprend, petit à petit, pied dans la vie. «Je vais mieux. Mais c’est long, très long. Lourd, très lourd. Je suis tout le temps en soins. Je vais à l’hôpital, je rentre chez moi. Ça prend beaucoup de temps.» Avec des résultats : «J’arrive à utiliser mes mains.» Et elle marche. Elle n’y croyait pas, mais elle a réappris. «Ce n’est pas comme un enfant qui apprend à marcher. Là, on apprend dans la douleur. Il faut supporter… On réapprend même le sourire ! Non pas à repositiver pour sourire, mais à tirer les bons muscles… J’ai envie de m’amuser, de rire avec mon entourage. En même temps, c’est un sac de contraintes, il n’y a pas le choix.» |
Citation: |
Les six jeunes, âgés de 17 à 18 ans, jugés à huis clos à partir d’aujourd’hui devant la cour d’assises des mineurs des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence, pour avoir incendié un bus, risquent gros. Au maximum, pour «destruction d’un bus par incendie suivie de mutilation ou d’infirmité permanente», quinze ans de réclusion avec l’excuse de minorité, trente ans si la cour écarte celle-ci. Deux autres membres de l’équipée, âgés de moins de 16 ans lors des faits, ont déjà comparu devant le tribunal pour enfants, qui les a condamnés, le 28 septembre, à huit ans de prison. Un appel est en cours.
Ce 28 octobre 2006, la petite bande qui arrête le bus 32 devant la cité des Lilas, à Marseille, y répand de l’essence avant d’allumer le feu. Ils ne veulent brûler personne, enjoignant les passagers de descendre. Mais tous n’en ont pas le temps, parmi lesquels Mama Galledou, étudiante sénégalaise, grièvement brûlée (Libération de samedi). Selon l’un de ses copains, celui qui passe pour l’un des meneurs aurait annoncé : «Ce soir, il faut que je brûle un bus… A Paris, ils brûlent et ils passent à la télé. Ici, on brûle et on passe pas à la télé.»
Deux des jeunes plaideront l’acquittement. Les autres reconnaissent leur responsabilité. «Mais, comme souvent quand des mineurs ont commis un acte qui les dépasse, ils donnent l’impression d’un désengagement vis-à-vis des faits», explique Me Terrin. Un accusé a expliqué : «J’ai dit aux gens de sortir. S’ils ne sont pas sortis, c’est pas de ma faute.» Cette «insouciance» inquiète les avocats : «On n’a pas l’impression qu’ils sont traumatisés. Et on risque de les juger sur cette attitude», déplore Me Thierry Ospital. Me Dominique Mattei, qui défend l’un des mineurs, regrette cette «responsabilité collective détestable : on ne sait pas qui a fait quoi».
Il n’y a, parmi les accusés, aucun habitué de la délinquance. Seul l’un venait d’effectuer deux semaines de détention pour outrage à agents. L’un était en terminale STI (génie climatique), un autre en BEP menuiserie. Un troisième (terminale ES) voulait devenir gendarme ou douanier. Deux ont passé leur bac en prison. Le verdict est attendu vendredi.
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_________________ PFG1, PFG2 |
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TiMat
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Posté le:
03 Déc 2007, 11:34 |
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MErci opour les infos Joe. JE verouille (MP si vous avez d'autes infos). |
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