sarnop
Fidèle
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Posté le:
02 Sep 2008, 19:57 |
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Un septuagénaire décède en essayant d'éteindre un feu.
La Fouillade. Il a été découvert par les sapeurs-pompiers qui se rendaient aux portes du village pour maîtriser le sinistre.
C'est au cœur de l'incendie que les secours ont découvert le corps sans vie du malheureux, un homme âgé de 75 ans vivant habituellement en région parisienne.
Des questions, les gendarmes chargés de l'enquête sur l'incendie qui, hier en fin de matinée, a fait une victime aux portes de La Fouillade vont s'en poser pour tenter de comprendre ce qui s'est passé.
Il y a d'abord cet incendie qui a très rapidement progressé dans des zones où les herbes sèches se sont embrasées à la vitesse grand « V ». L'hypothèse d'un écobuage mal maîtrisé apparaît comme très probable. Une thèse que les enquêteurs auront cependant à approfondir.
Toujours est-il que le feu localisé au départ en surplomb de la route des Solles a vite gagné. Les flammes ont ainsi été jusqu'à lécher les grilles de la déchetterie et de l'entreprise de matériaux Ginestet sur la zone artisanale des Crémades. Elles se sont même approchées dangereusement des premières maisons du secteur.
drame
Du côté des secours, une fois le sinistre à peu près maîtrisé, on poussait un «ouf» de soulagement. Au total, on évalue à environ deux à trois hectares la surface brûlée. Mais là n'est pas le pire.
En arrivant sur place, les secours et les gendarmes découvrirent le corps sans vie d'un homme. Il s'agissait de celui de J.-P. Tranier, un septuagénaire possédant une résidence secondaire près de la route des Solles, à La Fouillade. M. Tranier vivait la majorité de l'année en région parisienne. Mais originaire du hameau des Cazes, route de Monteils, il revenait trois ou quatre fois par an au pays en compagnie de son épouse. Celui-ci a-t-il été victime d'un malaise en tentant d'enrayer l'incendie ? A-t-il été étouffé par l'épaisse fumée qui se dégageait en début de sinistre ?
Toujours est-il que ce drame a jeté la consternation dans le bourg centre du canton de Najac. Sur place, le maire René Authesserre était désabusé. « Un feu c'est un feu, mais lorsqu'il y a mort d'homme c'est un vrai drame », lâchait-il sous le choc.
Un voisin du malheureux avait bien du mal à croire en une telle issue. « Ce matin, expliquait-il, je lui ai serré la main alors qu'il allait chercher le pain en vélo. »
Même son de cloche du côté de la déchetterie où, avant l'arrivée des hommes du centre de secours principal des Villefranche, certains étaient venus prêter main-forte afin de tenter d'empêcher les flammes de se propager plus encore.
Sur place, outre la présence des équipes du centre de secours de Villefranche, on dénombrait celle des gendarmes de la communauté de brigades Rieupeyroux-Najac-La Salvetat et du capitaine Pierre, commandant de la compagnie de Villefranche, ainsi que du docteur Michel Rives, venu constater le décès.
J.-P.C. | 31 Août 2008 | 12h33
Source La DEPECHE |
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