loic76480
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03 Juin 2011, 12:21 |
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Deux morts et trois blessés graves : deux familles anéanties sur la route près de Rouen
1 contribution Publié le jeudi 02 juin 2011 à 20H40
accident. Un père et sa fillette de 4 ans sont décédés dans une collision survenue ce jeudi à Houppeville près de Rouen. Six autres personnes ont été blessées, dont trois grièvement.
«Une tragédie.» Florence Gouache, la directrice de cabinet du préfet de Seine-Maritime, pèse ses mots. Ce jeudi en fin d’après-midi, elle s’est rendue - comme un imposant dispositif de secours - sur les lieux d’un accident de la circulation qui a fait deux morts et six blessés, dont trois grièvement. Un père et sa fillette de 4 ans n’ont pas survécu à la collision. Son épouse et leur petite âgée de 2 ans ont été transportées au CHU dans un état critique, comme le conducteur du deuxième véhicule.
«D’après les premiers éléments, la Citroën C5 a été prise de plein fouet sur son latéral gauche par la Skoda et s’est retrouvée projetée à plusieurs mètres sur le bas-côté», explique le colonel Jacques Plays, commandant du groupement de gendarmerie du département. En témoigne le panneau indicateur de la commune de «Houppeville» qui marque l’intersection entre les RD90 et RD3, dans la banlieue de Rouen, au cœur de la forêt Verte, où l’on circule à 90 km/h maximum. Le panneau a été sectionné et a fait un vol plané à 1,50m du sol. En témoigne aussi l’état des deux voitures, broyées, à bord desquelles les deux familles, dont les identités n’avaient pu être formellement établies hier soir.
Un refus de priorité ?
Près d’une cinquantaine de sapeurs-pompiers est intervenue. «La difficulté a été de gérer le nombre important de victimes», souligne le capitaine Eric Didot. Sept ambulances, un véhicule incendie et deux de désincarcération qu’il a fallu utiliser pour dégager l’adulte décédé. «Une neuvième personne a été blessée. C’est le passant qui a alerté les pompiers: il a voulu porter secours aux victimes et s’est foulé la cheville», note la sous-préfète. «Cette tragédie à laquelle nous venons d’assister montre malheureusement que tout relâchement peut être fatal», assure-t-elle.
Selon les constatations des militaires qui ont déployé six patrouilles, «l’origine de l’accident pourrait être un refus de priorité», estime le colonel Plays. Monique Bourget, le maire de Houppeville, se tient devant le panneau Stop qui n’aurait pas été marqué... «Nous avons des problèmes avec cette signalétique», confirme-t-elle. L’enquête ne fait que commencer.
Source Paris Normandie
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