Forum Pompier : le forum dédié au métier de sapeur-pompier

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Fidèle Inscrit le: 05 Avr 2010 Messages: 223

Antoine41 a écrit:

..

...l'esprit de famille...surement... smile_ZzZ

A+

Laughing Out Loud...

y'a cas voir comment ça se parle sur un forum,
y'a cas voir comment les carriéristes sont prêt à t'enculer quand t'as le dos tourné
et y'a cas voir comment se respectent les SP en civil ...

Passionné accro Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 1133

Pour en revenir au sujet, s'agissant de service public et compte tenu du gouvernement en place, les pilotes devraient obtenir satisfaction.

sdf 30 a écrit:

Pour en revenir au sujet, s'agissant de service public et compte tenu du gouvernement en place, les pilotes devraient obtenir satisfaction.

ne vaudrait-il pas, s'ils obtenaient satisfaction, que ce soit juste parce que leurs revendications sont justes et leur demandes appropriées, plutôt que ce soit « compte tenu du gouvernement en place » ? ? ? Wink

Grève des pilotes de Canadair, votée ce matin à la quasi-unanimité et manifestation au rond point de l'aéroport de Marignane d'une soixantaine d'entre eux pour distribuer des tracts aux automobilistes. Les pilotes de bombardiers d'eau de la base de la Sécurité civile de Marignane , inquiets quant à l'avenir de leur outil de travail, ont voté dimanche la grève, comme ils le menaçaient depuis le printemps, a-t-on appris de source syndicale.

"La grève a été votée à la quasi-unanimité en assemblée générale", selon François Tauveron, délégué du SNPNAC (Syndicat national du personnel naviguant de l'aéronautique civile).

Peu après la fin de l'AG, une soixantaine de pilotes, sur les 88 que compte la base de Marignane, se sont rendus au rond-point de l'aéroport afin d'y installer des banderoles et d'y distribuer des tracts aux automobilistes.

Ces pilotes, "dont 85% sont syndiqués", sont les seuls en France à voler à bord des 12 Canadair, 9 Tracker et 2 Dash 8 que compte la flotte de la Sécurité civile.

"Les quelques avancées faites vendredi (lors d'une réunion à Marignane avec le directeur général de la Sécurité civile et de la gestion des crises, DGSCGC, NDLR) sont insuffisantes", a expliqué M. Tauveron.

C'est pourquoi les pilotes, qui souhaitent notamment une rallonge budgétaire de 10 millions d'euros pour assurer la maintenance de leur flotte, "demandent solennellement une entrevue au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls".

Vendredi, "le directeur a fait un constat d'impuissance : nous, on lui demande d'aller chercher l'argent, de mouiller la chemise", a affirmé M. Tauveron.

Au printemps, la DGSCGC avait annoncé vouloir laisser au sol cet été deux Canadair, ainsi qu'un avion de coordination Beechcraft 200, ordinairement utilisé en Corse, pour économiser de l'argent sur la maintenance.

Devant cette décision, les syndicats avaient envoyé des courriers à leur patron, Jean-Paul Kihl, ainsi qu'à M. Valls, dénonçant notamment une "réduction du format de la flotte d'avions" et une "forte dégradation du dialogue social".

Même grévistes, les pilotes, restent réquisitionnables en cas de besoin. Cependant, les grévistes ne seront pas pré-positionnés en détachement sur les lieux à risques, mais devront partir de Marignane, préviennent-ils, ce qui pourra occasionner des retards sur les interventions.

Les pilotes ont prévu de manifester mercredi devant la préfecture à Marseille.

avec AFP

source : MARITIMA

Passionné accro Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 1133

zagamore a écrit:

sdf 30 a écrit:

Pour en revenir au sujet, s'agissant de service public et compte tenu du gouvernement en place, les pilotes devraient obtenir satisfaction.

ne vaudrait-il pas, s'ils obtenaient satisfaction, que ce soit juste parce que leurs revendications sont justes et leur demandes appropriées, plutôt que ce soit « compte tenu du gouvernement en place » ? ? ? Wink

Parce que le gouvernement nouvellement élu a fait du maintien du service public l'une de ses priorités Pour les raisons de la colère elles sont à mes yeux tout à fait justifiées.
Par ailleurs je crois avoir entendu qu'un rdv avec le ministre de l'intérieur est prévu demain.

les pilotes, restent réquisitionnables en cas de besoin,sur les lieux à risques. il y a que 2 CL 415 qui resteras au sol , je pense fortement. on soutient les pilotes !!!!

Nouvelle recrue Sexe: Inscrit le: 24 Mar 2011 Messages: 33

effectivement des équipages sont requisitionné pour la journée mais uniquement sur marignanne, hier ils sont parti a 2 avions en Corse (décollage a 13h retour a 20h) alor que normalement ils sont en détachement à ajaccio a cette période

a savoir que seul les avion d'alerte on un équipage donc impossible de faire partir tous les avions

ils avaient rdv aujourd'hui a paris

affaire a suivre

Oui je leurs souhaite d'avoir le budgets pour entretenir les avions !! on vous soutiens les pompiers du ciel !!

Les pilotes de bombardiers d'eau de la base de Marignane ont décidé cet après-midi, au terme d'une assemblée générale, de lever le mouvement de grève illimitée commencé dimanche. Ils ont indiqué avoir reçu un courrier du ministre de l'Intérieur, dans lequel Manuel Valls affirme "son engagement fort à leurs côtés" et reconnaît "le caractère unique et efficace du modèle français de lutte contre les feux de forêts". Les pilotes, en grève pour la première fois depuis 1998, protestaient contre le manque de moyens alloués à la flotte aérienne. Sept des 23 avions sont actuellement cloués au sol.

source : la provence

Citation:

Les pilotes de bombardiers d'eau de la base de Marignane ont décidé jeudi après-midi en assemblée générale de lever "dès à présent" leur grève illimitée lancée dimanche, après avoir reçu un courrier du ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

L'intersyndicale a précisé, au terme de cette assemblée tenue à Marignane, avoir reçu jeudi matin un courrier du ministre, dans lequel celui-ci rassure les pilotes "sur son engagement fort à (leurs) côtés pour maintenir le caractère unique et efficace du modèle français de lutte contre les feux de forêts".

Les pilotes, en grève pour la première fois depuis 1998, protestaient contre un manque de moyens affectés à la maintenance de leurs avions et l'absence de dialogue social avec leur direction.

Les grévistes demandaient notamment dix millions d'euros pour la maintenance des appareils.

"Les engagements nous semblent très précis", a indiqué François Tauveron, l'un des porte-parole de l'intersyndicale, représentant du Syndicat national des personnels navigants de l'aéronautique civile (SNPNAC), sans en détailler cependant la nature. "Nous avons des assurances pour le maintien du modèle français", a simplement indiqué le représentant syndical.

Ce modèle de prévention, que la France est la seule a appliquer, a-t-il expliqué, consiste "à faire décoller des trackers dès que le risque est jugé important, de façon à pouvoir intervenir au plus tôt".

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur s'est "félicité de cette issue et a salué la responsabilité des organisations syndicales et des pilotes au moment où débute la saison de lutte contre les feux de forêt".

"Malgré les conditions économiques et financières auxquelles la France est confrontée, Manuel Valls a confirmé qu'il défendrait le modèle français de lutte contre les feux de forêt lors du prochain débat budgétaire au Parlement", ajoute le texte.

Si les pilotes de la sécurité civile ont reçu des engagements "pour le moyen terme", tous les problèmes n'ont cependant pas encore trouvé de solution. Ils demandent ainsi que "la mise en place d'avions dans les détachements se fasse dans les plus brefs délais". Les années précédentes, des avions étaient ainsi prépositionnés dans des zones à risques, par exemple en Aquitaine.

Les pilotes demandent enfin à être "à nouveau" reçus par le ministre "dans un climat apaisé, dès que son agenda le lui permettra".

Le 2 juillet, les représentants syndicaux des pilotes de bombardiers d'eau étaient sortis insatisfaits d'une première réunion de négociations au ministère de l'Intérieur, estimant n'avoir pas été entendus et reprochant au gouvernement de vouloir faire des économies sur le dimensionnement de la flotte d'appareils.