brembored
Référent ENGINS
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Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le:
05 Avr 2007, 15:17 |
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Hello,
Le VSAV est le véhicule qui sort le plus des remises.
Normalement véhicule de secours d'urgence, il sert tout de même pour une part non négligeable de transport assis (ou allongé parce le gus est tellement crad qu'on aime mieux le voir au fond du drap ), rapide et chaleureux
La mode est aux cubes dans plusieurs départements (14, 16, 50, 67, etc.).
Pour le reste, un grand nombre de châssis long (24, 59, 35...), ou moyen (48, 69...)
Sujet donc intéressant !! à vue de pif on pourrait dire parler du châssis en premier, puisque c'est sur lui que tout repose.
L'idéal est qu'il ait de bonnes aptitudes routières, une bonne tenue de route, puisque c'est un engin rapide, qui doit donc tenir le pavé sous les sollicitations parfois musclées, avec un bon freinage.
A ce sujet, l’avantage est largement au tôlé, plaisir de conduite, bonne adhérence, pas de ballant.
Pour la motorisation choisir un compromis entre puissance permettant d'être rapide, mais raisonnable pour ne pas se mettre au tas. 120CV pour un tôlé long, c'est très confortable et ça tient quand même super bien le pavé.
Il faudrait limiter le poids à vide (à ce propos : quand la BSPP a acquis les AR Cubes, elle annonçait un gain de 200kgs grâce au matériau léger de la cellule. Or quand nous avons touché nos cubes, ils pesaient 800kgs de plus!!! bonjour les veaux...)
D'autre part, nos engins sont de plus en plus chargés (tout électrique notamment, et puis des doubles, triples ou quadruples...). Cela influe sur la tenue de route, les relances, mais aussi sur l'usure, et donc la fiabilité.
Car l'engin doit être fiable : vu la sollicitation, ils sont souvent en révision, en panne (car ça souffre...) ou en carrosserie...
Toujours pour la fiabilité, pas de petits gadgets, genre boutons switch, parce qu’avec les gros doigts pressés, ça tient pas longtemps. Nous sommes revenus au gros interrupteur, ça tient.
Pour la suspension...
Je ne comprends pas ce point-là : on met de plus en plus cher dans nos charrettes, et pourtant, on a toujours l'impression d'être dans une bétaillère. ça secoue brutalement (la victime souffre, même à 20/30!!), nid de poule, rails, creux de plaques d'égouts...
Aucune souplesse, or la suspension est un système rajouté, censé amortir en douceur. Je déborde également sur les fixations du matériel, à chaque bosse, ça tinsonne, ça claque, ça tape, le brancard fait des secousses, ça fait très moyen... Obligé de glisser sa ranjo entre le brancard et le support pour amortir du pied plutôt que dans le dos de la victime...
Et puis ces systèmes sont vraiment d’une fiabilité douteuse…
Sur les Master 1 y’a 15 ans pourquoi pas, sur les Boxer/Ducato une horreur, et sur les Master 2 ça fait des bruits bizarres (enfin c’est espagnol, faut pas chercher)
Et le dos des SP... On l'a dit, c'est l'engin qui sert le plus. Il faut donc penser à son ergonomie pour la préhension des agrès.
L'accès au matos de 1er secours par la porte latérale est vraiment pratique. Mais ça l'est déjà beaucoup moins quand il faut faire le tour de l'engin, monter dedans, enjamber le brancard et récupérer le sac Oxy (en plus bien lourd...).
Les brancards avec chariots dont nous disposons depuis quelques années sont vraiment un plus, notamment pour le brancardage sur plusieurs mètres et pour le chargement/déchargement.
Pour l'intérieur, il faut une sensation d'espace quand on grimpe. Les cubes sont idéaux (quand on ne les pollue pas par des coffres sur les côtés, que leur accès soit extérieur ou intérieur), mais ça déborde sur les côtés, pas génial dans les petites rues ou les petits chemins. Cependant, les équipes Méd. apprécient, c’est normal.
Pour une sensation d'espace, pourquoi s’encombrer de coffres latéraux sur les passages de roues, ou alors pas plus de 20cm de large de chaque côté, permettant aux équipiers ou équipe Médicale de s'adosser le séant dessus pendant le trajet.
Toujours pour l'espace, des baies, au moins une de chaque côté, plus une de toit, et un éclairage digne de ce nom (on a une série où les loupiottes sont vraiment justes, ça fait caverne )
Nos tiroirs sont pleins de doublons (15 compresses, 6 cathlons, 6 seringues, etc.), et pourtant bien vide. En tassant bien, on pourrait y glisser le matos qui est placé dans les espaces à parois coulissantes en partie haute des parois de la cellule. Ces petits décrochements nuisent à la sensation de volume, et leur suppression permettrait de gagner 20 cm de chaque côté à hauteur de tête.
Pour finir, notre coquille est à demeure sur le brancard. Ça permet de gagner une bonne place, ça ne les use pas, c’est confortable pour la victime (et ça permet d’avoir 3 sangles de plus pour attacher les boulets )
L'accès latéral signifie la disparition du coffre à matériel. On peut profiter de l'espace libéré à gauche par la suppression des lavabos pour aménager un espace accessible par un rideau ou une porte latérale gauche.
Concernant le balisage, l'engin est amené à se présenter en premier sur les AVP (avec un temps de présentation du VSR allant de la minute à plus d'une dizaine...). Et stationner sur la VP la plupart du temps. Une signalisation arrière par rampe défilante est un plus (une rampe défilante seule + 2 gyros font l'affaire, et coûtent moins qu’une rampe complète, jolie mais chère)
De même, le silhouettage réfléchissant complet est un plus.
Pas de recoins saugrenus, pour un nettoyage et une décontamination aisée. Même la cabine, souvent oubliée, et qui pourtant voit le Conducteur monter parfois avec ses gants, les fringues pas toujours propres au retour d'inter, etc.
PS : Euh, y'a un rapport avec les VSC Mato? |
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